Plus d'un demi-million de travailleurs détachés en France en 2017
Boursorama avec AFP le
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En 2017, la France comptait 516.000 travailleurs détachés légaux, soit une hausse de 46% par rapport à 2016, révèle Le Monde.
L'an dernier, "la France comptait un peu plus de 516.000 salariés détachés, hors transport routier", indique Le Monde dans son édition de mardi 6 février, citant un "bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal".
Les effectifs sont en augmentation de 46% par rapport à 2016. Mais ce bond, qui succède à des hausses de 24% en 2016 et de 25% en 2015, est "à prendre avec précaution", tempère le document, car il "coïncide avec la mise en place d'une nouvelle base de données". Auparavant, les informations remontaient "parfois incomplètes" des administrations régionales du ministère du Travail.
LE DÉTACHEMENT, C'EST QUOI ?
Encadré par une directive européenne de 1996, le détachement permet à une entreprise européenne d'envoyer temporairement ses salariés en mission dans d'autres pays de l'Union européenne, en n'appliquant que le noyau dur de leur réglementation (Smic, conditions de travail) tout en continuant de payer les cotisations sociales dans le pays d'origine.
En octobre, les 28 membres de l'UE se sont mis d'accord sur la révision de cette directive, qui prévoit un "salaire égal, à travail égal, sur un même lieu de travail".
QUI EST CONCERNÉ ?
L'intérim est le premier secteur concerné, avec 24% des détachements, devant le bâtiment (20%) et l'industrie (18%). Les chiffres ne prennent toutefois pas en compte le transport routier.
Les Portugais sont la nationalité la plus détachée en France, avec "un peu plus de 74.000" salariés, devant les Polonais (61.000), les Allemands (45.000) et les Roumains (44.000). Quelque 37.000 Français sont également détachés en France, généralement depuis des pays frontaliers.
Parallèlement, les contrôles pour lutter contre la fraude au détachement ont baissé, avec 965 interventions en moyenne par mois, contre 1.330 en 2016. Cela a débouché sur "un peu plus de 1.000" amendes prononcées en 2017 pour un montant d'"un peu moins de 6 millions d'euros". En outre, l'État a procédé à "trois fermetures d'établissement" et "11 suspensions de prestations de service".
L'an dernier, "la France comptait un peu plus de 516.000 salariés détachés, hors transport routier", indique Le Monde dans son édition de mardi 6 février, citant un "bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal".
Les effectifs sont en augmentation de 46% par rapport à 2016. Mais ce bond, qui succède à des hausses de 24% en 2016 et de 25% en 2015, est "à prendre avec précaution", tempère le document, car il "coïncide avec la mise en place d'une nouvelle base de données". Auparavant, les informations remontaient "parfois incomplètes" des administrations régionales du ministère du Travail.
LE DÉTACHEMENT, C'EST QUOI ?
Encadré par une directive européenne de 1996, le détachement permet à une entreprise européenne d'envoyer temporairement ses salariés en mission dans d'autres pays de l'Union européenne, en n'appliquant que le noyau dur de leur réglementation (Smic, conditions de travail) tout en continuant de payer les cotisations sociales dans le pays d'origine.
En octobre, les 28 membres de l'UE se sont mis d'accord sur la révision de cette directive, qui prévoit un "salaire égal, à travail égal, sur un même lieu de travail".
QUI EST CONCERNÉ ?
L'intérim est le premier secteur concerné, avec 24% des détachements, devant le bâtiment (20%) et l'industrie (18%). Les chiffres ne prennent toutefois pas en compte le transport routier.
Les Portugais sont la nationalité la plus détachée en France, avec "un peu plus de 74.000" salariés, devant les Polonais (61.000), les Allemands (45.000) et les Roumains (44.000). Quelque 37.000 Français sont également détachés en France, généralement depuis des pays frontaliers.
Parallèlement, les contrôles pour lutter contre la fraude au détachement ont baissé, avec 965 interventions en moyenne par mois, contre 1.330 en 2016. Cela a débouché sur "un peu plus de 1.000" amendes prononcées en 2017 pour un montant d'"un peu moins de 6 millions d'euros". En outre, l'État a procédé à "trois fermetures d'établissement" et "11 suspensions de prestations de service".
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