Arabie Saoudite
Avec la chute du baril, le royaume tousse. Il y a 2 ans, le prince héritier Mohammed bin Salman avait introduit une TVA de 5%. Elle va grimper à 15% dès le mois de juillet.
Les fonctionnaires vont également voir disparaître des aides financières histoire de réduire de $ 26,6 milliards le budget de l’État. Le secteur public emploie le plus grand nombre de nationaux et les salaires représentent le 50% du budget de l’État. Le département militaire pourrait également se serrer la ceinture.
Neon, la ville du future au bord de la Mer Rouge, pourrait passer aux oubliettes d’autant que les 500 milliards $ restent à trouver.
Pour se conformer aux quotas de l’OPEP, l’Arabie Saoudite devrait extraire 7,5 millions b/j. En juin, soit une baisse de 4 millions b/j.
Avec des ventes de 51,4 milliards $, Saudi Aramco annonce une baisse de 25% de ses revenus pour le premier trimestre avec un bénéfice de seulement 16,7 milliards $ contre 22,2 en 2019. Avant le coronavirus, la compagnie pétrolière nationale avait prévu de distribuer pour 75 milliards $ de dividendes cette année. L'objectif semble s'éloigner. Dans la foulée, elle va diminuer ces investissements d’extractions de 33 à 25 milliards $.
Ryad continue de vendre son pétrole en Asie avec un rabais de 5,9$ le baril pour une livraison en juin. L’objectif est de prendre des parts de marché à la Russie et aux autres concurrents.
La Chine a augmenté ses importations de pétrole d’Arabie Saoudite. Là aussi, cela sent les rabais.
Pour le nord-est de l’Europe, un marché important pour la Russie, l’Arabie Saoudite propose son pétrole avec un rabais de 3,7$ le baril.
source 2000 Watts.org
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