« Inflation. La peur gagne Wall-Street qui plonge de 4 % et peine à se redresser ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Comme vous le savez, l’inflation était « transitoire » le terme le plus snob de l’année pour dire « temporaire » en langage de banquier central.
Lorsque je disais que ce ne serait pas temporaire, on me disait que je ne pouvais pas avoir raison contre l’analyse des banques centrales.
C’était oublier que de mon grenier je peux plus facilement dire la vérité que Christine Lagarde de sa tour de contrôle monétaire à Francfort du haut de sa BCE. Et c’est normal.
Je suis payé par mes lecteurs pour dire la vérité. Christine Lagarde comme Bruno le Maire sont payés pour assurer la stabilité monétaire ou économique.
Il faut bien comprendre l’objectif des uns et des autres pour mieux comprendre ce qu’ils disent ou… pas !
Résultat, la peur gagne Wall-Street.
Ho, rassurez-vous, pour le moment ce n’est pas un krach, c’est un coup de semonce. Un avertissement.
Ce sont juste les marchés qui commencent à trembloter en se rendant compte de la mauvaise situation dans laquelle ils se trouvent.
Le Dow Jones a chuté de près de 4 %, contre 5 % pour le Nasdaq mardi et peinaient à se redresser hier mercredi alors que l’inflation « semble s’ancrer dans l’alimentation » !
Hahahahahahaha.
Finalement l’inflation ne serait pas transitoire est c’est une grande découverte pour les marchés !
« C’est la pire journée sur les marchés américains depuis juin 2020. La Bourse de New York a terminé en forte baisse mardi, sur un marché catastrophé par un indicateur d’inflation américain plus élevé que prévu, qui a douché l’optimisme des derniers jours et laisse présager d’une hausse des taux encore plus brutale que prévu. Le Dow Jones a chuté de 3,94 %, l’indice Nasdaq, de 5,16 %, et l’indice élargi S & P 500 de 4,32 %. « C’était une journée de dingue », a commenté Greg Bassuk, d’AXS Investments.
Les indices ont été précipités dans le rouge par la publication de l’indice de prix CPI qui a révélé une légère hausse de 0,1 % des prix en août, contre une baisse de 0,1 % attendue par les économistes. Sur un an, l’inflation ralentit à 8,3 %, mais moins que les 8,0 % anticipés par le marché ».
Les marchés pensent encore que l’inflation ne sera pas si terrible que cela, et que les banques centrales, la BCE comme la FED ne pourront pas monter les taux à des niveaux élevés.
« Pour Edward Moya, d’Oanda, les investisseurs craignent « d’avoir été trop optimistes en prévoyant la fin du cycle de resserrement monétaire de la Fed » (banque centrale américaine). « Le marché voit l’inflation aller dans le mauvais sens, ce qui forcerait la Fed à maintenir sa posture offensive, voire même à aller encore plus loin », a observé Quincy Krosby, de LPL Financial. »
Sur les marchés, la réflexion est assez binaire. Si inflation trop forte alors la FED va monter les taux.
Si les taux montent encore ce n’est pas bon pour les actions, pour les investissements des entreprises, pour la consommation, et pas meilleur pour les dettes à taux variables.
Donc… baisse des bénéfices.
Donc… baisse du cours des actions.
« Le marché s’inquiète à l’idée que la Fed ne nous entraîne dans une récession ou ne grippe le système en le privant de liquidité », a relevé Quincy Krosby.
En outre, les opérateurs ont vu dans le rapport de mardi des signes que l’inflation était ancrée dans l’économie américaine, notamment les prix de l’alimentation. « Le problème c’est de savoir à quel point ces prix élevés vont peser sur l’économie réelle et les consommateurs », a estimé Greg Bassuk, au point d’écraser la demande, qui sera aussi pénalisée par le durcissement des conditions de crédit et de financement. »
Ce sont les banques centrales qui décident des crises !
Et les banques centrales ont été très claires ces derniers mois. La FED, comme la BCE ont expliqué qu’il valait mieux une récession qu’une inflation qui s’installe.
Les banques centrales ont donc décidé d’une nouvelle crise.
Pour le moment et jusqu’à présent, les marchés n’ont pas voulu y croire car ils pensent que les possibilités de hausse de taux sont limitées.
Ils se trompent en réalité.
Les banques centrales vont monter les taux ! Je vais vous expliquer ça en détail pour les abonnés à la lettre stratégies. Je suis en train de vous préparer une note sur ce sujet.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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