mercredi 4 juin 2008

"On ne peut pas courir et se gratter les pieds en même temps". Proverbe malien à conseiller au président Wade du Sénégal.

Salut à tous les poissons du monde. Le plastique sied bien à vos tripes.

Bon, il paraît que le monde s'inquiète de la crise alimentaire et que les chefs d'états africains sont venus faire de beaux discours. Bien leur en prenne, car paraît-il les greniers dans les villages sont vides. Sauf, qu'ils refusent de le reconnaître pour ne pas affoler les populations.
Peut-être, s'imaginent-ils que c'est à l'occident de palier à leur manque alors qu'une partie de l'aide internationale continue de finir dans leurs poches ?
Parce qu'en Afrique, la crise alimentaire ne doit pas cacher la corruption rampante qui touche tous les secteurs de l'état. Ils nous réclament du fric, pourquoi ?
Pour sauver leurs populations ? Et, pourquoi, ne le prendraient-ils pas dans leurs comptes en banque. Je suis sûr qu'il y largement de quoi faire !
Heureusement pour eux, les chinois sont là. Eux, au moins, ils ne conditionnent pas leur aide à une moralisation des corps d'état. Ils donnent, point !
Et, d'ailleurs, entre nous, combien de pourcent de cette aide alimentaire sollicitée va disparaître et se retrouver sur les marchés ?
C'est bien l'urgence, mais, l'urgence pour qui ?
Mais, je vous rassure, l'occident ne va pas lâcher l'Afrique même si les européens, comme l'a fait la France ont réduit leur aide. Sauf que, sauf que, comme les stocks ont pris la couleur d'une peau de chagrin, je me demande où ils vont trouver les fournitures alimentaires.
Devront-ils l'acheter au prix fort sur le marché international et ainsi enrichir, en plus, les spéculateurs internationaux en créant des tensions sur les marchés. Car l'aide, vu l'étendue de la crise, devra être massive.
Alléluia, Alléluia, les piranhas finiront par se dévorer entre eux !
Car, je vous le redis, "Où sont les stocks ?"
Et, si vous regardez l'Afrique du Sud, les émeutes racistes contre les étrangers cachent en réalité les futures émeutes de la faim. Et, il n'est pas sûr que le gouvernement en place puisse les contrôler.
Alors, haro sur la spéculation internationale en faisant par exemple comme le suggère Besancenot et Attac, un prélèvement sur les produits de la spéculation internationale ?
Ils ont raison, il y a là des milliards à saisir en ponction fiscale. Des milliards largement suffisants pour sauver la planète.
Mais, naturellement, on ne le fera pas !
Alors, quoi ? Qu'est-ce ? On "wait and see ?"
Après tout, comme dirait quelqu'un de ma connaissance, "s'ils n'ont rien à bouffer, ils n'ont qu'à pas faire d'enfant".
Et, comme disent les chinois, "les tibétains ont droit à deux enfants alors que nous, on a droit à qu'un et lorsque le Tibet nous tombe sur le coin de la tronche. Et, ben, on en a plus du tout !"
Je ne vois pas très bien le rapport, mais, c'est pas grave. De toute façon, le monde perd la boule.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte après vous avoir abandonné pendant deux jours.
Et, n'oubliez pas, "No Passaran !"
René.

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