La Grande-Bretagne n'ira plus au charbon
Par Myrtille Delamarche - Mis à jour le 18 décembre 2015, à 14h22 - Publié le | L'Usine Nouvelle n° 3446
La dernière mine souterraine de charbon du Royaume-Uni, Kellingley, ferme définitivement vendredi 18 décembre, après 50 ans d'activité.
Les mineurs sont remontés pour la dernière fois, le 18 décembre, des profondeurs de la mine de Kellingley. La dernière mine souterraine de charbon du Royaume-Uni, située dans le nord du pays, ferme définitivement aujourd'hui, faute de compétitivité: son charbon est plus cher que celui que les opérateurs importent d’Australie. La Grande-Bretagne a en outre annoncé la mise à l'arrêt, d'ici 2025, des centrales à charbon les plus polluantes.
Cette fermeture met un terme à plus de deux siècles d’activité minière souterraine. Des mines à ciel ouvert continueront néanmoins de produire du charbon, qui représente encore entre un quart et un tiers du mix énergétique national.
Les mines de charbon, qui étaient l'industrie la plus importante du pays au début du siècle, ont employé jusqu'à 1,2 million de personnes. Le secteur était fortement intriqué dans l'histoire sociale de la Grande-Bretagne, et ses salariés ont été parmi les plus farouches opposants à la politique libérale de la prmeière ministre Margaret Thatcher dans les années 1980.
Myrtille Delamarche
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