jeudi 2 février 2023

 

Vaccination des 5-11 ans : les petits Américains deviennent des cobayes pour le reste du monde


girl getting vaccine

Un comité consultatif a donné son feu vert à Pfizer pour injecter les plus jeunes aux Etats-Unis. En Europe, on se prépare froidement à observer cette expérience grandeur nature avant de décider.









En Europe, où une certaine réticence des parents est attendue, on se prépare froidement à observer les conséquences de cette décision sur les futurs jeunes vaccinés :

« La vaccination de millions d’enfants aux Etats-Unis aura donc valeur de test pour les autres pays: elle permettra de repérer d’éventuels effets indésirables qui pourraient être passés inaperçus durant les essais de Pfizer », pouvait-on lire dans le communiqué de l’Agence France Presse (AFP) le 9 octobre dernier.

« On a tout intérêt à ne pas se précipiter… »

Une attitude – qu’on a du mal à ne pas qualifier de cynique – assumée aussi par l’épidémiologiste Arnaud Fontanet dans le même communiqué :

«On a tout intérêt à ne pas se précipiter et à regarder les données qui sortiront de la vaccination à large échelle aux Etats-Unis. Sur la base de ces données, on pourra connaître la balance bénéfice-risque pour les enfants.»

Selon lui, la vaccination dans cette tranche d’âge pourrrait se justifier davantage aux Etats-Unis, où les enfants sont plus à risque, notamment en raison des problèmes d’obésité.

Fuite en avant malgré une étude frauduleuse et la forte immunité naturelle des enfants

Collision intéressante de l’actualité, CovidHub publiait hier la dénonciation d’une fraude scientifique massive, liée à la dernière étude de Pfizer, sur laquelle se basent pourtant les gouvernements pour valider leurs campagnes de vaccination.

Ainsi, malgré aussi l’immunité naturelle forte des enfants, décortiquée et prouvée récemment par une étude allemande, les gouvernements semblent vouloir persister dans leur fuite en avant vaccinale.

Qu’en est-il ailleurs ?

Rares sont les pays qui se sont aventurés sur le terrain de la vaccination des plus jeunes. L’AFP les a répertoriés, toujours dans son communiqué du 9 octobre :

  • La Chine utilise Sinovac dès 3 ans
  • Israël a ouvert la vaccination avec Pfizer dès juillet aux 5-11 ans considérés comme « à risque »
  • Cuba injecte les 2-11 ans depuis septembre avec ses vaccins nationaux Abdala et Soberana
  • Le Cambodge vaccine dès 6 ans avec le vaccin chinois Sinovac
  • Le Venezuela vaccine les 3-18 ans depuis octobre
  • Les Emirats arabes unis vaccinent les 3-17 ans depuis début août avec le vaccin chinois Sinopharm
  • Des essais cliniques de Sinovac sont en cours sur 14’000 enfants âgés de 6 mois à 17 ans au Chili, au Kenya, en Malaisie, aux Philippines et en Afrique du Sud.

Sources :

Le Matin : Vaccin pour les 5-11 ans : « On a tout intérêt à ne pas se précipiter »

Le Matin (avec AFP) : Aux Etats-Unis, le vaccin Pfizer recommandé pour les 5-11 ans


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