Manche : près de 2 000 personnes manifestent à Saint-Lô pour dire "stop à l'EPR" (France-nucléaire)
source : La Manche libre.fr
Près de 2 000 manifestants ont été enregistrés par les organisateurs, ce samedi 30 septembre 2017, à Saint-Lô (Manche).
- Davy Delmotte
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Les manifestants étaient venus nombreux ce samedi 30 septembre 2017, dans l'après-midi, à Saint-Lô (Manche), pour dire "stop" à l'EPR de Flamanville. Ils étaient 2 000 selon les chiffres des organisateurs, 900 d'après la police.
"Auprès de ma cuve, qu'il fait bon mourir", "EPR pollue l'eau et la terre"... Il y avait du monde ce samedi 30 septembre 2017, dans les rues du centre-ville de Saint-Lô (Manche), pour la manifestation contre le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamaville et sa ligne à Très haute tension (THT). Les 2000 manifestants (900 selon la police) sont venus de la Normandie, la Bretagne et les Pays de la Loire.
Un chantier "désastreux"
"Le chantier de l'EPR de Flamanville est désastreux tant du point de vue démocratique et moral, qu'industriel, financier et commercial, mais aussi écologique", explique Chantal Cuisnier, une des porte-paroles du collectif anti-nucléaire Ouest.
Les manifestants s'allongent
Le cortège a quitté la place de l'hôtel de ville, puis a emprunté la place du Champ de Mars, les rues du Neufbourg, Maréchal Leclerc et Havin, où ils se sont allongés, avant de remonter par la Rampe de la Dame Jeanne, les rues Henri Hamiard et de la Chancellerie.
Passoires et casseroles devant la préfecture
Les manifestants se sont aussi arrêtés devant la préfecture pour y accrocher casseroles et passoires sur les grilles. L'entrée, fermée, était surveillée par une cinquantaine de CRS. Les porte-paroles du collectif ont été reçus par le préfet de la Manche, Jean-Marc Sabathé.
Une lettre adressée à Emmanuel Macron
Il a indiqué qu'il se chargeait d'envoyer la lettre du collectif "dès ce soir", à Emmanuel Macron, président de la République, et ses ministres Édouard Philippe, Nicolas Hulot et Agnès Buzyn. Les manifestants sont ensuite revenus place de l'hôtel de ville vers 16 h. Cette année, la ville de Saint-Lô avait été choisie pour l'organisation de cette manifestation (l'an dernier, elle avait eu lieu à Flamanville même). "Saint-Lô, c'est la ville-centre, et donc l'État", conclue Didier Anger, président du comité de réflexion, d'information et de lutte antinucléaire (Crilan).
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