lundi 5 septembre 2022

 note existentielle

Avant d'oublier, j'ai aperçu dans le bois à côté de chez moi, à 80 kilomètres de la frontière belge, pour la première fois une guêpe asiatique, un machin qui doit faire quatre ou cinq centimètres d'envergure.

Personnellement j'ai été pique huit fois par un frelon asiatique, heureusement le même car le venin s'estompe au fur à mesure des piqûres.

Le première piqûre m'a mis par terre, mes poumons se sont transformés en une espèce d'enclume incroyablement lourde à travers laquelle ma respiration a cherché son chemin avec d'énormes difficultés. Je me suis vu mourir.

Après, les autres piqûres étaient douloureuses, mais supportables jusqu'à ce que la bestiole n'ait plus de force et que je l'écrase avec rage. Peut-être est-ce l'adrénaline, la colère, qui m'a permis de retrouver ma respiration, je ne sais pas vraiment.

Alors j'imagine parfaitement ce que la piqûre d'une guêpe asiatique peut provoquer.

rené

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