jeudi 4 juillet 2024

 (Les scientifiques, les spécialistes, les journalistes honnêtes doivent prouver dès maintenant que la pandémie de grippe aviaire est un mensonge fabriqué par la big pharma et les autorités avant que leur injection ne tue ou ne mutile trop de gens. note de rené)


Grippe aviaire : la prochaine pandémie annoncée ?

  1. Campagne de dons Juin 2024

    Chers amis lecteurs, Réseau International est en plein chamboulement. Nous sommes en train de déménager vers un serveur plus puissant et plus sécurisé. Comme vous l’avez certainement constaté, nous rencontrons depuis quelques mois des difficultés de toutes sortes rendant le site difficile d’accès. Nous avions besoin de plus de ressources pour une meilleure fluidité de navigation et, surtout, d’une meilleure protection contre les attaques que nous subissons de manière régulière, avec des pics de demandes de connexion dépassant 1 million en 1-2 heures. Chers amis lecteurs, nous avons besoin de vous plus que jamais pour nous aider à garder RI vivant. Avec vos dons, non seulement nous pourrons continuer à lutter pour une information libre, plurielle et réellement internationale, mais aussi continuer à agrandir notre équipe afin de diversifier notre manière de travailler pour une meilleure couverture des évènements.
    Print Friendly, PDF & Email
    11 340,00 € / 25 000,00 €

Pendant que les Français hésitent encore entre aller se jeter des gros pavés dans la rue ou des petits canons à la plage, nos amis Américains s’occupent de bien plus studieuse façon : ils préparent la prochaine bio-guerre que la nature doit absolument nous livrer avant la fin de l’année. Vous n’êtes pas inquiet car vous ne réalisez pas qu’un virus H5N1 a déjà occasionné une conjonctivite chez un soigneur de bovins du Texas, c’est pourtant suffisant pour que l’Europe achète séance tenante des centaines de milliers de doses de vaccins humains juste uniquement testés sur des furets. Ces produits seraient évidemment vivement recommandés en France, mais par des experts à la réputation pas tellement immaculée (*). Merci à notre chère Hélène Banoun de nous tenir au courant de ce qui se trame en coulisse, un coup on vaccine les canards (**), le lendemain on se méfie des vaches puis à nouveau des porcs ; puisqu’on vous dit qu’on veut juste vous protéger de la conjonctivite… Bonne lecture.

AIMSIB

(*) https://www.aimsib.org/2022/08/21/affaire-cohen-et-lina-lassociation-e3m-cherche-plutot-des-vrais-journalistes
(**) https://www.aimsib.org/2023/10/29/la-nouvelle-danse-macabre-des-canards

*

par Hélène Banoun

Résumé

Il sévit aux USA et en Europe une «campagne d’information» (ou plutôt visant à inquiéter et préparer les populations ?) à propos de la circulation d’un virus de grippe aviaire et sa possible transmission à l’homme. On sait déjà par les agences officielles US et par l’OMS que le risque est très exagéré dans la communication à destination du grand-public. Un vaccin a été acheté en Europe (ainsi qu’aux USA) : il a été approuvé en urgence avec les caractéristiques auxquelles nous devons nous habituer dans l’ère post-Covid (absence de preuve d’efficacité et de sécurité). Au Sénat US, des sénateurs ont posé des questions pertinentes au représentant de la FDA : en sera-t-il de même chez nous ?

Une grippe aviaire annoncée en 2024

Les experts français se font le relais de la campagne d’«information» (ou plutôt visant à inquiéter les populations ?) qui sévit aux USA à propos de la prochaine pandémie annoncée de grippe aviaire. Selon le CDC, un employé d’une laiterie a été contaminé au Texas en avril 2024 et a présenté une légère conjonctivite comme seul symptôme. Un cas précédent au Colorado en 2022 avait présenté de la fatigue pendant quelques jours après avoir été testé positif au virus.1

Des tests PCR sur du lait et sur un écouvillon nasal provenant d’une vache sont revenus positifs pour le virus qui circule actuellement chez les oiseaux.

L’OMS confirme bien que le prétendu décédé de grippe aviaire au Mexique en avril 2024 est bien mort de ses maladies chroniques et pas du virus comme annoncé précédemment. La souche trouvée chez lui n’était en plus pas la souche qui circule chez les oiseaux et il n’a transmis son virus à personne de ses contacts.2

Trois cas de passage à l’homme sont documentés entre 2022 et 2024 ; l’un s’est produit chez un employé travaillant en contact étroit avec des volailles et deux chez des employés de laiterie qui ont développé des symptômes légers3. Le professeur Bruno Lina (qui a été membre du Conseil scientifique gouvernemental pendant la crise Covid et est maintenant membre du COVARS, COmité de Veille et d’Anticipation des Risques sanitaires) affirme que le risque pandémique est réel, bien que le virus trouvé aux USA ne circulerait pas en Europe (sic, voir plus bas).4

Un vaccin autorisé grâce à une procédure accélérée

L’Union européenne a acheté 665 000 doses de vaccin censé prévenir la transmission de la grippe H5N1 à l’homme avec une option pour 40 millions de doses supplémentaires. Il s’agit du vaccin CSL Sequirus commandé par 15 États de l’UE (dont la France).5

Ces doses sont destinées aux personnes en contact étroit avec les animaux infectés, comme les professionnels de l’élevage avicole ou encore les vétérinaires. Pour la Commission européenne à la Santé, le risque est faible. Il s’agit d’un vaccin «classique» comprenant un antigène de la souche circulante actuelle (le H5 du clade 2.3.4.4). Ce vaccin contient l’antigène H5 d’un autre virus que celui qui circule majoritairement chez les oiseaux : celui du H5N ; ces 2 virus appartiennent au même clade 2.3.4.4.6

Contrairement à ce qui est affirmé par le Pr Lina, le clade 2.3.4.4 circule aussi bien en Europe qu’aux USA.

Comme nous en avons maintenant l’habitude, ce vaccin n’a pas été testé sur les humains mais seulement sur les furets ; une surveillance passive de la sécurité du produit sera effectuée en post-approbation. Seules des mesures d’anticorps ont été effectuées sur des furets et aucune preuve de la protection contre la transmission n’est apportée. Et pourtant la presse affirme qu’il est censé prévenir la transmission aux humains !

Ce produit a bénéficié d’une procédure accélérée et l’EMA n’est pas certaine de la qualité et de la stabilité du produit7. Pourtant ce vaccin est développé depuis les années 2000.

Contrairement aux ARNm anti-covid qui font produire la spike contenant le site polybasique de clivage, le virus qui sert à la fabrication du vaccin CSL Sequirus a été modifié génétiquement pour supprimer le site de clivage polybasique des protéines H5 et H7 (pourquoi ce site n’a-t-il pas été supprimé sur la spike des vaccins Covid ?).

Ce vaccin contient l’adjuvant M59 responsable des narcolepsies provoquées par le vaccin Pandemrix contre la grippe de 2009 (lui aussi fabriqué en urgence).

Le prix de ce vaccin est confidentiel ; tout comme le prix du Beyfortus (anticorps monoclonal contre la bronchiolite du nourrisson) qui a été gardé secret pendant plus de 6 mois.

Covid 19, bis repetita ?

Tout ceci nous montre que la Covid-19 a bien ouvert une ère biopolitique nouvelle : approximations des annonces officielles concernant les risques pandémiquessecret des contrats entre les États et les fabricants, approbation en urgence des vaccins et produits prophylactiques, absence d’études cliniques chez l’hommeapprobation seulement sur des données d’immunogénicitépharmacovigilance sous-dimensionnéetests PCR utilisés frauduleusement, etc..

Pour donner une idée de la communication entre experts officiels et personnel politique aux USA, nous avons traduit et retranscrit une partie de l’intervention au Sénat US du représentant de la FDA à ce sujet : les sénateurs US semblent bien informés et posent des questions pertinentes ; on aimerait que ce soit la même chose en France !

La FDA vient de demander une rallonge de 670 millions de $ (sur 5 ans dont 231 millions d’augmentation par rapport à 2024) au Sénat pour se préparer à la prochaine pandémie en 2025 et il s’agit bien de la grippe aviaire. Voici un extrait de la déclaration écrite lue devant le Sénat par le Dr Califf.8

Déclaration de Robert M. Califf, M.D.
Commissioner of Food and Drugs, Food and Drug Administration Devant la sous-commission de l’agriculture, du développement rural, de la Food and Drug Administration et des agences connexes
Commission des crédits, Sénat américain

Extrait

«Renforcer la biodéfense

La pandémie de COVID-19 a également mis en évidence la nécessité de planifier de manière proactive la prochaine urgence de santé publique et de s’assurer que nous disposons des ressources et des capacités nécessaires pour y répondre pleinement (…) La demande de renforcement de la biodéfense pour la FDA dans le budget de l’exercice 2025 comprend 670 millions de dollars de nouvelles ressources obligatoires à dépenser sur cinq ans pour faire avancer les activités visant à mieux préparer la FDA à la prochaine pandémie. Ces ressources contribueront à garantir un niveau adéquat de capacité réglementaire pour répondre rapidement et efficacement à toute pandémie ou menace biologique future en soutenant les efforts de biodéfense de l’agence, tant au niveau national que mondial, en renforçant la capacité de la FDA à fournir des recommandations et des conseils scientifiques en temps opportun aux fabricants qui conçoivent et testent des vaccins. En outre, ce financement permettra d’intensifier la recherche et le développement de diagnostics, d’équipements de protection individuelle (EPI) de nouvelle génération et de technologies de biosurveillance et d’alerte précoce».

Commentaire : La gestion des épidémies est donc encore assimilée à la «biodéfense» ; on glisse subrepticement d’une «urgence de santé publique» à une pandémie comme si les pandémies représentaient les seules urgences de santé publique. Qu’il s’agisse d’un pathogène naturel ou produit par gain de fonction par les USA eux-mêmes ou par un pays supposé ennemi, toute la gestion d’une pandémie est assimilée à la biodéfense et on peut supposer qu’elle sera donc menée conjointement avec le ministère de la Défense.

La FDA rappelle qu’elle entend agir au niveau mondial et pas seulement aux USA : ceci nous rappelle les contrats signés en vertu du PREP-Act avec tous les industriels de la planète qui sont intervenus dans la gestion de la Covid-19.

Après cette lecture, le Dr Califf a répondu aux questions des sénateurs ; voici une transcription résumée de cet échange.

La grippe aviaire est très pathogène et nécessite l’utilisation de l’IA et d’un système informatique très performant. Comme ce virus mute, nous devons nous préparer à l’éventualité d’un virus qui se propage à l’homme.

Il faut renforcer le concept de «One health» (Santé globale) : parce que nous vivons dans un monde où les animaux et les êtres humains sont de plus en plus connectés, et où de plus en plus d’êtres humains vivent à proximité d’exploitations agricoles/d’élevage. Le ministère de l’agriculture est chargé de réglementer les bovins ; la FDA est chargée de la réglementation relative au lait ; et le CDC est chargé de la santé des travailleurs dans les exploitations laitières. Nous devons œuvrer ensemble.

Quand les problèmes ont commencé avec le lait, la FDA a mis en place des programmes de contrôle du lait pour en assurer la sécurité, car des troupeaux étaient infectés, plus de troupeaux que nous ne le pensions. Pour ce qui est du lait avant la phase de pasteurisation, c’est-à-dire le lait cru, il est apparu que quelque 20% de la production de lait semblaient renfermer des fragments de virus. La question était de savoir s’il s’agissait de virus infectieux, ou seulement de fragments de virus morts, problème qui aurait été réglé par la pasteurisation. Comme le principe de la pasteurisation date d’il y a une centaine d’années, nous avions toutes les raisons de croire que ce processus fonctionnerait, ce qui a effectivement été le cas, nous n’avons pas trouvé de virus vivants dans le lait. De nombreux chercheurs du NIH et du département de l’Agriculture à travers le pays et au sein d’universités sont arrivés à la même conclusion.

Cela étant, la FDA et les HHS (Department of Health & Human Services), dans l’éventualité où le virus pourrait se transmettre à l’homme, ont l’obligation de trouver des contre-mesures, de procéder à des essais. Nous devons trouver des anti-viraux et nous devons avoir un vaccin prêt. Nous devons être prêts dans l’éventualité d’une mutation du virus qui se transmettrait à l’homme à une grande échelle. L’accès aux exploitations agricoles n’est pas aisé, car les agriculteurs protègent leur éco-système, à juste titre. Cette coordination montre l’importance du concept de Santé globale.

Le Sénateur Hoeven dit qu’il est déjà arrivé que les virus passent du bétail à l’homme. Robert Califf répond qu’il y a eu un cas, bénin, de conjonctivite. Comme tous les virus, il va et il vient, il circule, donc il faut l’attraper quand la personne est infectée. La vraie inquiétude, c’est de savoir si le virus peut descendre jusqu’aux poumons. En effet, cela s’est déjà produit dans d’autres pays, et le taux de mortalité était de 25%, soit dix fois plus que pour la Covid. Les virus mutent constamment, et nous ne maîtrisons pas leurs mutations. Les mutations permettront-elles une fixation sur les récepteurs situés sur les poumons de l’homme, ce qui risquerait de permettre peut-être la transmission du virus par les voies respiratoires. Aussi devons-nous nous préparer à éviter la propagation du virus, qui a déjà fait le tour du monde plusieurs fois, dans des espèces diverses. Mais ce qui nous inquiète, c’est quand le virus infecte le bétail une première fois, car le bétail est plus proche de l’homme qu’un oiseau par exemple ; et le bétail est également à proximité de porcins et des personnes travaillant dans l’exploitation, ce qui est un souci aux dires des experts. Si l’on prend les contre-mesures pour réduire la propagation du virus, nous réduirons le risque de voir le virus se propager à l’homme, ce pour quoi nous ne sommes pas préparés. Nous visons à avoir un système de surveillance actif sur le lait, afin que le public puisse être sûr que le lait qu’il achète est sain.

Le sénateur Hoeven dit que le virus est déjà passé des oiseaux aux bovins, et veut savoir comment ériger une barrière pour éviter que de là, il ne se propage aux humains. Le Dr Califf répond que malheureusement, il n’est pas possible d’avoir une barrière, mais qu’il existe des éléments de protection en cas d’infection dans les exploitations d’élevage : le bétail ne meurt pas en cas d’infection, le taux de bétail infecté est inférieur à 1% et le bétail s’en sortira ; pour ce qui est des personnes qui travaillent dans ces exploitations, il faut les protéger avec un PPE (personal protective equipment/équipement de protection individuel : il s’agit de gants, de blouses, de couvre-chaussures de protection, de masques, de protections faciales, de lunettes de protection, etc.), comme nous l’avons fait au temps du Covid dans les hôpitaux. Pour ce qui est de l’industrie avicole, nous avons déjà connu ce problème et les équipements de protection ont déjà été utilisés, mais pour ce qui est du bétail c’est nouveau.

Nous savons qu’il y aura des épidémies, ce n’est qu’une question de temps. C’est déjà arrivé en 1918, avec une transmission des oiseaux à l’homme, et il faut nous attendre à ce que ce genre d’épidémie se reproduise, aussi faut-il nous préparer pour savoir y répondre. En effet, nous n’avons pas de «barrière absolue» à l’heure actuelle. Il est très courant que l’on vende nos bovins (vaches) d’un État à l’autre (ou : à l’intérieur d’un État, je ne suis pas sûre), donc il faut chercher à endiguer la contagion et ne pas faire cela en cas de troupeau infecté. Et il faut aussi appliquer les contre-mesures, que nous soyons prêts à les appliquer : anti-viraux, vaccins, anticorps monoclonaux. Ces cas de figure se sont déjà produits par le passé, plus que ce que nous pensons probablement, parce que nous ne disposions pas des éléments de mesure nécessaires à l’époque.

On apprend également de la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority, qui est chargée au Ministère de la Santé US de développer les «contre-mesures» contre les urgences de santé – dont les pandémies – en partenariat avec les industriels9) que le gouvernement a du mal à accéder aux fermes pour tester les vaches et les employés : car ce sont souvent des immigrés clandestins qui y travaillent et qui ne se feront pas tester spontanément ; les fermiers craignent aussi qu’on leur enlève leur personnel et qu’on abatte leur troupeau. Le gouvernement doit donc indemniser les fermiers et donner une assurance maladie aux travailleurs clandestins.

source : AIMSIB


Aucun commentaire: