lundi 17 avril 2017

(Tout le monde veut quitter l'union européenne, même ceux qui n'y sont pas. note de rené)

Erdogan souhaite que les Turcs se prononcent par référendum sur l’adhésion à l’UE


- Avec AFP via RT en français
Erdogan souhaite que les Turcs se prononcent par référendum sur l’adhésion à l’UESource: AFP
Le président turc veut organiser un référendum sur l'adhésion de la Turquie à l'UE
Le président turc a évoqué l'organisation d'un référendum pour décider ou non de poursuivre les négociations d'adhésion à l'Union européenne, au lendemain de sa victoire à une consultation populaire sur le renforcement de ses pouvoirs.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué le 17 mars l'organisation d'un référendum pour décider ou non de poursuivre les négociations d'adhésion à l'Union européenne, au lendemain de sa victoire à une consultation populaire sur le renforcement de ses pouvoirs.
«Ils nous font attendre à la porte de l'Union européenne depuis 54 ans, n'est-ce pas ? [...] Nous pourrons aller au-devant de notre peuple, et nous obéirons à sa décision», a lancé le chef de l'Etat turc lors d'un discours virulent au palais présidentiel à Ankara, sans avancer de date pour une éventuelle initiative de ce type.
«L'Union européenne menace de geler les négociations. A vrai dire, ce n'est pas très important pour nous. Qu'ils nous communiquent leur décision !», a renchéri le président turc. En effet, les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE sont au point mort depuis plusieurs années, et les tensions actuelles rendent improbable une reprise à court terme.
Les relations entre Ankara et l'UE se sont fortement tendues ces derniers mois, le président turc accusant certains dirigeants européens d'avoir recours à des «pratiques nazies» après qu'ils ont annulé des meetings de certains de ses ministres sur leur territoire. C'est notamment le cas de l'Allemagne et des Pays-Bas.
Pendant la campagne pour le référendum sur le renforcement de ses pouvoirs, Recep Tayyip Erdogan a affirmé à plusieurs reprises qu'il approuverait le rétablissement de la peine de mort, se disant prêt à tenir une autre consultation populaire sur cette question. Une telle initiative «constituerait évidemment une rupture avec ces valeurs (européennes) et ces engagements», a mis en garde la présidence française le 17 avril.

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