"Les parents devaient désigner leur enfant préféré, et il était ensuite décapité"
25/06/17 - 14h04 Source: VRT, HLN source : 7/7
Koen Sevenants, un psychologue belge qui a travaillé pour l'organisation humanitaire Action Against Hunger à Mossoul (Irak), a assisté au quotidien à la barbarie de l'EI. "Des parents m'ont raconté qu'ils devaient choisir leur enfant préféré et, ensuite, cet enfant était décapité sous leurs yeux", a-t-il raconté à la VRT.
Les forces irakiennes poursuivent leur avancée à Mossoul, face aux jihadistes du groupe État islamique, mais ceux-ci opposent une résistance farouche et font craindre d'autres attentats contre les civils, comme celui de vendredi, où un kamikaze s'est fait exploser au milieu de la foule fuyant les combats (12 morts).
"Ils parlent tout le temps de monstres"
Depuis le mois d'octobre dernier, la coalition internationale est partie à la conquête de Mossoul, le dernier bastion de Daesh en Irak. Koen Sevenants, un psychologue belge, a assisté au quotidien à la barbarie de l'EI. Il a raconté son expérience à la VRT.
"Le danger existe surtout à long terme pour les enfants. Ils parlent tout le temps de monstres car ils ont vu beaucoup d'horreur. Ils ont perdu des personnes importantes dans leur vie. Ils ont aussi vu beaucoup de sang. Ils continuent toujours à craindre pour leur vie. Leurs mémoires sont confuses. Ils montrent tous des signes de stress post-traumatique", se souvient Koen Sevenants qui a travaillé pour l'organisation humanitaire Action Against Hunger.
"C'est une société traumatisée"
Le psychologue belge a entendu des histoires horribles à Mossoul. "Des parents m'ont raconté qu'ils devaient choisir leur enfant préféré et, ensuite, cet enfant était décapité sous leurs yeux. J'ai aussi parlé avec une famille qui avait fui à bord d'une camionnette, dont la porte-arrière était ouverte. Leur fille est tombée mais ils n'ont pas pu s'arrêter car ils étaient poursuivis par des combattants de l'EI", ajoute-t-il.
Pour Koen Sevenants, l'avenir est très sombre en Irak. "La situation est très tendue. Il n'y a plus de confiance dans la population. C'est une société traumatisée. Il faudra beaucoup de temps pour guérir toutes les blessures ici", conclut-il dans des propos relayés par Het Laatste Nieuws.
"Ils parlent tout le temps de monstres"
Depuis le mois d'octobre dernier, la coalition internationale est partie à la conquête de Mossoul, le dernier bastion de Daesh en Irak. Koen Sevenants, un psychologue belge, a assisté au quotidien à la barbarie de l'EI. Il a raconté son expérience à la VRT.
"Le danger existe surtout à long terme pour les enfants. Ils parlent tout le temps de monstres car ils ont vu beaucoup d'horreur. Ils ont perdu des personnes importantes dans leur vie. Ils ont aussi vu beaucoup de sang. Ils continuent toujours à craindre pour leur vie. Leurs mémoires sont confuses. Ils montrent tous des signes de stress post-traumatique", se souvient Koen Sevenants qui a travaillé pour l'organisation humanitaire Action Against Hunger.
"C'est une société traumatisée"
Le psychologue belge a entendu des histoires horribles à Mossoul. "Des parents m'ont raconté qu'ils devaient choisir leur enfant préféré et, ensuite, cet enfant était décapité sous leurs yeux. J'ai aussi parlé avec une famille qui avait fui à bord d'une camionnette, dont la porte-arrière était ouverte. Leur fille est tombée mais ils n'ont pas pu s'arrêter car ils étaient poursuivis par des combattants de l'EI", ajoute-t-il.
Pour Koen Sevenants, l'avenir est très sombre en Irak. "La situation est très tendue. Il n'y a plus de confiance dans la population. C'est une société traumatisée. Il faudra beaucoup de temps pour guérir toutes les blessures ici", conclut-il dans des propos relayés par Het Laatste Nieuws.
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