Salut à José Bové ! Nous attendons beaucoup de lui dans la lutte annoncée.

Eh, oui, mes trois chers lecteurs, "ils" veulent absolument exploiter le gaz, l'huile et le pétrole schisteux. Et, l'état, malgré ses déclarations va les soutenir en douce, tant que l'élection présidentielle n'a pas eu lieu.
Mais, alors, il va falloir qu'il explique aux agriculteurs pourquoi, les compagnies pétrolières pourront utiliser des millions de cubes d'eau alors que la sécheresse sévit durablement, mettant leurs exploitations en danger.
Décidement, notre gouvernement est prêt à sacrifier les citoyens pour le profit de lobbies industriels et pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires.
Et, nous, dans l'histoire ?
Rien, ils veulent nous faire crever !
Ceux qui auront les moyens pourront toujours émigrer dans d'autres régions dde France, mais, les autres ?
Tous ceux qui n'ont pas les moyens ?
Eh, bien, ils restent sur place pour mourir à petits feux.
C'est tout, c'est simple, c'est l'ultra libéralisme chère à la droite et aux strausskhaniens du parti socialiste.
Bref, à tous les salauds que comptent cette planète.

(source : Direct Matin)

"Le 4 septembre 2009, la société Toreador Energy France s’est vu accorder un permis exclusif de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux sur 779 km² en Seine et-Marne, dans la Marne et l’Aisne. Le 4 mai 2010, cette entreprise a déposé un dossier de déclaration afin d’effectuer
un forage à Doue (77). Le 12 octobre,le préfet a donné son autorisation.
Entre-temps, Toreador s’était associée à Hess Oil France pour mener à bien cette exploration.
Devant l’émotion suscitée et une vague de protestation, le gouvernement a annoncé une suspension des travaux dans l’attente des conclusions d’une mission d’évaluation début juin. Il a précisé que les forages conventionnels, sans technique de fracturation hydraulique, seraient autorisés à partir du 15 avril. Jean-François Delesalle, maire de Doue, et Michel Guizard, de l’Association de défense de l’environnement et du patrimoine à Doue (Adepad Plus), mettent en doute le bienfondé de cette exploration, puisqu’un forage avait été effectué, disent-ils, il y a vingt-cinq ans et qu’il avait conclu à la présence d’hydrocarbures jugée inexploitables à l’époque, la technique n’étant pas au point.
Toreador-Hess a fait savoir son intention de reprendre le forage dès le 15 avril. Une semaine avant, Vincent Eblé, président du conseil général de Seine-et-Marne, Jean-Paul Huchon, président de la région, et Adepad Plus déposaient une action en référé, demandant une suspension du forage en urgence devant le tribunal administratif de Melun. Celui-ci rejetait la demande le 18 mai pour défaut d’urgence.
Les deux sociétés peuvent donc faire des «carottages» dès à présent.
Mais le dossier est loin d’être clos. Vincent Eblé entend bien attaquer maintenant sur le fond pour demander l’annulation du permis d’explorer. Et pour montrer sa détermination, il prévient : «Nous continuerons à nous associer à la voix citoyenne. » Celle-ci s’est déjà exprimée le 5 mars lors d’une manifestation qui a réuni 3 000 personnes à Doue, en présence
d’Eva Joly et de José Bové.
Francis Gouge"

Et, pour reprendre la question de l'agriculture et des aléas climatiques, l'année dernière, la Russie, l'Ukraine, l'Australie ont vu leur production chutée. Aujourd'hui, c'est la France, la Chine et les Etats-Unis.
Et, si, l'on rajoute une pointe de spéculation qui va s'y ajouter, on peut annoncer tout tranquillement une flambée des prix des denrées agricoles.
Bon, la France, on connaît. Regardons ce qu'il se passe en Chine et ensuite aux Etats-Unis.

(Source: le Quotidien du Peuple en ligne)

La sécheresse persistante en Chine menace les animaux aquatiques
La sécheresse persistante qui règne sur les cours moyen et inférieur du Fleuve Yangtsé met en danger la survie des animaux aquatiques, dont les célèbres dauphins du fleuve, a annoncé mardi un expert de l'environnement.
La chute du niveau des eaux a causé une perte d'habitat pour les animaux d'eau douce, perturbé la chaîne alimentaire et même amené certaines espèces au bord de l'extinction, a dit Hu Weiyong, Directeur adjoint de l'Association Nationale de Protection de la Vie Sauvage Aquatique, lors d'une conférence de presse.
La situation des mammifères d'eau douce est encore plus préoccupante, et il est à présent urgent de sauver les dauphins du Yangtsé et le marsouin aptère, qui sont tous les deux placés sous protection de l'Etat, a dit M. Hu.
(...)Les dernières statistiques de l'Administration Météorologique de Chine ont montré qu'entre le 1er mars et le 30 mai, la quantité de précipitations dans les régions situées le long des cours moyen et inférieur du Yangtsé avait été inférieure de 52,8% par rapport aux niveaux habituels.
D'après les résultats d'enquêtes de surveillance par satellite faites samedi dernier, la surface du Lac Poyang, alimenté par le Yangtsé, s'est réduite de 66% par rapport à la surface enregistrée l'année dernière, tandis que le Lac Dongting a lui vu sa surface se réduire de 69% par rapport à l'année dernière. Les deux lacs sont situés sur les cours moyen et supérieur du Yangtsé."

Bon, maintenant, aux Etats-Unis.

(Source: Solidarité et Progrès)

"Les Etats-Unis frappés par les tornades, la sécheresse, les inondations... et Obama !
31 mai 2011

31 mai 2011 (Nouvelle Solidarité) – En quelques semaines, les Etats-Unis ont été frappés par une série d’évènements climatique extrêmes : inondations, sécheresses et tornades ont fait des centaines de morts et mettent en péril le production agricole. Rien qu’en avril, les services météorologiques ont recensé plus de 800 tornades, au lieu de 200 à 300 habituellement, qui ont causé la mort d’au moins 520 personnes, un record depuis 60 ans. D’une puissance particulièrement dévastatrice, la tornade qui s’est abattue le 22 mai sur la ville de Joplin dans le Missouri faisant 139 morts et 156 disparus, a mis le pays en émoi.

(...) Menace sur l’approvisionnement alimentaire

Les conséquences des aléas climatiques qui ont frappé la « ceinture agricole » américaine sont graves : la moitié de la récolte de riz aux Etats-Unis – dont 75 % vient du bassin du bas-Mississippi – pourrait être anéantie par les crues. En outre, la récolte de blé s’annonce très faible en raison de la sécheresse dans le sud et du froid dans le nord. Quant au maïs, dans l’Ohio, l’un des plus gros producteurs, seulement 11 % des champs ont pu être plantés, contre 80 % en temps normal. Entre-temps, les coûts de l’élevage (bétail, cochons, volaille) flambent, tant pour le fourrage que pour la protection contre les orages.
Sachant que les Etats-Unis sont l’un des premiers exportateurs de céréales au monde, le danger pour l’approvisionnement mondial est réel, aggravé par la sécheresse en Europe."

Bon, vous avez compris, mes trois chers lecteurs. Nous avançons vers le pire. Heureusement, que j'ai planté des carottes, des tomates, du maïs, des salades, des concombres, des citrouilles dans mon jardin et que j'ai six poules pondeuses désormais.
Par contre, vous, mes trois chers lecteurs, vous allez vous prendre la crise alimentaire en plein dans la tronche. Et, je ne parle pas des camps de réfugiés un peu partout dans le monde. Parce que les stocks de céréales, faut pas y compter.
Allez, à demain.
René.