samedi 3 janvier 2009

"Un général ne se rend jamais, même à l'évidence". Jean Cocteau.

Salut à la bise, tu es la bienvenue.

Bon, je me mets devant l'ordi, mais, je n'ai pas l'inspiration, à part pour me poser cette question, mais, que va être cette nouvelle année ?
Est ce que ma vie va changer ?
De mon fait ou suite à une intervention extérieure à mon libre arbitre ?
Les années passent et je demeurre.
Les années passent et me laissent sans volonté d'en changer.
Les années passent et me laissent sans plus vraiment de désir.
Et, voilà que je me complais dans le misérabilisme alors que dans notre belle ville de Paris ou dans le monde, des gens se battent pour simplement survivre.
N'ai-je donc aucun orgueil pour me plaindre de la sorte.
Alors qu'en Palestine, ils ne se posent pas de telles questions vainement existancialiste. Là-bas, ils se battent pour la survie.
En face, ils ont soi-disant la seule démocratie existantes du moyen orient. En tout cas, c'est ce qu'à annoncé la ministre des affaires étrangères israélienne en rendant visite à Sarko, notre président national.
Et, en ce nom, l'europe doit se tenir à côté d'Israël pour lutter contre les forces maléfiques internationalistes, c'est à dire musulmanes. Moi, je dirais plutôt contre un peuple qui se bat pour simplement essayer de vivre.
Parce qu'entre nous, c'est bien les israéliens qui ont améné l'émergence des mouvements islamistes pour les opposer aux forces révolutionnaires du Fatah. Maintenant qu'ils ont perdu le contrôle de la situation, ils en appellent à une croisade de l'occident contre l'intégrisme islamiste. Sauf que là, au delà du Hamas, c'est du peuple palestinien dont il s'agit.
Alors, quoi ? Continuer à soutenir Israël qui continue d'étouffer toute tentative de création d'un véritable état palestinien. A mon avis, si l'europe doit les aider, cela ne peut être avant l'évacuation totale des colonies en Cisjordanie et une reconstruction du mur de séparation sur les frontières réelles entre les deux territoires. Et, pourquoi, l'europe n'établirait-elle pas, comme le général Degaulle en son temps,un boycott des échanges commerciaux avec Israël. Histoire de rétablir un équilibre.
Parce qu'entre nous,quelle serait ma réaction si j'étais palestinien. Eh bien,si le choix se posait entre crever misérablement sur terre ou gagner le paradis en me faisant sauter le carafon à l'explosif, eh bien, je me ferais sauter le caragon. Simple comme bonjour tristesse !
Parce qu'entre nous encore, ce n'est pas notre président français, même en parallèle avec une délégation européenne qui va régler la situation. Car, je ne vois pas comment les palestiniens pourraient accepter un état sans indépendance et sans territoire à part des cités états.
Faut être sérieux quand même !
De toute façon, Israël ne va pas tuer les 1 millions de musulmans de Gaza, sans compter ceux de Cisjordanie. Parce après, il y a ceux de Jordanie, de Syrie et tutti quanti.
Alors, pourquoi, le premier travail d'Israël ne pourrait pas être de faire fermer leurs gueules à ses colons, qui eux voudraient expulser par la force tous les arabes d'Israël, de Gaza et de Cisjordanie.
Ca, ça serait pas mal comme preuve de sa sincérité. Sauf que c'est pas demain la veille. Gageons, que l'année prochaine, à la même date, les médias nous reparleront de Gaza et d'une intervention israélienne. A moins que d'ici là, le Fatah ait disparu du paysage politique en Cisjordanie. A dieu ne plaise car il pourrait s'agir de la dernière intifata.
Et, voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS : J'ai oublié de vous souhaiter une bonne année et une bonne santé.

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