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samedi 30 septembre 2023
La mégère climatique
Nord de la France, région Picardie
9 heures 35, 9°C dehors, un peu plus de 18°C à l'intérieur, ciel bleu lumineux, soleil qui donne en plein, pas un nuage, pas un chemtrail, pourtant un avion qui trace une traînée très courte et qui se dissout presque aussitôt de vapeur d'eau comme font tout avion normal. Maintenant, il est rare de voir ces avions qui ne font pas de chemtrails. Le gouvernement, en tout cas le premier ministre espagnol actuel, celui qui a légalisé la zoophilie, a reconnu que lee gouvernement américain lui avait demander de faire une campagne d'épandage de chemtrails, sans doute y avait-il un trou dans leur filet de micro-particules porteuses d'ondes. Enfin, bref, la journée s'annonce belle.
13 heures 40, 25°C, ciel bleu lumineux, soleil à fond, pas de nuages, que des chemtrails, partout des traces de chemtrails, petit vent mais dans les branches basses.
19 heures 08, 21°C, ciel bleu emplis de traces de queues de chemtrails étalées, quelques nuages discrets, soleil couchant, pas de vent même à la cime des arbres.
(Je ne sais pourquoi, ils font courir des rumeurs sur des négociations potentielles alors que les USA n'en ont aucunement l'intention, peut-être pour une opération de psy-ops à la con que les médias occidentaux seront chargés de parfaire afin d'accuser la Russie de refuser toute paix et justifier l'envoi d'armes pouvant pouvant frapper méchamment Moscou et Saint Petersburg, sinon, des centrales nucléaires. note de rené)
Les États-Unis vont envoyer des missiles ATACMS à longue portée à l’Ukraine
Au cours du week-end, de nombreux médias ont rapporté que le président Joe Biden avait déclaré à des responsables ukrainiens que les États-Unis enverraient des missiles à longue portée capables de frapper à 300 kilomètres à l’intérieur du territoire russe.
Alors que les frappes ukrainiennes à l’intérieur de la Russie sont quasi quotidiennes, cette décision marque une escalade significative de l’implication directe des États-Unis dans le conflit ukrainien, ouvrant potentiellement la voie au déploiement de forces américaines et de l’OTAN sur le champ de bataille.
Alors que le gouvernement Biden lève tous les derniers freins à son implication directe dans la guerre en Ukraine, l’affirmation de Washington selon laquelle les États-Unis ne sont pas en guerre contre la Russie est de moins en moins crédible.
En mai, le président américain, Joe Biden, a déclaré aux journalistes que les États-Unis «n’allaient pas envoyer à l’Ukraine des systèmes de roquettes pouvant frapper la Russie», ajoutant: «Nous n’encourageons pas l’Ukraine à frapper au-delà de ses frontières et nous ne lui donnons pas les moyens de le faire».
Cette annonce s’inscrit dans le cadre d’un scénario désormais bien connu, dans lequel les États-Unis prennent des mesures d’escalade qui avaient été publiquement exclues. Il s’agit notamment de l’envoi du lanceur de missiles HIMARS, du véhicule de combat Bradley, du char M1 Abrams, des chasseurs F-16 et, à présent, du système de missiles ATACMS.
Depuis le début du conflit, le gouvernement Biden insiste sur le fait que les États-Unis ne sont pas en guerre avec la Russie. En mai 2022, Jen Psaki, alors porte-parole de la Maison-Blanche, avait déclaré lors d’une conférence de presse: «Il ne s’agit pas d’une guerre par procuration. Il s’agit d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’OTAN n’est pas impliquée.»
Mais depuis lors, les États-Unis ont considérablement accru leur implication directe dans le conflit, non seulement en envoyant des armes de plus en plus meurtrières et de plus longue portée, mais aussi en justifiant ouvertement leur utilisation pour attaquer des cibles à l’intérieur de la Russie.
Au début de l’année, les États-Unis ont publiquement approuvé les frappes ukrainiennes en Crimée. «Ce sont des cibles légitimes», a déclaré la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland. «L’Ukraine les frappe. Nous la soutenons.»
Aujourd’hui, ce mandat a été effectivement étendu à l’ensemble de la Russie. Au début du mois, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a publiquement approuvé l’utilisation par l’Ukraine de missiles à longue portée de l’OTAN pour frapper à l’intérieur de la Russie. Il a déclaré qu’il «leur appartient de prendre des décisions sur ce qui peut être le plus efficace lorsqu’il s’agit de restaurer leur intégrité territoriale».
L’ATACMS a une portée de plus 300 kilomètres et est tiré à partir du système de lance-missiles HIMARS. Les États-Unis ont déjà fourni à l’Ukraine des bombes de petit diamètre (GLSDB) d’une portée de 150 kilomètres, tandis que la Grande-Bretagne, alliée des États-Unis au sein de l’OTAN, a envoyé des missiles Storm Shadow, d’une portée de plus de 290 kilomètres.
Le missile Storm Shadow a été utilisé lors de deux grandes frappes aériennes en Crimée ce mois-ci. Le 13 septembre, les missiles ont été utilisés pour détruire un navire de débarquement amphibie russe et un sous-marin qui se trouvaient en cale sèche dans le port de Sébastopol. Un peu plus d’une semaine plus tard, vendredi, l’Ukraine a lancé une attaque massive contre le quartier général de la marine russe en Crimée.
En d’autres termes, les armes de l’OTAN sont utilisées pour mener des frappes sur des cibles russes, chacune pouvant faire des dizaines de victimes parmi l’armée russe.
Au cours du week-end, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est rendu à l’évidence en déclarant que l’OTAN était directement en guerre contre la Russie. «Vous pouvez appeler cela comme vous voulez, mais ils sont directement en guerre contre nous. On peut appeler cela une guerre hybride, mais cela ne change rien à la réalité», a déclaré Lavrov. «Ils sont effectivement engagés dans des hostilités avec nous, en utilisant les Ukrainiens comme chair à canon».
La doctrine militaire russe autorise l’utilisation d’armes nucléaires pour défendre les territoires revendiqués par la Russie, y compris la Crimée.
Face à l’échec de la contre-offensive ukrainienne, les États-Unis renforcent leur implication directe dans la guerre, en encourageant l’Ukraine à mener elle-même des frappes contre la Russie. Mais pour atteindre l’objectif des États-Unis, à savoir infliger une défaite stratégique à la Russie en Ukraine, il faudrait que les troupes de l’OTAN interviennent directement dans le conflit.
De plus en plus d’éléments indiquent que les États-Unis s’orientent dans cette direction. Samedi, le New York Times a fait état de l’existence d’un hôpital militaire américain en Allemagne, financé par le ministère américain de la Défense, qui soigne actuellement plus d’une dizaine de citoyens américains qui se battent en Ukraine.
Le Times rapporte que «l’armée a discrètement commencé à traiter les Américains blessés et les autres combattants évacués d’Ukraine dans son centre médical régional de Landstuhl. Bien que le nombre de blessés soit faible – 14 actuellement – il marque une nouvelle étape notable dans l’implication grandissante des États-Unis dans le conflit».
En juillet, le Pentagone a approuvé la prime de risque pour les troupes américaines servant en Ukraine. La prime de risque est généralement approuvée dans les zones de combat actives, comme lors des guerres du Vietnam, d’Irak et d’Afghanistan.
En novembre dernier, le général de brigade, Pat Ryder, de l’armée de l’air américaine, a reconnu que des troupes du Pentagone étaient déjà déployées en Ukraine. Il a confirmé que ces troupes étaient en fait dispersées dans tout le pays et qu’elles «menaient des inspections en divers endroits pour l’aide à la sécurité».
Foreign Affairs a publié vendredi un article intitulé «Pourquoi les États-Unis devraient-ils envoyer des conseillers militaires en Ukraine» (Why America Should Send Military Advisers to Ukraine) qui constitue l’un des premiers arguments en faveur de l’envoi de troupes américaines supplémentaires en Ukraine.
L’article, dont l’un des auteurs est un lieutenant-colonel américain en service actif, affirme que «Washington devrait donc lever les restrictions strictes sur le nombre de fonctionnaires du gouvernement américain autorisés en Ukraine et commencer à stationner des conseillers militaires dans le pays et dans tout son appareil de défense».
L’article précise que «le déploiement de conseillers militaires est, en fin de compte, l’un des meilleurs moyens pour Washington d’aider Kiev à gagner, surtout si l’on tient compte du coût. Le déploiement de routine d’une force opérationnelle d’un seul bataillon d’une brigade d’assistance des forces de sécurité américaines coûte environ 12 millions de dollars».
Un bataillon comprend jusqu’à 1.000 hommes.
L’article indique ensuite que «les conseillers contribueront, en d’autres termes, au dénouement de la guerre: une Ukraine libre intégrée dans les institutions qui sont à la base de l’Europe».
L’article se poursuit ainsi: «Les conseillers américains pourraient, bien sûr, être attaqués: personne en Ukraine n’est vraiment à l’abri de la Russie. Les experts pourraient également craindre que, si Washington met des bottes sur le terrain, cela conduise invariablement à un engagement militaire sans fin des États-Unis».
En fait, certains éléments indiquent que les forces de l’OTAN sont déjà engagées dans des opérations de combat. Samedi, le radiodiffuseur public russe RIA Novosti a affirmé que les forces russes avaient mis hors d’état de nuire un char Léopard piloté par des forces allemandes, qui se sont identifiées comme des membres de l’armée allemande (Bundeswehr) avant de succomber à leurs blessures.
(Article paru en anglais le 25 septembre 2023)
(L'extrême gauche gerc tourne à la grande farandole. note de rené)
Syriza élit à sa tête Stefanos Kasselakis, banquier chez Goldman Sachs
Ce week-end, Stefanos Kasselakis, ancien cadre du secteur maritime et trader chez Goldman Sachs, a été élu à la tête de Syriza (Coalition de la gauche radicale) en Grèce, en remplacement d’Aléxis Tsípras.
Kasselakis a obtenu près de 57 pour cent des voix des 133.600 membres du parti, avec un taux de participation de plus de 70 pour cent. Il n’avait aucun lien connu avec Syriza avant 2023 et vivait aux États-Unis jusqu’à il y a quelques mois, où, en plus de gérer des entreprises de transport maritime et de travailler pour Goldman Sachs, il s’est porté volontaire pour la campagne des primaires présidentielles de Joe Biden en 2008 et a travaillé au Centre d’études stratégiques et internationales (initiales anglaises CSIS).
Dans une campagne onéreuse sans politique concrète, trois commentaires se détachent.
Premièrement, dans un article d’opinion publié en juillet, il a déclaré que sa participation soudaine à la politique grecque était «un bref intermède entre deux chapitres de ma carrière d’homme d’affaires».
Deuxièmement, il était mieux placé pour battre le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en raison de ses «meilleures connaissances de l’anglais, de la finance et des affaires».
Troisièmement, Syriza devait «copier la formule américaine dès que possible» en construisant un parti de type Démocrate «à grande tente».
Parmi ceux qui ont félicité le nouveau leader on trouve le gouvernement grec de droite Nouvelle Démocratie (ND) ; son porte-parole Pavlos Marinakis a salué «une opposition sérieuse et crédible, avec Syriza qui emprunte une voie plus réaliste».
L’ancien député de la ND, Evangelos Antonaros, qui s’est présenté pour Syriza aux élections de mai dernier à la demande de Tsípras, a déclaré: «Nous soutenons Kasselakis parce qu’il veut rapprocher le parti du centre, le terrain que Syriza a perdu lors des dernières élections».
(Le consommateur redevient le décideur. note de rené)
Après avoir remplacé ses auteurs par des IA, l'action de BuzzFeed s'effondre
L'IA qui détruit des emplois est déjà une réalité. Mais pour une fois, ce sont bien les cadres qui ont pris la décision de l'utiliser qui pourraient en faire les frais.
Au début de l'année, BuzzFeed a suivi la tendance d'à peu près la totalité des entreprises de la tech, en licenciant des centaines d'employés. Pour beaucoup d'entre eux, le remplacement semblait tout trouvé sous la forme de l'émergence d'une technologie dont vous avez peut-être entendu parler, l'intelligence artificielle. Si la nouvelle de l'utilisation de l'IA par BuzzFeed a initialement plu à ses investisseurs, en quadruplant la valeur de son action, ces derniers ont largement eu le temps de changer d'avis depuis.
Et de fait, il se trouve que les quiz générés automatiquement par BuzzFeed ne rencontrent pas vraiment le succès escompté, plongeant la valeur de l'entreprise à son plus bas depuis son entrée en Bourse. Si l'IA n'est pas la seule raison derrière l'interminable chute de BuzzFeed, elle ne l'a certainement pas ralentie.
Il aurait peut-être fallu faire des tests avant
Comme à chaque fois qu'un patron annonce son intention d'intégrer l'intelligence artificielle à ses produits, le P.-D.G. de BuzzFeed Jonah Peretti avait initialement présenté ce changement comme un outil au service de ses employés. Et comme à chaque fois, nombreux parmi ces derniers ont finalement été invités à faire leurs cartons.
Rapidement, l'IA s'est mise à produire une infinité de quiz (quelle chanson de Katy Perry ou quelle sauce de kebab êtes-vous ?), sans salaire ni intention de se syndiquer, une aubaine pour le patron. Mais, en plus de ces tests ouvertement écrits par IA, le site a également généré d'innombrables autres articles médiocres et répétitifs, et des guides de voyages de piètre qualité.
Au regard du temps moyen passé par les utilisateurs sur les posts ainsi générés, il semble toutefois que ceux-ci s'y intéressent davantage que ceux écrits par des humains. C'est du moins la version de Peretti, qui oublie de mentionner que ce temps moyen inclut le fait que les utilisateurs doivent eux-mêmes remplir des prompts pour obtenir des résultats de la part de l'IA, ce qui prend plusieurs minutes.
Mais la fièvre de l'IA commence déjà à redescendre, tout comme le cours de l'action de BuzzFeed qui, à 0,31 dollar alors qu'elle s'approchait des 4 dollars après l'annonce de l'intégration de l'IA, n'a jamais été aussi bas. Au point que si l'entreprise ne parvient pas à rectifier le tir d'ici la fin de l'année, elle pourrait tout simplement sortir de l'indice Nasdaq.
Pour être honnête, la chute de BuzzFeed n'est pas due à l'IA. Pas seulement, en tout cas, car sa valorisation n'a presque connu que la baisse depuis que l'entreprise est entrée en Bourse en 2021. Elle a dû gérer la baisse des revenus publicitaires sur Internet en 2022, notamment en cause dans l'écart de 200 millions de dollars entre ses revenus et ses prévisions sur cette année. Et même avant cela, elle a souffert comme tous les sites d'entertainment des changements d'algorithmes de réseaux sociaux sur lesquels elle n'a aucun contrôle et qui peuvent diviser son audience du jour au lendemain.
L'IA n'a certes pas poussé BuzzFeed dans le ravin, mais elle n'a rien fait pour ralentir sa chute non plus. Les textes et quiz ainsi générés ne sont pas uniquement médiocres et impersonnels, l'outil lui-même ne semble pas au point. L'un de ces générateurs permettant de créer des recettes fait par exemple ce qu'il veut, ignorant complètement les demandes et conditions des prompts des utilisateurs.
Un juge new-yorkais a rejeté, jeudi, les demandes d'Uber, DoorDash et Grubhub, qui s'opposaient à une loi locale qui sera finalement appliquée, fixant un salaire minimum pour les livreurs de ces plateformes.
La ville de New York fait un pas de géant vers l'amélioration des conditions de travail des livreurs de repas. En juin, elle avait annoncé la mise en place d'un salaire minimum horaire de 17,96 dollars pour les livreurs des plateformes comme Uber Eats, une décision majeure depuis contestée en justice par les acteurs du secteur, qui ont essuyé jeudi 28 septembre une défaite cuisante. De quoi remettre en cause le modèle économique des entreprises de livraison ?
New York franchit le pas et obtient gain de cause en justice face aux géants de la livraison de repas
Trois des principales applications de livraison de repas, Uber Eats que l'on connaît, mais aussi DoodDash et Grubhub, ont donc échoué dans leur tentative de bloquer la mise en place d'un salaire minimum pour les livreurs de la Grosse Pomme.
La décision, prise par la Cour suprême de l'État de New York, vise à garantir un revenu décent et une certaine sécurité pour les quelque 60 000 livreurs à vélo des plateformes de livraisons de repas, devenus essentiels pendant la pandémie de COVID-19.
La ville de New York a pris cette décision après une longue période d'étude et de consultation du marché. En juin 2023, elle avait ainsi annoncé un salaire minimum horaire de 17,96 dollars pour les livreurs, devant progressivement augmenter jusqu'à 19,96 dollars en 2025. Le revenu sera qui plus est ajusté selon l'inflation, ce qui renforcera d'autant plus la stabilité financière à long terme de ces petites mains de l'empire de la livraison.
De meilleurs droits et avantages (mérités) pour les livreurs, mais un modèle économique qui pose question
Pour New York, cette décision marque une première aux États-Unis pour la livraison de repas. Elle soulève surtout des questions essentielles sur le modèle de la « gig economy ». Les plateformes ont en effet construit leur modèle économique et leur réussite sur le dos de travailleurs qui ne bénéficient pas d'avantages associés à un statut de salarié. À New York, les livreurs sont souvent issus de pays d'Amérique latine et sont surnommés les « deliveristas ».
Malgré les efforts et le lobbying des acteurs de la livraison pour contester cette mesure en justice, celle-ci a été maintenue. DoodDash a d'ailleurs réagi et évoqué « un résultat extrêmement décevant », évoquant d'ores et déjà de probables hausses de coûts pour les New-yorkais. Uber et les autres sociétés plaignantes ont la possibilité de faire appel.
En France, un modèle hybride a été trouvé pour les chauffeurs de VTC, avec la garantie d'un revenu minimum par trajet. Mais si la mesure américaine venait à être appliquée sur l'ensemble des États-Unis et sur ses autres principaux marchés, parmi lesquels l'Hexagone, qui sait alors quel serait l'avenir de ces géants de la livraison et du service ? New York est en tout cas à chaque fois pionnière en la matière. La ville avait déjà marqué l'histoire en imposant un salaire minimum aux applications de VTC Uber et Lyft en 2018, une première à l'époque.
Une interface simple pour accélérer le processus de commande
Une large variété de restaurants répertoriés dans l'app
Un suivi de commande ultraprécis
Uber Eats: Food Delivery est une application du groupe Uber Technologies Inc. proposant un service de livraison de repas à domicile ou à emporter dans plus de 700 villes à travers le monde, dont les plus grandes villes de France. Avec un concept simple et plaisant ainsi qu'une interface facile d'utilisation, Uber Eats compte indéniablement de nombreux utilisateurs au quotidien.
Jais-Chat est un modèle de langage en arabe qui parvient à faire de l'ombre à certains gros poissons de l'industrie.
Vous avez forcément déjà entendu parler de ChatGPT, mais connaissez-vous son concurrent Jais-Chat ? Baptisée d'après le nom d'une montagne située aux Émirats arabes unis, cet agent conversationnel boosté à l'IA s'impose comme la référence du genre en langue arabe.
Meilleur que Llama 2 et Bloomz
Ce chatbot est l'œuvre de la société américaine Cerebras Systems, spécialisée en intelligence artificielle, en collaboration avec Inception, une filiale du groupe d'investissement G42 appartenant à Abu Dhabi.
Jais-Chat impressionne par ses performances très au-dessus de la moyenne. Son modèle de langage a réussi à battre ceux qui sont considérés comme des pointures du domaine dans différents tests, comme les questionnaires à choix multiples de l'Université de Californie à Berkeley et le HellaSwag de l'Institut Allen.
Jais-chat a notamment surpassé le modèle linguistique Llama 2 développé par Meta, populaire chez les développeurs, car open source contrairement au GPT-4 d'OpenAI dont les API sont payantes. Autre référence des modèles de langage open source, Bloomz a également dû s'incliner face à Jais-Chat.
Pour arriver à ces résultats, Cerebras et Inception ont fait le choix de limiter Jais-Chat à deux langues : l'anglais et l'arabe. L'ensemble de données sur lequel il s'est entraîné est composé à 29 % d'arabe, 59 % d'anglais et 12 % de code.
Avec 13 milliards de paramètres, le modèle est loin des 175 milliards de GPT-3, mais parvient tout de même à tirer son épingle du jeu grâce à une base de données soigneusement sélectionnée et à la limitation à deux langues.
« Ce qui était intéressant, c'est que l'arabe améliorait aussi l'anglais », explique Andrew Feldman, co-fondateur et PDG de Cerebras, lors d'un entretien accordé à ZDNET. « Nous avons fini par obtenir un modèle aussi performant que Llama en anglais, bien que nous l'ayons entraîné sur environ un dixième des données », fait-il savoir.
L'anglais domine le Web, et donc les modèles de langage
Il est possible d'écrire les prompts dans Jais-Chat aussi bien en anglais qu'en arabe, et le chatbot peut répondre également dans ces deux langues. L'utilisateur peut par exemple écrire en anglais, mais préciser qu'il souhaite une réponse en arabe.
« Nous donnons à 400 millions d'arabophones une voix dans l'IA. C'est cela de démocratiser l'IA. C'est la langue principale de 25 pays », déclare Andrew Feldman, qui tacle ainsi gentiment les autres entreprises qui parlent de démocratiser l'IA, mais qui se copient toutes les unes les autres.
L'anglais est largement privilégié par les IA génératives. « Les plus grands ensembles de données reposent sur le scraping de l'Internet, et celui-ci est principalement en anglais », regrette Andrew Feldman. Une étude de Meta publiée en 2022 indiquait que 63,7 % des sites web sont en langue anglaise, alors que seuls 25,9 % des internautes la parlent.
Pour obtenir de meilleures performances dans les autres langues, les modèles de langage vont devoir changer de stratégie.
Créé par OpenAI, ChatGPT est un chatbot avancé propulsé par le modèle linguistique de dernière génération GPT-4. En exploitant des technologies d'apprentissage en profondeur et d'intelligence artificielle, ce chatbot a la capacité de déchiffrer et de comprendre les demandes des utilisateurs. Grâce à son habileté à générer du texte de manière ingénieuse, ChatGPT offre des réponses adaptées et pertinentes, garantissant une interaction de chat fluide et une expérience utilisateur optimisée.