mardi 10 juin 2008

«Le fou est l’échelle du sage.» Proverbe Zoulou.

Salut à tous les innocents, bientôt, vous n'aurez plus que vos larmes à boire.

Bon, que vous dire aujourd'hui ?
Peut-être, cet article des Nouvelles Calédoniennes du 10/06/2008.

Réchauffement : les coraux menacés
L'augmentation de l'acidité des océans due à la production massive de dioxyde de carbone absorbé par les mers inquiète la communauté scientifique. L'agence de presse Reuters précise que les coraux ont dû mal à survivre et que les États insulaires deviendront au fil des ans plus vulnérables. Un tout nouveau rapport de l'un des plus importants centres de recherche du monde (Antarctic Climate & Ecosystems Coopérative Research Centre Program), souligne que : « Si l'acidification de l'océan affaiblit la structure de la formation des coraux et des algues, les systèmes tropicaux, les îles seront plus vulnérables à l'impact physique des tempêtes et des cyclones. »

Et, voilà, où on reparle de l'acidité des océans. Je vous ai commis la dernière fois un article sur cet aspect du changement que nous allons subir paru dans un magazine américain.
La confirmation se fait de jour en jour plus prégnante. Mais, il semble que les politiques et les industriels n'ont pas entendu le message. Les petites mesurettes qu'ils comptent prendre sont, "comme pisser contre le vent".
Et, le résultat sera Nada. A part se mouiller le pantalon, ça n'aura pas d'effet durable alors que l'on parle de développement durable.
Tout ça pour dire, "Mais, qui prend-t-ton pour des cons ?"
Et, je vous rappelle, "Le sage montre la lune et l'idiot regarde le doigt". Dans ce contexte là, nous sommes à la place de l'idiot.
Et, tant pis pour notre tronche car nous verrons de notre vivant les conséquences de notre folie et nos enfants en subiront en direct les conséquences.
Tant qu'il n'y aura pas un plan drastique pour sauver le dessus de la planète et non pas la planète qui s'en fout royalement, nous continuerons à creuser notre tombe. Et, le jour où tous ces changements parcellaires et locaux rentreront en connexion, ce jour là, il sera trop tard.
A part, à part, si, on travaille sur l'humain et que l'on sorte un mutant d'origine humaine qui puisse résister à des conditions extrêmes. Ce qui sera pour l'humanité sa seule porte de sortie.
Et, même les spéculateurs de la haute finance, pour une fois, subiront comme nous. A moins qu'ils ne s'enterrent dans des bulles de savon pour se protéger et continuer à procréer alors qu'en dehors hurlera la tempête.
Industriels, industriels, vous faites chier !
Il faudrait changer de cap et faire peut-être comme les kanaks de Nouvelle Calédonie pour qui l'accession sociale passe par le don à l'autre. Car, là-bas, l'acquisition de prestige social passe par l'implication dans le service rendu aux autres. La reconnaissance passe par le don de soi. Même si cela implique des stratégies imbriquées dans les affaires des clans, il passe moins par le fric que par ce que les québecois désigne comme la relation d'aide. C'est cela que j'appelle, changer de cap.
Bon, aujourd'hui, je n'ai pas trop envie que vous vous creusiez le cerveau, car manifestement, ce que je vous raconte ne vous marque pas.
Alors, restez à dormir chez vous et je vous souhaite tout le bonheur du monde en rêve et en couleur.
Et, n'oubliez pas, "No Passaran !"
René.

PS : Salut à un camarade qui a bu l'eau du robinet de Bamako. Bon courage !

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