«Loi du Métier»: déploiement des turcs troupes de l'Irak »Approuvé par US '
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14:59 08/12/2015
Le déploiement d'environ un millier de troupes turques en Irak ne représente pas seulement une occupation illégale, mais qui est en cours a activement approuvé par les Etats-Unis, selon Oleg Glazounov de l'Université russe d'économie Plekhanov.
© 2015 AFP / MUSTAFA OZER
Dans une interview avec Spoutnik, Oleg Glazounov de l'basé à Moscou Université russe d'économie Plekhanov a suggéré que Washington pourrait être derrière la décision de la Turquie d'envoyer ses troupes en Irak, dans un mouvement qui Glazunov a claqué comme un acte d'occupation.
L'entrevue est venu après que la Turquie a déployé des centaines de personnes dans un camp dans la région de Bashiqa nord de l'Irak, situé près de la ville de Mossoul, actuellement contrôlée par Daesh, (ISIL / ISIS). Ankara a appelé une rotation de routine pour former les Irakiens à reprendre Mossoul.
«Je considérerais cela comme une occupation qui vient au milieu de la re-division du monde. Pas de doute, le président turc, Recep Tayyip Erdogan cherche à transformer son pays en un nouvel empire ottoman", a déclaré Glazounov.
Il a ajouté que "dans les yeux de l'élite politique turque, ce territoire irakien demeure un élément essentiel de la Turquie, qui a été coupé de Istanbul dans les années 1920, lorsque l'Empire ottoman effondré après la Première Guerre mondiale"
"La Turquie est intéressée à annexer les territoires du nord de l'Irak et la Syrie. Toutefois, Erdogan a certainement eu le feu vert de Washington avant de commander le déploiement de troupes dans la région," a souligné Glazounov.
Il a également dit que la Turquie est peu probable à prendre part à une opération terrestre dans cette région et que les troupes turques seront soutenus par les Kurdes qui ont combattu pendant les cinquante dernières années dans le nord de l'Irak.
"Très probablement, ces troupes turques ont été déployés pour renforcer le moral", a déclaré Glazounov.
Il a ajouté que le gouvernement irakien dispose d'un droit de répondre à l'invasion, mais que Bagdad est peu probable que des mesures de rétorsion à cause des conséquences possibles.
"Comment peuvent-ils répondre? Ils ne sont battent Daesh grâce au soutien de l'Iran et cela seul leur permet de contenir l'offensive des terroristes", Glazounov dit, ajoutant qu'il ne se prononce pas sur un «conflit caché» entre les forces turques et iraniennes.
© AP PHOTO / KARIM KADIM
Le lundi, le Premier ministre irakien Haider Abadi a donné la Turquie 24 heures pour retirer ses troupes d'Irak d'éviter que la question soit examinée par le Conseil de sécurité des Nations unies. La Turquie a refusé de le faire.
Forces mobilisation populaire de l'Irak, pour leur part, se sont engagés à prendre des mesures appropriées contre les forces turques si Ankara ne retire pas ses troupes du pays dans le délai fixé par le gouvernement irakien.
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