(Ce qui retient la Chine est les States en embuscade pour lui imposer des sanctions internationales type Russie. Et, pour les manifestants, ce ne sont pas des élections libres, mais, la révocation du statut particulier de Hong Kong. note de rené)
Manifestations interdites à Hong Kong : les manifestants enfoncent des barrières protégeant le Parlement
Par Afp | Publié le 31/08/2019 source : La Voix du Nord
La police a tiré samedi des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser une manifestation violente près du Parlement de Hong Kong, alors que des dizaines de milliers de personnes ont bravé un déluge et les interdictions pour envahir à nouveau plusieurs quartiers de l’ex-colonie britannique.
La police avait justifié le fait de ne pas autoriser une nouvelle manifestation monstre samedi en raison de risques de violences et en rappelant les échauffourées de dimanche dernier, parmi les plus graves depuis le début de la contestation en juin. Mais dès le début d’après-midi, des foules de manifestants vêtus de noir – la couleur emblématique du mouvement – se sont répandues dans les rues de plusieurs quartiers au cœur de la région semi-autonome.
Des tirs de grenades lacrymogènes
La tension est montée en fin d’après-midi, quand un petit groupe de radicaux a commencé à jeter des pierres contre des policiers disposés autour du complexe abritant le Conseil législatif, le « Parlement » local, et le siège de l’exécutif hongkongais.
La police a tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de les disperser, tandis que les protestataires ont enfoncé les barrières de protection, et jeté des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre. Le LegCo avait été envahi et mis à sac le 1er juillet, jour du 22e anniversaire de la rétrocession de l’ex-colonie britannique.
Plusieurs groupes et plusieurs cibles
Auparavant, un groupe a défilé près de la résidence de la cheffe de l’exécutif locale Carrie Lam, ancienne résidence du gouverneur britannique perchée sur les premières pentes de Victoria Peak.
Mme Lam concentre l’ire des manifestants pour ne pas avoir formellement retiré son projet de loi controversé sur les extraditions qui avait été en juin l’élément déclencheur de la mobilisation. Un autre groupe s’est retrouvé dans le quartier très commerçant de Causeway Bay, bondé comme tous les samedis.
Une crise de presque trois mois
Hong Kong traverse depuis près de trois mois sa pire crise depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des actions quasi quotidiennes qui ont parfois dégénéré. Une situation inédite à laquelle les autorités de la région semi-autonome peinent à répondre.
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