Daesh : le salaire des combattants divisé par deux

L'intensification des frappes des membres de la coalition commence à sérieusement inquiéter l'Etat islamique (EI). Les ressources de l'organisation terroriste s'en trouvent pénalisées. Si bien que Daesh a réduit la rémunération des combattants.

Par M6 Info | M6info – il y a 1 heure 43 minutes

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  M6info/AFP / DELIL SOULEIMAN - Daesh : le salaire des combattants divisé par deux. (Photo des membres de la coalition internationale.)

La coalition internationale contre Daesh frappe là où ça fait mal : au porte-monnaie. Car les frappes détruisent les ressources de l'organisation terroriste et la mettent en difficulté. Pour faire face, elle est obligée de baisser le salaire des djihadistes.

Dans un communiqué, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) explique que l'EI connaît des difficultés financières et procède à des coupes salariales de grandeur ampleur.  "Face aux circonstances exceptionnelles auxquelles fait face l’EI, il a été décidé de réduire de moitié les salaires des moudjahidines", peut-on lire.

"Personne ne sera exempté de cette décision"

"Personne ne sera exempté de cette décision, quelle que soit sa position, mais la distribution alimentaire se poursuivra deux fois par mois comme d’habitude", ajoute le texte.

D'après Rami Abdel Rahamne, directeur de l'OSDH, les salaires des terroristes vont passer de 400 dollars (environ 366 euros) à 200 dollars (environ 183 euros), soit une baisse de 50%. Pour attirer les combattants étrangers, Daesh les rémunère deux fois plus que les Syriens. Ils toucheront désormais 400 dollars (à peu près 366 euros).

Une réserve d'argent bombardée

Cette crise financière s'explique notamment par l'intensification des frappes aériennes de la coalition, dont fait partie la France, contre des positions de l'EI qui contrôle plusieurs infrastructures pétrolières, en Irak et en Syrie.

Lundi, la coalition internationale a bombardé une réserve d'argent liquide de Daesh à Mossoul, dans le nord de l'Irak, contenant l'équivalent de "millions de dollars", a expliqué un responsable américain.

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