(Trop fort l'Oms, ils se sont trompés et font plonger les bourses. note de rené)
Coronavirus: l'OMS admet une erreur, les Bourses mondiales plongent
Les investisseurs s'inquiètent de la propagation du coronavirus chinois et de son impact possible sur l'économie mondiale
Paris, New York, Londres, Tokyo... Aucun des grands indices boursiers n'a échappé ce lundi aux inquiétudes liées à la propagation du coronavirus chinois, qui a déjà fait plus de 80 victimes. Des inquiétudes encore renforcées par un communiqué de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a relevé le niveau de menace à "élevé", admettant avoir fait une "erreur de formulation" dans ses précédents rapports.
A la clôture, le CAC40 a ainsi perdu 2,68%, repassant très nettement sous la barre des 6.000 points. Et même sous celle des 5.900 points. Les secteurs exposés à la Chine, au tourisme, aux loisirs et aux transports ont été frappés de plein fouet. Les valeurs du luxe ont fortement chuté: -3,68% pour LVMH, -3,61% pour Kering et -4,30% pour Hermès. Le groupe hotelier Accor a reculé de 3,48%. Et le sidérurgiste ArcelorMittal, valeur très sensible à la Chine et à la croissance, a abandonné 3,90%
A Francfort, le DAX a reculé de 2,67%. Et le FTSE-100 londonien chutait de 2,34% juste avec la fermeture des échanges. Peu tôt dans la journée, à la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei avait dévissé de plus de 2%. A New York, le S&P 500 perdait 1,5% à la mi-séance. Les marchés de Chine continentale, de Hong Kong, de Corée du sud et d'Australie sont fermés ce lundi.
"Les investisseurs s'interrogent sur l'impact économique réel de la crise sanitaire en Chine et sur les effets collatéraux qu'elle aura pour l'économie mondiale qui est en phase de rebond en ce début de premier trimestre. Les prochains chiffres chinois seront à scruter de très près", indique Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
"D'un point de vue de pure perspective de marché, le coronavirus pourrait servir d'excuse pour calmer les ardeurs du marché qui a grimpé rapidement depuis des mois", note pour sa part Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
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