Bonjour, mes chers cinq lecteurs, encore une réflexion sur l'élection présidentielle en France. Désolé de vous tarabuster avec ce sujet.

Alors, dimanche, je vote françois asselineau.
Pourquoi, asselineau ?
Parce que je suis pour que la France quitte l’Union Européenne et, c’est le seul qui une fois élu entamera la démarche pour nous en sortir. Jean luc melenchon, marine lepen, eux, veulent imposer des négociations pour renégocier des traités dictés par la finance et les multinationales pour se nourrir de tout ce qui émane du peuple.
L’Union Européenne se transforme en terre jumelle des Etats-Unis en en copiant toutes les injustices. Concernant melenchonn, les délais accordés à la mise en place de la constituante, la renégociation des traités laissera le champ libre à la mise en place des procédures des accords de libre échange, Ceta et Tafta.
Nous serons sous le joug avant même d’avoir pu prendre une respiration.
La renégociation n’empêchera pas en attendant l’application des directives européennes. Melenchon ou marine lepen devront faire face à un tir nourri de la part des places financières, notamment ou exclusivement de Wall Street, de la City et des banques parisiennes, ce qui revient au même puisque les donneurs d’ordre sont les mêmes..
Je ne suis pas pour tourner le dos à l’idée européenne. Cependant, celle des banquiers, des capitaines d’industrie qui au nom du privilège fait aux actionnaires et surtout du leur, appauvrissent l’ensemble de la nation n’est pas la même que la mienne.
La mienne est une Europe qui s’épanouit dans la diversité de ses peuples, culturellement et socialement. L’harmonisation sociale et salariale doit se faire par le haut et non par le bas, en tout cas pour ceux qui peuvent encore accéder au marché du travail.
Les modalités du fonctionnement sociétal changent, l’automatisation des tâches mécaniques est achevée, celle impliquant la manipulation de concepts commence. Alors, dans une Europe libérée des rapports de domination imposés par le paradigme de la libre circulation des biens et des services sous le contrôle d’un petit nombre d’acteurs, se pose la question du temps libre.
Je dis bien « temps libre » et non pas populations asservies par des minima sociaux.
Je prends, « Se soumettre ou se démettre », comme slogan, si, se démettre signifie garder son libre arbitre, se sentir libre dans l’acceptation de règles communes librement consenties, participer à la construction d’une harmonie sociale et économique d’une Europe fière de ses différences, alors, oui, je me démets.
Les forces en présence sont clairement défavorables à l’intérêt des peuples. Les combattre avec les armes parlementaires (lois) qu’elles ont elles-même dicté à nos représentants politiques va ressembler à tracer un chemin dans une forêt de cactus, au bout, on en sort toujours en sang.
C’est pour cela que respecter les règles en renégociant, c’est s’imaginer être plus fort qu’eux, alors, qu’ils construisent le monde à leur image, un monde voué à l’oppression.
Il faut mieux dire, « Stop ! », de toute façon le chemin sera difficile, car, avant de reconstruire une autre Europe, nous devons d’abord reconstruire une autre France.
Voilà, en résumé, ce qui me fera voter asselineau dimanche prochain.

rené.