mercredi 20 janvier 2016

La Russie se débarrasse activement de ses bons du Trésor US

13:31 20.01.2016(mis à jour 13:46 20.01.2016) URL courte
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La Russie a vendu pour 20 milliards de dollars d'obligations américaines en un an, de novembre 2014 à novembre 2015, lit-on dans le rapport mensuel du secrétariat américain au Trésor.

En novembre 2014, la Russie était détentrice de 108 milliards USD de bons du Trésor. Pourtant, depuis décembre 2014, elle s’est fortement désengagée, conservant 88 milliards de dollars en novembre 2015, ce qui la place en 15ème position parmi les détenteurs de dette publique américaine.


La Chine, le Japon et dans une moindre mesure l’Angleterre restent les plus grands détenteurs  de dette publique américaine. Leur part est plus ou moins stable. En une année, la Chine a augmenté ses réserves d’obligations américaines de 14 milliards de dollars, à 1.264 milliards de dollars. 
Quant au Japon, le pays s'est débarrassé de 97 milliards de dette américaine et en détient actuellement 1.144 milliards.
Cependant, le début de l'année 2016 s'est avéré mauvais pour les bons du Trésor américain, vendus en masse par les banques centrales du monde entier.
Ainsi, au début de 2016, la Chine a continué à vendre ses stocks d'obligations américaines, qu'elle avait commencé à liquider en septembre. Certains économistes déclarent que la vente active d'obligations américaines par la Banque populaire de Chine a déclenché une réaction en chaîne, les autres banques asiatiques ayant commencé à vendre dans la foulée.


Selon les données publiées par la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED), les banques centrales se sont débarrassées de 12 et 34,5 milliards de dollars d'obligations US lors des deux premières semaines de janvier respectivement. Le commencement de l'année est considéré comme le pire de l'histoire.
En conséquence, le montant total des obligations sur les comptes des banques centrales étrangères est tombé à 2.962 milliards de dollars, un indice jamais vu depuis avril 2015.
Les résultats des deux premières semaines boursières peuvent ainsi prétendre au titre de pires de l'histoire.




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