Salut aux poulets d'élevage industriels. Grâce à la finance et à nos gouvernements, nous, nous rapprochons de vos conditions de vie.
Bon, mes cinq chers lecteurs, hier, je me suis fait arraché ma dernière dent de sagesse et une molaire. Du coup, j'étais plus attentionné à la douleur qu'à l'écriture. Mais, il faut dire que les techniques ont évolué depuis ma dernière intervention dentaire, il y a 25 ans.
Entre-temps, j'ai bu du jus de citron pressé avec un peu d'eau et c'est très bon pour les dents. Sauf, qu'un jour, cela ne suffit pas.
Et, voilà la raison bonne ou mauvaise qui m'a conduit aux silences radio.
Et, vu, que les nouvelles, ni le temps au froid et à la pluie en plein mois de juin, me rendent pas joyeux, joyeux. Parfois, je me demande, si, nous vivons sur la même planète.
Par exemple, lorsque j'entends le secrétaire générale de l'Onu au sujet de la Syrie.
Nous devons, moi et lui, avoir une échelle de valeur différente. Sans doute bombarder des villes, ce n'est pas être depuis longtemps en situation de guerre civile ?
Massacrer des enfants d'une balle dans la tête, ce n'est sans doute ne pas être en situation de guerre civile ?
Alors, je me pose la question, à quelle niveau de massacres passe-t-on en situation de guerre civile ?
A 1% de morts au sein des populations civiles ou à 10% ?
De toute façon, le fils Assad parie sur la lassitude de la population devant l'intensité des massacres. Alors, la parlote onusienne et diplomatique ne reste que de la parlote.
Tout ce qu'il y a à faire, c'est armé la population syrienne. Parce que soyons réaliste, personne n'interviendras à part les combattants djihadistes étrangers qui trouvent là un nouveau terrain pour se déployer.
Par contre au Mali, dans le cadre de la création de l'état de l'Azawad, les combattants djihadists finiront par se confronter avec le MNLA. Car, autrement, le MNLA laissera s'intaller le chaos et s'éteindra le rêve d'un état indépendant touareg.
En sachant que les touaregs ne sont pas majoritaire dans ce territoire.
Enfin, bref, c'est le bordel.
(source : Post-Afriques)
L’alliance de circonstance passée entre le MNLA et Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), lors de l’assaut donné aux bases militaires du Nord, n’a pas tardé à tourner au vinaigre. Les rebelles du MNLA ont été chassés par Aqmi de Tombouctou dès le début du mois d’avril, peu après la chute de la ville.
Il en va de même entre Ansar Dine et le MNLA, qui ont proclamé une république islamiste touarègue le 26 mai, avant de se raviser. Une alliance contre-nature selon le chroniqueur malien Adam Thiam, qui l’explique en ces termes: «Le MNLA donne une limite à son territoire. Ansardine veut tout le Mali aujourd’hui et peut-être tout le Sahel demain. Le MNLA construit sa légitimité sur le mythe d’un pays bleu ostracisé sommé de choisir entre l’errance et la rébellion. Ansardine, lui, prêche sur le terrain d’une justice judéo-chrétienne source de corruption et d’injustice. Le MNLA porte en filigrane l’ambition d’une nation touareg. Ansardine bâtit sa citoyenneté sur l’épaisseur de la burqa.»
Des combats ont été signalés dans la nuit du 7 juin à 20 km environ de Kidal, entre MNLA et islamistes d’Ansar Dine. Ce groupe, mené par l’ancien chef rebelle des années 1990 Iyad ag Ghali, serait infiltré par Aqmi, selon les autorités françaises. Ansar Dine serait un prête-nom d’Aqmi pour se faire accepter par les populations locales… De son côté, le MNLA se prépare à un longue guerre contre les islamistes.
En attendant, ce sont les barbus qui imposent leur loi dans le Nord, coupant la main des voleurs, parmi lesquels des rebelles touaregs, ou l’oreille des femmes en jupes courtes, fouettant de jeunes fumeurs et confisquant les cartouches de cigarettes dans les boutiques… Alors qu’à Gao, la jeunesse noire appartenant aux ethnies songhaï et peule commence à protester, les groupes armés se multiplient. L’un des enjeux, à long terme, pourrait être de voir la population majoritaire du Nord-Mali, songhaï et peule, se mobiliser pour chasser les rebelles comme les islamistes…
En attendant, à Tombouctou, des habitants ont formé le 7 juin une milice pour chasser les islamistes. Son nom? Le Mouvement patriotique de résistance pour la libération de Tombouctou (MPRLT), qui recrute parmi les ethnies songhaï et touarègue, et dont les responsables sont des fonctionnaires et des militaires opposés à l’indépendance de l’Azawad. Rien ne garantit qu’il ait plus de chances qu’un premier groupe armé formé début avril à Tombouctou, le Front national de libération de l’Azawad (FNLA), qui se déclarait «arabe» et recrutait parmi l’ethnie minoritaire des berrabiches. Ces hommes ont été vite chassés de la ville par Aqmi, Ansar Dine et un troisième larron islamiste, le Mouvement pour l’unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le Mujao se présente comme une dissidence d’Aqmi, mais certains soupçonnent Aqmi de vouloir brouiller les cartes avec plusieurs appellations.
Un autre mouvement s’est formé en mai, selon le quotidien algérien El Watan, sous l’appellation de Mouvement républicain pour la restauration de l’Azawad (MRRA). Ce groupe armé serait mené par El Hadj Gamou, un ancien colonel touareg de l’armée malienne ayant fait défection avec ses hommes, pour rejoindre dans un premier temps la rébellion du MNLA. L’objectif du MRRA serait de lutter contre les islamistes et assurer l’autonomie politique de l’Azawad… Une rébellion contre la rébellion touarègue, en quelque sorte, qui serait là aussi un simple jeu d’illusions : selon le site Toumast Press, un organe touareg, ce mouvement est surtout sorti de l’imagination d’un jeune Touareg installé à Paris. Mais il est vrai qu’en temps de guerre, l’information est une arme, à manipuler avec précautions
Alors, qu'en pensez-vous, mes chers cinq lecteurs, car, si, je m'en souviens bien, je vous avais écrit que le mouvement touareg allait devoir faire le ménage lui-même.
Pourquoi ?
Tout simplement, parce qu'il ne peut, dans un état, y avoir des féodalités dont le but serait de s'ériger en autorité à la place de l'état.
Sans compter que les touaregs ont une culture qui ne correspond pas du tout à celle des djihadistes qui veulent voiler les femmes et les soumettre alors que chez les touaregs les femmes ont toujours eu un rôle important dans la société.
Se laisser imposer la vision sociale des djihadistes serait faire disparaître définitivement la société touareg et cela, ils ne sont pas prêt de l'accepter.
Alors, de toute façon, ils sont obligés de faire le ménage et connaissant parfaitement la région, ils le feront sûrement mieux que l'armée malienne ou les conseillers militaires américains.
Et, de toute façon, il faut être réaliste, les frontières colonialistes sont la source principale des conflits en Afrique.
En attendant, les touaregs devront s'entendre avec les autres ethnies ou alors accepter de vivre sur un territoire disposant d'une très large autonomie avec un gouvernement locale comme pour les territoires français de l'Océan Pacifique, la Nouvelle Calédonie et Tahiti.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
Bon, mes cinq chers lecteurs, hier, je me suis fait arraché ma dernière dent de sagesse et une molaire. Du coup, j'étais plus attentionné à la douleur qu'à l'écriture. Mais, il faut dire que les techniques ont évolué depuis ma dernière intervention dentaire, il y a 25 ans.
Entre-temps, j'ai bu du jus de citron pressé avec un peu d'eau et c'est très bon pour les dents. Sauf, qu'un jour, cela ne suffit pas.
Et, voilà la raison bonne ou mauvaise qui m'a conduit aux silences radio.
Et, vu, que les nouvelles, ni le temps au froid et à la pluie en plein mois de juin, me rendent pas joyeux, joyeux. Parfois, je me demande, si, nous vivons sur la même planète.
Par exemple, lorsque j'entends le secrétaire générale de l'Onu au sujet de la Syrie.
La Syrie au bord de la guerre civile, selon Ban Ki-moon
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le
- Risque de guerre civile
Le danger d'une guerre civile est "imminent et réel" en Syrie, a averti jeudi 7 juin au soir le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, après plus d'un an de violence. "Le peuple syrien saigne. Il est en colère. Il veut la paix et la dignité. Et avant tout, il veut de l'action", a souligné le responsable devant la presse à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité au sujet de la crise syrienne au lendemain du massacre dans la localité de Mazraat al Qoubir, où 78 civils ont été tués.
Nous devons, moi et lui, avoir une échelle de valeur différente. Sans doute bombarder des villes, ce n'est pas être depuis longtemps en situation de guerre civile ?
Massacrer des enfants d'une balle dans la tête, ce n'est sans doute ne pas être en situation de guerre civile ?
Alors, je me pose la question, à quelle niveau de massacres passe-t-on en situation de guerre civile ?
A 1% de morts au sein des populations civiles ou à 10% ?
De toute façon, le fils Assad parie sur la lassitude de la population devant l'intensité des massacres. Alors, la parlote onusienne et diplomatique ne reste que de la parlote.
Tout ce qu'il y a à faire, c'est armé la population syrienne. Parce que soyons réaliste, personne n'interviendras à part les combattants djihadistes étrangers qui trouvent là un nouveau terrain pour se déployer.
Par contre au Mali, dans le cadre de la création de l'état de l'Azawad, les combattants djihadists finiront par se confronter avec le MNLA. Car, autrement, le MNLA laissera s'intaller le chaos et s'éteindra le rêve d'un état indépendant touareg.
En sachant que les touaregs ne sont pas majoritaire dans ce territoire.
Enfin, bref, c'est le bordel.
(source : Post-Afriques)
Mali: prolifération de conflits et de mouvements armés dans le Nord
L’alliance de circonstance passée entre le MNLA et Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), lors de l’assaut donné aux bases militaires du Nord, n’a pas tardé à tourner au vinaigre. Les rebelles du MNLA ont été chassés par Aqmi de Tombouctou dès le début du mois d’avril, peu après la chute de la ville.
Il en va de même entre Ansar Dine et le MNLA, qui ont proclamé une république islamiste touarègue le 26 mai, avant de se raviser. Une alliance contre-nature selon le chroniqueur malien Adam Thiam, qui l’explique en ces termes: «Le MNLA donne une limite à son territoire. Ansardine veut tout le Mali aujourd’hui et peut-être tout le Sahel demain. Le MNLA construit sa légitimité sur le mythe d’un pays bleu ostracisé sommé de choisir entre l’errance et la rébellion. Ansardine, lui, prêche sur le terrain d’une justice judéo-chrétienne source de corruption et d’injustice. Le MNLA porte en filigrane l’ambition d’une nation touareg. Ansardine bâtit sa citoyenneté sur l’épaisseur de la burqa.»
Des combats ont été signalés dans la nuit du 7 juin à 20 km environ de Kidal, entre MNLA et islamistes d’Ansar Dine. Ce groupe, mené par l’ancien chef rebelle des années 1990 Iyad ag Ghali, serait infiltré par Aqmi, selon les autorités françaises. Ansar Dine serait un prête-nom d’Aqmi pour se faire accepter par les populations locales… De son côté, le MNLA se prépare à un longue guerre contre les islamistes.
En attendant, ce sont les barbus qui imposent leur loi dans le Nord, coupant la main des voleurs, parmi lesquels des rebelles touaregs, ou l’oreille des femmes en jupes courtes, fouettant de jeunes fumeurs et confisquant les cartouches de cigarettes dans les boutiques… Alors qu’à Gao, la jeunesse noire appartenant aux ethnies songhaï et peule commence à protester, les groupes armés se multiplient. L’un des enjeux, à long terme, pourrait être de voir la population majoritaire du Nord-Mali, songhaï et peule, se mobiliser pour chasser les rebelles comme les islamistes…
En attendant, à Tombouctou, des habitants ont formé le 7 juin une milice pour chasser les islamistes. Son nom? Le Mouvement patriotique de résistance pour la libération de Tombouctou (MPRLT), qui recrute parmi les ethnies songhaï et touarègue, et dont les responsables sont des fonctionnaires et des militaires opposés à l’indépendance de l’Azawad. Rien ne garantit qu’il ait plus de chances qu’un premier groupe armé formé début avril à Tombouctou, le Front national de libération de l’Azawad (FNLA), qui se déclarait «arabe» et recrutait parmi l’ethnie minoritaire des berrabiches. Ces hommes ont été vite chassés de la ville par Aqmi, Ansar Dine et un troisième larron islamiste, le Mouvement pour l’unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le Mujao se présente comme une dissidence d’Aqmi, mais certains soupçonnent Aqmi de vouloir brouiller les cartes avec plusieurs appellations.
Un autre mouvement s’est formé en mai, selon le quotidien algérien El Watan, sous l’appellation de Mouvement républicain pour la restauration de l’Azawad (MRRA). Ce groupe armé serait mené par El Hadj Gamou, un ancien colonel touareg de l’armée malienne ayant fait défection avec ses hommes, pour rejoindre dans un premier temps la rébellion du MNLA. L’objectif du MRRA serait de lutter contre les islamistes et assurer l’autonomie politique de l’Azawad… Une rébellion contre la rébellion touarègue, en quelque sorte, qui serait là aussi un simple jeu d’illusions : selon le site Toumast Press, un organe touareg, ce mouvement est surtout sorti de l’imagination d’un jeune Touareg installé à Paris. Mais il est vrai qu’en temps de guerre, l’information est une arme, à manipuler avec précautions
Alors, qu'en pensez-vous, mes chers cinq lecteurs, car, si, je m'en souviens bien, je vous avais écrit que le mouvement touareg allait devoir faire le ménage lui-même.
Pourquoi ?
Tout simplement, parce qu'il ne peut, dans un état, y avoir des féodalités dont le but serait de s'ériger en autorité à la place de l'état.
Sans compter que les touaregs ont une culture qui ne correspond pas du tout à celle des djihadistes qui veulent voiler les femmes et les soumettre alors que chez les touaregs les femmes ont toujours eu un rôle important dans la société.
Se laisser imposer la vision sociale des djihadistes serait faire disparaître définitivement la société touareg et cela, ils ne sont pas prêt de l'accepter.
Alors, de toute façon, ils sont obligés de faire le ménage et connaissant parfaitement la région, ils le feront sûrement mieux que l'armée malienne ou les conseillers militaires américains.
Et, de toute façon, il faut être réaliste, les frontières colonialistes sont la source principale des conflits en Afrique.
En attendant, les touaregs devront s'entendre avec les autres ethnies ou alors accepter de vivre sur un territoire disposant d'une très large autonomie avec un gouvernement locale comme pour les territoires français de l'Océan Pacifique, la Nouvelle Calédonie et Tahiti.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
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