samedi 13 mars 2010

"Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien ; si tu possède peu, donne ton coeur". Proverbe Berbère.

Salut les amis de la nature. Croyez-moi, ça réfléchit dure dans les chaumières pour se passer des énergies fossiles

Eh, ils sont en train de le faire à Tahiti, comme l'affirme cet article des Nouvelles Calédoniennes.

"Etre les premiers à tirer l’énergie de la mer
L’étude de faisabilité d’une centrale thermique des mers en Polynésie française est désormais sur les rails. D’ici un an, il sera possible de chiffrer la réalisation de ce projet ambitieux qui placerait Tahiti et ses îles comme fer de lance mondial d’un type de production électrique entièrement renouvelable. L’île de La Réunion est aussi sur les rangs.

« ll faut aujourd’hui s’affranchir de la dépendance aux énergies issues du pétrole. » La déclaration d’Éric Berthon, le secrétaire général adjoint du haut-commissaire, serait restée anecdotique si elle n’avait pas été prononcée à quelques centimètres du patron du groupe Shell en Polynésie, Albert Moux.
Ce dernier, responsable de la Pacific petroleum company, a décidé de diversifier ses activités, par l’intermédiaire de la société Pacific Otec (Ocean thermal energy conversion). En français, traduisez : l’énergie thermique de mer (ETM) ou comment utiliser la température des eaux polynésiennes pour la convertir en électricité (lire en encadré). Les mers chaudes du Pacifique constituant le cadre parfait pour ce procédé à la pointe de la technologie et des énergies renouvelables.
Le projet a été présenté mardi, à la résidence du haut-commissariat, valant lancement de l’étude de faisabilité d’une telle centrale ETM. Le 3 février dernier, la ministre de l’Outre-mer, avait profité de son passage sur le territoire pour signer avec le pays et les sociétés Pacific Otec et DCNS (premier constructeur naval européen) une convention de financement concernant l’étude de faisabilité.
Coût du projet : 120 millions de francs, la moitié prise en charge par l’Etat, 20 % par le pays, et le reste réparti à parts égales entre les deux entreprises privées. Soit un investissement du pays de 24 millions de francs.
Mais l’enjeu est de taille. Face à une concurrence mondiale, notamment américaine, dans le domaine des énergies renouvelables, le projet polynésien offre des atouts indéniables pour la mise en place d’une telle entreprise. Une unité de production d’énergie thermique des mers, (ETM en français, OTEC en anglais) représente en effet une source d’énergie stable, inépuisable et non polluante, et la Polynésie française - pour toutes sortes de raisons climatiques et environnementales - seraient une des situations la plus favorable au sein de l’outre-mer français. Mais, l’île de La Réunion est aussi sur les rangs. Le constructeur naval français DCNS est là aussi de la partie et financerait conjointement avec la Région Réunion un démonstrateur d’énergie thermique des mers en offshore.Selon le Journal de l’île de La Réunion du 9 juin 2009, ce démonstrateur devrait être installé vers 2013, pour une mise en service en 2014.

L’étude coûte 120 millions de francs et sera financée à moitié par l’Etat.

Le procédé est connu depuis déjà plus d’un siècle. Mais son application industrielle demande une maîtrise technologique qui n’avait jusqu’à présent pas abouti. Le projet présenté par la société polynésienne Pacific OTEC et ses partenaires - le centre de recherche et développement japonais Xenesys et la DCNS - revendiquent cette maîtrise, tant au niveau de la conversion thermique de l’eau, pour le premier, qu’au niveau de l’intégration du système d’ancrage de la plate-forme off-shore où seront installées les unités de production énergétique, pour DCNS. L’assise financière d’un groupe comme DCNS (3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 10 milliards d’euros en carnet de commande), a aussi compté pour l’engagement de l’Etat ( et du pays (20 % ) dans le financement de l’étude de faisabilité.
En pratique, la berge « offshore », partiellement immergée, est un géant cylindrique de 50 mètres de diamètres, qui s’enfonce de 50 mètres dans l’océan et ressort de 25 mètres au-dessus du niveau de la mer. Sans compter le tube qui plonge à 1 000 mètres de profondeur pour collecter une eau proche des 5 degrés. La structure pourrait se positionner entre Tahiti et Moorea et pourrait voir le jour dès 2015 si le calendrier est respecté (lire par ailleurs).
Pour Albert Moux, ce projet qui n’en est qu’au stade de l’étude pourrait coûter, dans sa phase de construction, la modique somme de 10 milliards de francs, pour une centrale produisant de 5 à 10 mégawatts/h. « Mais c’est un projet très important pour l’image de la Polynésie. C’est en plus une entreprise locale qui pourrait devenir l’opérateur d’une telle structure. »
Une belle vitrine pour le pays, qui doit tout de même faire face à une concurrence énorme. Celle des Etats-Unis, qui se sont déjà positionnés sur le secteur, essayant même de racheter directement la société japonaise Xenesys. Celle-là même qui travaillera avec Pacific Otec. Philippe Dubau reste tout de même confiant. « Pour l’instant, tout le monde a le même calendrier. Nous n’avons pas les mêmes moyens, il faudra donc être mesuré et intelligent. »

Avec LNT (www.lesnouvelles.pf) et Radio Australie"

Voilà, je me suis dit que j'allais couper l'article, mais, toutes les explications m'ont semblé importantes. Ainsi, je suis heureux d'apprendre que le groupe Shell à travers sa compagnie, la Pacific petroleum company, se diversifie. Les pétroliers ne veulent pas perdre la main. En tout cas, cela est mieux que détruire tout un pays et tuer à petit feu les habitants comme la Shell le fait au Canada avec le pétrole bitumineux.
Et, je suis heureux également d'apprendre que la Nouvelle Calédonie n'est pas associée au projet. Que la-bas, comme il y a plein de gens intelligents, ils continuent à réfléchir à construire des centrales thermiques au charbon. Si, il y avait un concours de chef d'escadrille, je suis sûr que les calédoniens et les kanaks seraient en pole position.
(en référence à cet adage bien français, si les cons volaient, tu serais chef d'escadrille. Toi ou moi, d'ailleurs)

Et,pendant ce temps au Niger, la sécheresse frappe les populations.
Ce pays qui vient de se débarasser par un coup d'état militaire de son président qui se voulait à vie en fonction et qui avait changé la constitution pour ce faire et aussi un important producteur d'uranium avec Areva.
Aussi, je me pose une question, "Est-ce qu'Areva ne pourrait pas s'impliquer pour maintenir les populations sur place en aidant à des programmes de reboissement au lieu d'exploiter bêtement au milieu de gens menacés par la famine ?"
C'est une idée, il peut y en avoir d'autre.

(source :Irin News)

"NIGER: Les habitants du sud fuient la sècheresse

Des enfants du village de Garin Dagabi. Autorités sanitaires et partenaires ont déjà signalé une augmentation des cas de malnutrition chez les enfants dans la région de Tanout
TANOUT, 11 mars 2010 (IRIN) - Sur les quelque 42 familles que compte habituellement le village de Garin Dagabi, 20 chefs de ménages ainsi que 13 familles entières sont partis à la recherche de nourriture et d’eau.

Au cours de la dernière saison des pluies, qui dure en principe quatre mois, le village n’a reçu en tout et pour tout que deux pluies, a dit Issouf Boukary, le chef du village. « A la première pluie, on a semé du mil, ça a commencé à pousser… mais ensuite, tout a séché, on n’a rien pu récolter. »

L’insuffisance des pluies dans tout le pays a conduit à une baisse de 31 pour cent de la production céréalière par rapport à l’année dernière – 410 000 tonnes de moins – d’après les dernières estimations du gouvernement.

Au Niger, un pays qui compte 15 millions d’habitants, la production céréalière brute par habitant risque d’atteindre son niveau le plus bas depuis 20 ans, et plus de la moitié du pays pourrait bien connaître des déficits de production comparables à ceux de 2004, qui avaient contribué à la crise alimentaire nationale de 2005, d’après FEWS NET, l’organisation américaine de surveillance de la famine.

Le gouvernement a estimé que l’insuffisance des pluies a forcé quelque deux millions de personnes à épuiser leurs réserves alimentaires sept mois avant la prochaine récolte. Ce pourrait être le cas, prochainement, de cinq millions de personnes supplémentaires".

Mais,le Niger n'est pas le seul pays sahélien à souffrir de la sécheresse. Idem pour le Tchad.

(source : toujours Irin News)

"TCHAD: Arrivée précoce de la saison de la faim

L’assèchement des pâturages a causé l’amaigrissement et la mort de nombreuses têtes de bétail
DAKAR, 9 mars 2010 (IRIN) - Les ménages les plus pauvres du Tchad se retrouveront sans nourriture au cours des prochaines semaines, selon le Réseau américain des systèmes d’alerte précoce (FEWSNET).

Selon les prédictions de FEWSNET concernant la situation alimentaire du pays entre janvier et juin, les ménages les plus pauvres, notamment dans les régions pastorales, devront employer les grands moyens en vendant leurs avoirs productifs, en limitant ce qu’ils mangent et en migrant vers des lieux plus hospitaliers.

Selon le gouvernement, la récolte de 2009 était 30 pour cent moins abondante que les années précédentes à cause des pluies tardives ou irrégulières. Ainsi, environ deux millions de personnes qui, en temps normal, vivent de l’agriculture ont aujourd’hui de la difficulté à se nourrir".

Mais, il n'y a pas qu'en Afrique que la sécheresse sévit, en Chine aussi, elle fait sentir ses effets.

(source : Le Quotiendien du Peuple)

"Le Sud-Ouest de la Chine subit une terrible sécheresse.

Actuellement le Sud-Ouest de la Chine est touchée par une terrible sécheresse, et la sécheresse commence à se propager dans le nord de la Chine touchant les cultures de blé. Alors que la période des labours est sur le point d'arriver, la sècheresse continue de sévir. La Chine doit faire face à cette situation déplorable.

Le 10 mars, une réunion concernant la sécheresse est organisée par le bureau du Comité national de lutte contre les inondations et la sécheresse. Les participants ont reconnu le fait que le Sud-Ouest de la Chine est touché par une terrible sécheresse. La sécheresse qui touche le Yunnan, le Guizhou, le Guangxi, le Sichuan et Chongqin, a atteint 5.3 millions d'hectare. Ces 5 régions cumulent à elles seules 80% des terres touchées par la sécheresse. Par ailleurs, la sécheresse est également apparue dans les régions du Nord-est, du Nord et du Nord-ouest de la Chine, causant un manque d'eau potable et des dommages sur les terres agricoles".

Alors, lorsque nos experts internationaux affirment que la planète peut nourir neuf milliards d'êtres humains ont-ils comptabilisé toutes les terres en voie de désertification ?
Par exemple,prenons les population du Niger qui quittent en masse leurs régions. Pensent-ils ces experts qu'elles pourront revenir un jour chez elles ou ne feront-elles qu'accentuer la pression humaine sur les terres où elles seront amenés à s'installer. Pression notamment sur la capacité des nappes phréatiques à satisfaire les besoins de populations plus importantes sur des lieux donnés.
Risquant ainsi de reproduire la situation qu'elles ont fui précédemment.
Mais,basta, après tout, les experts étant des experts, ils ont sans doute raison.
Et, pour changer de conversation, je souhaiterais que des enquêtes officielles soient menées à l'encontre de tous ces députés et experts de toute sorte de l'Union Européenne qui ont des liens directs avec les grands groupes de pression industriels.
Parce qu'entre-nous, parmis eux, il y a des corrompus !
Et, sur ce, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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