jeudi 15 janvier 2009

«Le crabe enseigne à ses petits à marcher droit.» Proverbe Malais.

Salut à tous ceux qui ne vivent que leurs envies. A côté de vous, il y a des êtres humains.

Bon, je vous ai pendant deux jours, laissé tomber le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau.
A part ça, j'ai un problème. Mon gamin de seize ans lorsqu'il parle des narines, dit les naseaux, genre, "Il a les naseaux qui saigne".
Bon, je lui expliqué que les naseaux, c'est pour les animaux et les narines pour les humains.
Alors, la réflexion que je me fais, "Mais, qu'apprennent-ils à l'école !"
Je sais fort bien que l'espèce humaine est une espèce animale, mais quand même !
Bon, à part ça, je voudrais citer un témoignage entendu sur les ondes de RFI concernant l'armée de la résistance du seigneur, mouvement fasciste et barbare du nord de l'Ouganda.
La dernière fois, souvenez-vous mes trois chers lecteurs, j'avais lancé un appel pour que les casques bleus aillent aider le gouvernement ougandais à liquider ces salopards. Surtout qu'aujourd'hui, les exactions de ce mouvement s'étendent à l'ex Zaire et à la République centrafricaine.
Donc, selon le témoignage d'une fillette qui a réussi à s'échapper d'une rafle des massacreurs.
"Ils sont venus en encerclant le village. Ils ont rassemblés tout le monde et ont hurlés après les adultes pour qu'ils s'allongent par terre et devant nous, les enfants, ils ont brisés le crâne de chaque adulte à coups de bâtons.
Ensuite, ils nous ont attachés par le cou et nous ont emmenés dans la forêt. Ils nous frappaient sur tout le corps et surtout au visage".
Chance pour elle, elle a réussi à s'échapper.
Voilà les ignominies que commettent les soi-disant guerriers de l'armée de la résistance du seigneur. Ils tuent, ils massacrent, ils droguent les enfants pour qu'ils commetttent à leur tour des crimes.
Alors, je veux bien l'Irak, l'Afganistan. Mais, lorsqu'il s'agit de l'Afrique, on envoit des casques bleus dans le nord de l'ex-Zaïre pour regarder les populations civiles se faire massacrer.
En Ouganda, si le gouvernement est d'accord, au moins la bonne conscience onusienne pourrait se satisfaire d'une intervention armée efficace.
Bon, mais, comme de toute façon, je suis une voix dans le silence, l'onu ne risque pas d'entendre mon souhait.
Et, d'ailleurs, pour parler de l'Afrique, il me semble que l'on entende plus beaucoup parler du Darfour. Pourtant, le gouvernement soudanais continue à faire bombarder les populations civiles par son aviation.
Alors, le silence des agneaux ?
Là aussi, j'avais émis le souhait que l'on fournisse des armes aux mouvements armés du Darfour pour qu'ils règlent le problème eux-même. D'ailleurs, l'un de ces mouvements est parvenu aux faubourg de Khartoum, la capitale.
Mais, non, on préfére envoyé des forces internationales pour seulement protéger les camps de réfugiés alors que dans le pays les populations continuent de se faire massacrer.
Alors, je finis par me dire, parler dans le vide ne peut faire de mal à personne. Mais, au moins, j'affirme ce que je dis.
Bon, je ne vais pas m'étendre car je dois partir participer à une réunion. Donc, je n'ai écris que pour vous faire un petit coucou.
Voilà, c'est fait. Alors, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

Aucun commentaire: