(Bon, posons la question comme cela, "Combien d'américains vont se retrouver à la rue gavés d'opioïdes pour qu'ils ferment leur gueule ?" Rappelez-vous la crise de 1929 aux States qui a ruiné des milliers d'agriculteurs qui se sont retrouvés sur les routes avec leur famille et qui ont fini comme travailleurs agricoles sur les domaines de l'agro-business naissant grâce à cette crise ou ont nourris les emplois des nouvelles usines à la chaîne du fordisme. note de rené)
Les Américains ont accumulé 25 milliards de dollars supplémentaires de dettes à la consommation
Les consommateurs américains continuent de s’endetter davantage tandis qu’ils essaient de faire face en parallèle à la hausse des prix en utilisant leurs cartes de crédit. Les Américains ont accumulé 25 milliards de dollars supplémentaires, ce qui constitue un niveau record d’endettement en septembre, selon les dernières données de la Réserve fédérale .
Dans l’ensemble, la dette des consommateurs a augmenté de 6,4 % pour atteindre un montant total de 4700 milliards de dollars en septembre.
Les chiffres de la dette à la consommation de la Réserve fédérale incluent la dette sur les cartes de crédit, les prêts étudiants et les prêts automobiles, mais ne tiennent pas compte de la dette hypothécaire. Lorsque vous incluez les prêts hypothécaires, les consommateurs américains sont ensevelis sous plus de 16 000 milliards de dollars de dettes.
La croissance de la dette des consommateurs s’est un peu ralentie par rapport à son rythme fulgurant du mois d’août, mais comme l’a expliqué un analyste à CNN , « En période économique normale, ce serait un énorme bond en avant. »
Mais ce ne sont pas des temps économiques « normaux ». Les Américains sont confrontés à une augmentation des prix chaque mois et rien n’indique que l’inflation est sur le point de diminuer. Comme l’a dit CNN, « Cette inflation élevée jamais observée depuis des décennies a pesé lourdement sur les Américains, impactant sévèrement les salaires et obligeant les consommateurs à compter davantage sur les cartes de crédit et l’épargne ».
Sur une base annuelle, les gains horaires moyens réels ont diminué de 3,0 % de septembre 2021 à septembre 2022 (désaisonnalisé). Il s’agissait du 18ème mois consécutif de baisse des salaires réels sur une base annuelle.
Les Américains utilisent énormément leurs cartes e crédit pour tenter de joindre les deux bouts en ces temps inflationnistes. Le crédit revolving, reflétant principalement les dettes sur les cartes de crédit, a encore augmenté de 8,4 milliards de dollars en septembre. Avec cette augmentation de 8,7 %, les Américains doivent désormais un peu plus de 1160 milliards de dollars de dettes sur les cartes de crédit.
Pour mettre l’augmentation en perspective, l’augmentation annuelle en 2019, avant la pandémie, était de 3,6 %. Il est assez clair qu’avec l’argent de relance disparu depuis longtemps maintenant, les Américains se sont tournés vers l’utilisation des cartes de crédit pour tenter de joindre les deux bouts alors que les prix continuent de monter en flèche.
Parallèlement, les taux d’intérêt moyens des cartes de crédit ont éclipsé le record de 17,87 % établi en avril 2019. Les taux annuels moyens en pourcentage (TAEG) s’élèvent actuellement à 18,77 %. C’est en hausse par rapport à 18,45% il y a à peine un mois.
Encore une mauvaise nouvelle pour les personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts : il devient de plus en plus difficile d’obtenir une nouvelle carte de crédit.
« Ce que nous constatons est généralement un retrait des prêteurs en ce qui concerne les personnes ayant un crédit moins qu’excellent », a déclaré l’analyste à CNN. « Quand c’est plus difficile pour les gens qui ont vraiment besoin d’obtenir du crédit, et quand les gens qui peuvent en obtenir peuvent ne pas se sentir confiants de vouloir dépenser autant, alors vous pouvez voir la croissance de la dette de carte de crédit ralentir un peu. »
Et il semble que la Fed n’ait pas fini d’augmenter les taux d’intérêt. C’est une mauvaise nouvelle pour les Américains qui dépendent du crédit pour payer leurs factures. Avec la hausse des taux d’intérêt, les Américains paient des frais d’intérêt de plus en plus élevés chaque mois avec des paiements minimums en hausse. Avec chaque augmentation des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, le coût d’emprunt augmentera davantage, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les consommateurs américains.
Le crédit non renouvelable, y compris les prêts automobiles et les prêts étudiants, a augmenté de 16,6 milliards de dollars, soit une hausse de 5,7 %, et ce malgré la suppression des prêts étudiants. Le total des crédits non renouvelables s’élève désormais à 3540 milliards de dollars.
Il est assez clair que les Américains souffrent d’un endettement croissant, ainsi que d’une hausse des prix. Selon un récent rapport de LendingTree, 32 % des Américains ont connu un retard de paiement au cours des six derniers mois, et 61 % ont déclaré que c’était parce qu’ils n’avaient plus d’argent en poche pour couvrir le coût.
En résumé, les Américains continuent d’emprunter à un taux excessif parce qu’ils n’ont pas d’autre moyen pour tenter de joindre les deux bouts. Les gens n’augmentent pas leur solde Visa mois après mois pour faire leurs courses alors qu’ils sont dans une situation financière « très solide ». Les chèques de relance ont disparu depuis longtemps. L’épargne s’épuise. La personne moyenne n’a d’autre choix que de retirer toujours plus d’argent en utilisant sa carte de crédit. Bien sûr, ce n’est pas une situation tenable dans le temps. Une carte de crédit a cette chose gênante appelée une limite.
Source: schiffgold.com
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