samedi 4 janvier 2020

(Ils sont déjà en Arabie Saoudite, ils n'ont pas besoin de s'approcher de la frontière, ils y sont déjà. note de rené)

3 500 soldats et leur artillerie lourde s'approchent de la frontière irakienne

Publié par wikistrike.com sur 4 Janvier 2020, 10:25am
3 500 soldats et leur artillerie lourde s'approchent de la frontière irakienne
Après la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine vendredi 3 janvier en Irak, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient déployer 3 000 à 3 500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient pour y renforcer la sécurité des positions américaines.
Les États-Unis vont envoyer des renforts au Moyen-Orient après la mort vendredi 3 janvier en Irak dans une frappe américaine d’un puissant général iranien, Qassem Soleimani, que Téhéran a promis de venger. Une escalade qui fait craindre un conflit ouvert entre les deux pays ennemis.
Washington va déployer 3 000 à 3 500 soldats supplémentaires dans la région pour y renforcer la sécurité des positions américaines, a indiqué un haut responsable du Pentagone.
L’Irak a dit redouter une guerre dévastatrice sur son sol après le raid inédit qui a tué l’homme-clé de l’influence iranienne au Moyen-Orient et son premier lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, ces paramilitaires irakiens majoritairement pro-iraniens.
Une frappe ordonnée par Donald Trump
La frappe, qui a suscité des réactions inquiètes à travers le monde, a été ordonnée par le président américain Donald Trump après une attaque mardi des partisans et des combattants du Hachd contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad.
C’est le tir de précision d’un drone, a indiqué un responsable militaire américain, qui a pulvérisé en pleine nuit les deux véhicules à bord desquels se trouvaient Soleimani et Al-Mouhandis, à la sortie de l’aéroport international de Bagdad.
Qassem Soleimani, chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures d’Iran, est mort sur le coup, tout comme Al-Mouhandis, homme de l’Iran à Bagdad et ennemi numéro un en Irak des États-Unis depuis des décennies. En tout, dix personnes sont mortes selon le Hachd.
Les ressortissants américains appelés à quitter l’Irak 
 « Soleimani aurait dû être tué il y a des années ! » , a tweeté Donald Trump, affirmant que le général iranien avait tué ou grièvement blessé des milliers d’Américains sur une longue période et prévoyait d’en tuer beaucoup d’autres. Son secrétaire d’État Mike Pompeo a affirmé que Soleimani préparait une action d’envergure menaçant des centaines de vies américaines. Les États-Unis ont par ailleurs appelé leurs ressortissants à quitter l’Irak immédiatement.
 
Il s’agit de la plus importante opération de “décapitation” jamais menée par les États-Unis, plus que celles ayant tué Abou Bakr al-Baghdadi ou Oussama ben Laden, les chefs des groupes jihadistes État islamique et Al-Qaïda, a commenté Phillip Smyth, spécialiste américain.
Les réactions ont été à la mesure du choc en Irak et en Iran, où Soleimani, 62 ans, était perçu comme intouchable. L’Amérique doit savoir que son attaque criminelle contre le général Soleimani a été sa plus grave erreur […] Ces criminels subiront une dure vengeance au bon endroit et au bon moment , a averti le Conseil suprême de la sécurité nationale, la plus haute instance sécuritaire d’Iran.
Trois jours de deuil en Iran
Le guide suprême iranien Ali Khamenei et le président Hassan Rohani ont eux aussi appelé à venger celui qui était considéré comme un adversaire redouté des États-Unis. L’Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle , a menacé Hassan Rohani, alors que les autorités iraniennes ont rapidement annoncé un successeur à Soleimani, Esmaïl Qaani. Trois jours de deuil ont été décrétés en Iran, où des dizaines de milliers de personnes ont manifesté aux cris de Mort à l’Amérique.
Téhéran n’a pas évoqué les détails du rapatriement du corps de Soleimani. Le Hachd a annoncé qu’Al-Mouhandis serait enterré samedi dans la ville sainte de Najaf (sud) après une cérémonie à Bagdad.
Les commandants du Hachd ont appelé leurs combattants à se tenir prêts. Il faut, a exhorté Hadi al-Ameri, serrer les rangs pour bouter les troupes étrangères hors d’Irak.
Un bombardement en représailles 
Le Parlement irakien doit se réunir dimanche et pourrait dénoncer l’accord irako-américain qui encadre la présence de 5 200 soldats américains sur le sol irakien.
Le turbulent leader chiite irakien Moqtada Sadr a réactivé l’Armée du Mehdi, sa milice dissoute après avoir harcelé l’occupant américain en Irak (2003-2011). Au Liban, le Hezbollah pro-iranien a promis un juste châtiment aux assassins. Et au Yémen, les rebelles Houthis, soutenus par Téhéran, ont appelé à des représailles rapides.
L’assaut de l’ambassade américaine à Bagdad, qui a ravivé pour Washington le traumatisme de la prise d’otages à l’ambassade de Téhéran en 1979, a eu lieu deux jours après un bombardement américain meurtrier d’une base d’une faction du Hachd en Irak. Ce bombardement était en représailles à des attaques à la roquette contre des installations abritant des Américains en Irak, dont l’une, attribuée par Washington aux paramilitaires pro-iraniens, a tué le 27 décembre un sous-traitant américain.

Aucun commentaire: