L’Arctique ne va pas bien du tout
22 décembre 2018
source : Le Savoir perdu des anciens
Un récent rapport de la NOAA nous alerte sur les conditions ressenties en Arctique. Selon ce nouveau bulletin, les températures sur place se réchauffent deux fois plus vite que dans le reste du monde, et la perte de glace de mer n’a jamais été aussi importante.
En Arctique le réchauffement climatique évolue deux fois plus vite que nulle part ailleurs. Avec + 1,7 °C par rapport à la moyenne, 2018 devient la deuxième année la plus chaude pour la région du pôle Nord. Il n’y a jamais eu aussi peu de glace de mer qu’au cours de ces 12 dernières années, et le Groenland fond plus rapidement que jamais en 350 ans. Tel est l’état actuel du Grand Nord – en première ligne dans le réchauffement de la planète – détaillé dans un nouveau rapport de la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration).
Deux fois moins d’animaux en 20 ans
Le réchauffement des températures, la fonte des glaces de mer et le manque de couverture neigeuse ont par ailleurs un impact considérable sur la faune arctique. Les rennes sauvages et les caribous de la toundra auraient perdu 50 % de leurs effectifs en seulement 20 ans, note le rapport. Il y avait autrefois 4,7 millions d’animaux sur ces terres glacées. Il y en a maintenant 2,1 millions. La hausse des températures entraîne en effet une prolifération des parasites, en grande partie responsables de ce déclin.
La population de rennes en fort déclin. (Plus 300 rennes sauvages morts foudroyés en Norvège)
La vie marine menacée
Les chercheurs notent par ailleurs une prolifération d’algues toxiques, qui menace désormais la vie marine et sous-marine de la région (oiseaux de mer, phoques, baleines). Sans parler, bien sûr, des concentrations importantes de pollution plastique transportées par les courants océaniques depuis d’autres océans du globe. C’est simple : l’océan Arctique contient désormais la plus haute concentration de microplastiques de tous les océans de la planète.
Des changements climatiques qui placent donc l’Arctique en position délicate, mais également en terrain inconnu. « Le réchauffement continu de l’atmosphère et des océans arctiques entraîne de grands changements dans le système environnemental, peut-on lire dans le rapport. Certains sont prévisibles, mais d’autres sont inattendus. Des menaces nouvelles et émergentes prennent forme et soulignent le niveau d’incertitude quant à l’ampleur des changements environnementaux à venir ».
(Des études scientifiques de "haut niveau" affirment que le changement climatique n'existe pas en soulignant le fait que la glace du pôle ne fond pas. Bon, il y a modification du gulf stream, est-ce normal mon capitaine et si, elle n'est pas provoquée par l'apport d'eau douce massive, elle est provoquée par quoi ? Ensuite, le pire dont ces études ne parlent pas est la fonte du permafrost, cette couche de terre glacée qui recouvre le nord du Canada, l'Alaska, le Groenland et la Sibérie. Les conséquence en vont être catastrophique pour l'espèce humaine. Mais, de cela, ils ne parlent pas ces scientifiques qui nous disent en fait que les industries peuvent continuer à polluer joyeusement. D'un autre côté, la disparition de la bio-diversité qui va nous laisser que les nuisibles qui n'auront que nous, le corps humain, comme champ de multiplication, personne n'en parle. note de rené)
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