lundi 9 juin 2008

"Qui a plus de toits a plus de neige". Proverbe persan à rapprocher de "Qui sème le vent récolte la tempête" ou je me plante.

Salut aux canards de basse-cour qui vont finir en foie gras. Vaut mieux ça qu'attraper la grippe aviaire.

Donc, donc, si les routiers veulent rattraper leurs chiffres d'affaires, ils n'ont qu'à augmenter le coût de leurs prestations (dixit le gouvernement).
Bonjour, notre pouvoir d'achat !
Et, une augmentation des salaires, au cas où ?
Ah, mais non, que dis-je, ce n'est pas à l'ordre du jour. Par contre, ce qui est à l'ordre du jour plus ou moins en loucedé, c'est le sabordage des 35 heures.
Alors, quoi ?
Plus de 35 heures, plus de RTT, des heures supplémentaires qui n'affolent ni les Pmi ni le Pme et encore moins les multinationales. Plus un milliard de déficit public en plus à l'aube de prendre la présidence européenne.
Alors quoi ?
Un chômage en diminution et un plein emploi qui se construit à coup de contrats précaires. Bien, comme ça, tous ces nouveaux salariés pourront consommer leurs factures.
Le RSA (revenu de solidarité active) du camarade Martin Hirsh ?
Au moins, un bon point pour le gouvernement, si celui-ci est mis en oeuvre sans être amputé. Et, tous ces gens qui crevaient de ne pas pouvoir consommer et qui comptaient leurs pièces après avoir payer leurs factures, ceux-là, espérons qu'ils ne s'endettent pas trop.
En tout cas, je prie pour que leur situation s'améliore sur le long terme et non pas le temps d'un contrat.
Malgré tout, c'est toujours mieux que rien !
Pour une fois que le gouvernement fait un truc bien, il faut avoir l'honnêteté de le souligner.
Donc, vive la France et cocorico !
A part ça, nous attendons la décision d'Obama, ticket ou pas ticket avec Hilary Clinton ?
Un autre choix pourrait ne pas lui attirer les voix nécessaire pour faire basculer la décision de millions d'américains. C'est carrément un choix cornélien devant lequel il se trouve.
Quant-aux Farc de Colombie, le choix qui va se poser à eux, c'est attendre la famine alimentaire et profiter de l'occasion pour avancer leurs pions. Pourquoi pas Bogota ?
Dans cette perspective, il ferait bien de se débarrasser des otages et arrêter d'en prendre pour s'occuper de ce qui fait la valeur d'une révolution, venir en aide au peuple.
Mais, je rêve, je rêve ! Ils sont trop vieux et trop velléitaires, engoncés comme ils le sont dans des habitudes d'assiégés. Ils devraient savoir que la meilleure défense est dans l'offensive.
Se débarrasser des otages serait le signe qu'ils changent pour autre chose de nouveau plutôt que continuer à utiliser des pratiques de maffieux.
La balle est dans leur camp. Ou ils sont finis ou ils renouvellent leurs messages "révolutionnaires" à travers des pratiques différentes.
En ce qui concerne la Birmanie, je dis, "Vive les généraux !"
Un autre cyclone ?
Ah, non, c'est vrai, j'ai dis que les catastrophes naturelles allaient se calmer, mais, la réalité dit, "c'est mal barre !"
En fait, vu ce qu'il se passe, il nous manque plus qu'un débarquement d'extra-terrestres, histoire de se mobiliser contre une nouvelle colonisation.
Tiens, en parlant de colonisation, les aborigènes sont toujours interdits dans les pubs australiens. Il paraît que c'est pour leur bien.
Ça, c'est que les ricains disaient pour les noirs et les indiens. Depuis, les droits civiques sont passés par là. Tellement passer par là qu'un noir ou un métis est candidat favori pour l'élection présidentielle.
Peut-être que les noirs américains républicains voteront pour lui.
Et, vous, qu'en dites-vous ?
De toute façon, un mec qui veut la couverture sociale pour tous les américains pauvres, ça se salue.
Et, sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

P.S : Moi, si j'étais les nations indiennes, j'apporterais mon soutien à Obama pour rappeler qu'aucun candidat n'a parlé de nous.

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