Salut aux enfants du bon dieu. Nous sommes des canards sauvages.
Bon à nouvelle année, bonne année. Enfin, c'est ce que j'ai pensé l'année dernière et je me suis planté. Il faut dire que j'ai pas ramé vraiment pour que ma situation change. A part quelques poésies et un peu d'écriture, disons que je me suis laissé à voir la vie comme disait le sorcier yaqui, maîte à penser de Carlos Castanedas.
Et, si je regarde la question de la réinstallation des réfugiés dans le monde, les états accueillants, eux, se sont contenter de regarder.
Donc, un petit extrait de l'observatoire de l'intégration des réfugiés, lettre trimestrielle de France Terre d'Asile, n°31.
"Fin 2007, le monde comptait 11.390.600 réfugiés......De plus, les besoins en réinstallation sont grandissants. Ils pourraient concerner 360.000 personnes en 2009, un nombre largement supérieur à ce que les états proposent en termes d'accueil d'autant que leur implication s'avère, malheureusement, très inégale. Les Etats Unis ont, ,par exemple, réinstallés 48.300 personnes en 2007, le Canada 11.200 et l'Australie 9.600, soit respectivement, 64%, 15% et 13% de tous les réinstallés cette année-là, alors que les pays européens (Norvège et Islande comprises) en ont accueilli 5.610 soit environ 7%.
Cela étant, la réinstallation connaît une avancée majeure au sein de l'Union européenne (UE). Tout d'abord, depuis la mise en oeuvre par le HCR de l'initiative "Convention plus" des accords ont été passés avec plusieurs pays européens. Ces derniers se sont ainsi engagés à réinstaller un contingent annuel de personnes. C'est le cas par exemple, du Royaume Uni, de la République Tchèque, du Portugel, de la Roumanie et de la France qui a signé en février 2008, un accord pour une centaine de dossiers par an".
Ce qui signifie pour la France environ cinq cents personnes par an alors que la Suède a accueilli en 2006, 1700 personnes.
Par contre en France, "Le budget consacré à l'intégration doit connaître en 2009 une nouovelle baisse. En effet, en dépit de la volonté affichée de renforcer l'intégration des nouveaux arrivants en France, les crédits demandés pour cet exercice ne s'élèvent qu'à 77.800.000 euros contre 180 millions d'euros en 2008".
Et, après ça, je souhaite une Bonne Année aux réfugiés. Surtout, si l'on considére que "86% des réfugiés dans le monde vivaient cette année-là (2007)dans des pays limitrophes ou proches de leur pays d'origine".
Vous me direz, mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?
Je ne dis pas que l'on doive recevoir toute la misère du monde comme disait Michel Rocard. Sauf que ces gens-là sauvent leur vie.
Mais, me direz-vous, ceux qui n'ont plus rien à manger et n'arrivent plus à nourrir leur famille chez eux, eux aussi sauvent leur vie et celles de leurs enfants.
Ben, oui, mais, ils préfèrent venir chez nous où l'espèrance de vie d'une personne vivant dans la rue n'excéde pas 46 ans, comme au Zimbabwe ou en Afrique du Sud pour ceux atteint du VIH par exemple.
Eh, oui ! Pourtant, nous sommes en France !
Par contre,l'aide que les associations pourront apporter pour soigner les populations en situation très précaires dans le tiers monde s'amoindrit. En effet, plus question que Cyclamen, cette association de pharmaciens envoie des médicaments récupérés dans leurs officines, cyclamen et les chevaliers de Malte, plus tous les autres.
La récupération est désormais interdite et comme d'habitude, les ministères concernés annoncent une compensation pour les médocs envoyés par les associations.
Naturellement, sur cette histoire, il y a eu des scandales. Sauf, qu'au lieu d'interdire, il aurait fallu peut-être mieux cadrer. Parce que maintenant, il faut les payer ces médocs et les associations de toute façon n'auront jamais les moyens de compenser le manque à fournir.
Et, évidemment, le ministère concerné ne sait même pas comment il va compenser.Et, même si il le fait, comme pour la pub sur les chaînes publiques, la compensation ne sera jamais à la hauteur des quantités fournies précédemment.
Ce qui à mon avis est un coup de pouce à l'industrie pharmaceutique. Sauf que la question est, "Avait-elle vraiment besoin de ça ?"
Peut-être que oui, peut-être que non. Sauf que les faux médicaments vont connaître une croissance exponentielle en Afrique. Un peu comme la prohibition au Etats-Unis,ça ne va que booster les marchés parallèles.
Et, voilà, pourquoi mes chers amis, j'ai voulu l'année dernière lancer un parti qui militerait pour la disparition de l'espèce humaine. Sauf que personne ne m'a jamais répondu.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
Bien le bonjour chez vous.
René.
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