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Non, nous n’allons pas vous montrer ou remontrer cette fameuse photo où l’on voit apparaître le fils du président turc en compagnie de soit disant membres de Daech, qui au passage s’est avérée être une belle intox comme l’a montré Libération.
Mais comme vous avez pu le lire plus tôt sur News360x, une partie des exportations du pétrole de Daech se fait via le port de Ceyhan en Turquie.
Et depuis, les révélations se font de plus en plus nombreuses et intenses. En effet, selon le site Arrêt Sur Info, que vous pouvez soutenir ici, et qui se base sur des informations révélées par le journal al-Araby :


Le ministre syrien de l’information a déclaré que le fils du président turc Erdogan est directement impliqué dans ce trafic via la compagnie maritimeBMZ Group dont il est l’un des propriétaires et qui opère plusieurs tankers sous pavillon maltais. Si l’implication du clan Erdogan n’est pas surprenante, la deuxième partie de l’histoire révèle cependant  le rôle central d’Israël dans ce trafic.
Vendu aux alentours de 20$ par Daech à la frontière turque, le pétrole est exporté puis raffiné au port d’Ashdod, sur la côte israélienne, d’où une partie serait revendue à plusieurs sociétés pétrolières privées opérant sur le marché européen, à un prix compris entre 30 et 35$ le baril.
Le pétrole illégal du Kurdistan couvre 75 % de la consommation israélienne, et un tiers de ce volume est importé de Turquie via le port de Ceyhan qui couvre également la production de l’État Islamique. Ironie du sort, Israël est ainsi le principal négociant de brut de Daech, dont une des composantes et l’antisémitisme.
Si l’état hébreux réserve une partie de ces importations pour sa consommation domestique, une autre partie est exportée vers l’Europe en ayant acquis un statut « légal» durant son transit à Ashdod.