Une proposition de loi dans le Kansas, aux Etats-Unis, envisage de limiter l'accès aux activités récréatives pour les personnes bénéficiant des minima sociaux (qui reçoivent entre 454 et 497 dollars par mois), rapporte le Washington Post. Les personnes bénéficiant d'aides publiques se verraient alors refuser l'accès aux parcs d'attractions, aux cinémas, aux piscines, aux spas, aux salons de manucure, de tatouage, aux croisières, tout comme les visites chez un voyant ou encore, les après-midis dans des salles de jeux ou les achats dans les débits de boisson et les magasins de linegrie. Cette liste est non-exhaustive.
Les deux chambres législatives de l'Etat, toutes deux gérées par les républicains, ont approuvé cette proposition de loi la semaine dernière. Le sénateur républicain Michael O'Donell défend ce projet sous prétexte qu'il aiderait les familles recevant l'aide de l'Etat à dépenser leur argent de manière "plus responsable". "Nous essayons de nous assurer que ces aides sont utilisées pour ce qu'elles prévoient. C'est une question de prospérité. C'est une question d'avoir une belle vie", a-t-il dit au Topeka Capital-Journal. Les Démocrates s'insurgent contre cette proposition de loi: "Je pense que nous envoyons simplement le message suivant aux citoyens: "si vous demandez à être aide financièrement dans cet état, vous serez considéré moins bien que les autres personnes et nous vous dirons comment dépenser votre argent", a déclaré la démocrate Carolyn Bridges, selon Associated Press.
Pour que cette mesure soit appliquée, il faut encore que le texte soit signé par le gouverneur et qu'il soit ensuite voté au sénat (le 9 avril). Après être passée par toutes ces étapes de validation, la mesure pourrait être d'application au début du mois de juillet.
Reste encore aux autorités à définir le moyen de contrôler si les personnes se présentant dans ce genre d'établissements récréatifs sont bel et bien bénéficiaires de revenus d'aide publique. Le Washington Post ne précise pas comment les autorités envisagent d'effectuer ce contrôle. Une astuce est avancée: il est impossible aux personnes aidées de retirer plus de 25 dollars par jour en liquide à un distributeur à l'aide de leur carte de retrait fournie par les services sociaux. Cette limitation n'est appliquée qu'au Kansas et a déjà été réduite de 60 à 25 dollars par un récent amdendement, elle n'est toutefois pas effective sur les cartes bancaires privées. L'Etat du Kansas est l'un des 37 états américains à attribuer ce genre d'aide sociale. "Selon cette nouvelle règle, une famille de trois personnes recevant le montant d'aide maximum devrait se rendre au distributeur une douzaine de fois pour retirer cet argent, qui serait réduit par la taxe de 85 cents à chaque retrait", fait remarquer, de son côté, le Huffington Post. Le média avance aussi que l'idée inspire d'autres états. Dans le Missouri, les républicains envisagent d'exclure la viande et les fruits de mer de la liste des denrées que l'on peut acheter avec des bons alimentaires."

Et, une nouvelle sur le front mosanto.

(source : OrientalReview.org)

Land grab in Ukraine is Monsanto’s backdoor to the EU

Mon, Apr 6, 2015
By ORIENTAL REVIEW

Land grab in Ukraine is Monsanto’s backdoor to the EU
The quest for Ukraine’s legendary black earth is almost complete. To the dismay of French, Polish, German farmers, the multinational agricultural corporation Monsanto, as well as DuPont Pioneer and John Deere, have all lobbied for access to the largest agricultural market in Eastern Europe. This will soon reshape the market for agricultural products in the EU and spell ruin for Europe’s farmers.
In Nov. 2013, the Ukrainian Agrarian Confederation drafted a legal amendment that will benefit global ag producers by allowing the widespread use of genetically modified seeds. Taking a backseat to the dramatic political developments there, this turn of events went almost unnoticed, although Monsanto has been lobbying within Ukraine’s agricultural market for quite a while. Back in 2007 the US embassy in Kiev demanded that the Ukrainian government take action against sellers of “fake” seeds (i.e., producers competing with TNCs).
When GMO crops were legally introduced onto the Ukrainian market in 2013, they were planted in up to 70% of all soybean fields, 10-20% of cornfields, and over 10% of all sunflower fields, according to various estimates. That equals about one million hectares of land growing GMO crops (or 3% of the country’s total farmland). Leaving aside for the moment the controversy about the hazards of GMOs in general, let us merely consider how the seizure of the Ukrainian market by American multinational agribusinesses will affect the EU’s economy.
Since the mid-90s the Ukrainian-Americans at the helm of the US-Ukraine Business Council have been instrumental in encouraging the foreign control of the Ukrainian ag industry. Within two to three years, as the relevant provisions of the Association Agreement between Ukraine and the EU go into effect, Monsanto’s lobbying efforts will transform the Ukrainian market into an oligopoly consisting of American corporations.
Although the media in Kiev is awash in patriotic rhetoric, it is unlikely that any heroic figures will emerge who will stand up for the right of new generations of Ukrainians to live and work on wholesome land. The intellectual standards of the work being done by the Ukrainian Grain Association, for example, the largest umbrella organization of Ukrainian farmers, are on eloquent display in its latest press release, which needs no further comment.
Within a few years ag producers will expand their use of biotechnology licensed from the US, which Article 404 of the Association Agreement with the EU somewhat ambiguously refers to as “best practices … for agricultural policies.” Making Ukrainian ag producers addicted to seeds that are only available from America is part of a relentless PR campaign promoting GMO technology throughout Europe that brandishes keywords like “innovation,” “biotechnology,” and “the common EU market.”
Within the next few years, as addendums to Ukraine’s Association Agreement with the EU go into effect, Monsanto is counting on a significant increase in the acreage of ​​GMO cropland in Ukraine. Afterward they will begin to act out their role as a colonial power, raking in profits from emerging markets, although India already knows that story does not have a happy ending. The company was booted out a few years ago, after a ghastly outbreak of mass suicides among the local farmers, according to the Times of India.
Because of budget deficits and their dependence on the IMF, Ukrainian banks are now firmly tethered to external financing. IMF loans and assistance from the World Bank and other supranational organizations are secured by Ukraine’s rich black earth, in a practical as well as a legal sense. Local banks will only offer favorable credit terms to those farmers who agree to use certified herbicides. Naturally those are manufactured by Monsanto. The corporation will receive a steady income from that precious black earth, “wringing” the fertile soil dry.
Further proof that American investors have a sincere appreciation for the value of Ukraine’s black earth can be seen in the recent acquisition of a 50% stake by the investment fund Siguler Guff & Co in the Ukrainian Port of Illichivsk, which specializes in agricultural exports.
Ukraine controls a third of all arable land in Europe. The hasty introduction of biotechnology into developing countries leads to deplorable results that are evident in Latin America and Africa. But Europe’s farmers will go bust much earlier. Their goods, which are produced by workers in the EU where the price of labor is quite exorbitant, cannot compete with the influx of GMO products from Ukraine.
Polish farmers know very well where all this is heading. They cannot win a court fight against the lawyers employed by these multinational giants, and so in 2013 they shifted their tactics in favor of mass protests.
By contrast, ag producers in France, Germany, and other EU countries still seem indifferent. The bottom line is that European farmers, who are somewhat removed from politics, have not yet grasped that Washington’s much-hyped propaganda about “working toward democracy in Ukraine” has but one objective – to toss another lasso around Europe’s economy and her agricultural producers, bringing them to their knees."

Et, en France, on continue de copier le grand frère américain, qui, on le sait, n'est plus une démocratie depuis longtemps.

(source : Numerama)
Publié par Guillaume Champeau, le Samedi 04 Avril 2015
BRÈVE

Gandi s'oppose à la Loi Renseignement


Ajoutez un nom à la longue liste des personnalités et organisations opposées au projet de loi sur le renseignement présenté par le Gouvernement en procédure accélérée et examiné au pas de charge à l'Assemblée. Le registrar Gandi a publié un communiqué pour appeler les internautes à se mobiliser pour alerter leurs députés, en utilisant le site Sous-Surveillance.fr mis en place par La Quadrature du Net. 
Pour Gandi, la boîte noire prévue par le projet de loi "se rapproche du type de surveillance de masse opérée par la NSA, consistant à placer sous contrôle une large partie du trafic internet à la recherche de comportements « suspects » selon l’algorithme mis en place". "Algorithme, bien évidemment confidentiel pour le grand public et donc source de nombreuses craintes tant les possibilités de détournement sont importantes", ajoute la société française.
"Gandi, notamment au travers de ses projets soutenus, a toujours marqué son engagement pour le respect de la vie privée et la neutralité d'internet, deux notions intrinsèquement liées selon nous. Notre prise de parole publique sur ce projet de loi s'inscrit dans cette démarche historique et dans notre volonté d'informer le plus grand nombre afin que chacun puisse se forger sa propre idée".

Et, quand, les multinationales veulent dicter leur loi aux Etats et à s'approprier le bien de l'humanité.

(source : L'observatoire des multinationales)


JAKARTA

La privatisation de l’eau déclarée inconstitutionnelle en Indonésie, Suez menacerait de saisir l’arbitrage commercial international

 PAR OLIVIER PETITJEAN

C’est une victoire éclatante pour les citoyens de Jakarta. Un tribunal vient de déclarer la privatisation de l’eau contraire à la constitution indonésienne, et d’annuler en conséquence le contrat de concession passé avec Suez en 1997, purement et simplement et sans compensation pour l’entreprise française. C’était l’un des plus anciens et des plus controversés des contrats de Suez. Selon des sources internes à l’administration de Jakarta, le groupe français a menacé de saisir un tribunal arbitral privé, utilisant ces fameux mécanismes ISDS qui défraient la chronique dans le cadre du débat sur le projet d’accord commercial transatlantique.
L’Observatoire des multinationales avait consacré une longue enquêteà l’histoire de la privatisation de l’eau à Jakarta. Conclu dans les dernières années de la dictature dans des conditions particulièrement opaques, c’était l’un des derniers survivants des grands contrats de privatisation de l’eau passés dans les années 1990 par les géants français de l’eau.
Après seize ans de gestion privée par Suez (sur une moitié de la capitale indonésienne, la plus importante en population), le taux de connexion au réseau d’eau n’avait pas augmenté significativement, l’eau distribuée était de mauvaise qualité, le prix de l’eau était le plus élevé d’Indonésie et de toutes les grandes villes d’Asie, et les autorités publiques de Jakarta accumulaient les dettes vis-à-vis de Suez, lequel continuait à engranger des bénéfices assurés, sans rapport avec la piètre qualité du service rendu.
En 2013, une coalition citoyenne a décidé de porter l’affaire devant la justice, en demandant l’annulation pure et simple du contrat de privatisation, au motif qu’il était contraire aux dispositions de la constitution indonésienne, qui garantit la nature publique des services essentiels. Les juges du tribunal central du district de Jakarta viennent aujourd’hui de leur donner raison et exigent qu’il soit immédiatement mis fin à la gestion privée. Le tribunal ordonne aussi que le service soit désormais géré en vue de concrétiser le droit humain à l’eau, tel que reconnu par les Nations Unies.

Sortie de Suez sans compensation ?

Les conséquences de ces poursuites juridiques avaient été suffisamment prises au sérieux pour que les autorités de Jakarta (à l’époque Joko Widodo, élu depuis président de l’Indonésie) engagent des négociations avec Suez pour obtenir leur départ à l’amiable. Ces négociations étaient en cours, et il était envisagé que l’opérateur public PAM Jaya rachète à Suez ses parts dans le service de l’eau de Jakarta, pour un coût estimé à 80 millions de dollars.
La décision du tribunal vient couper court à ces tractations. Théoriquement, Suez devrait maintenant quitter la capitale indonésienne sans aucune forme de compensation - ce que beaucoup de citoyens jakartais considèrent comme la solution la plus juste au vu des bénéfices accumulés par Suez au fil des années.
La municipalité de Jakarta a annoncé la mise en place d’une équipe de transition pour reprendre le service et le gouverneur a indiqué que les employés des opérateurs privés pourraient être repris par PAM Jaya. Suez ainsi que l’autre compagnie concernée, Aetra, ont annoncé leur intention de faire appel du jugement.
Selon l’entourage du gouverneur de Jakarta, l’entreprise française a aussi brandi la menace d’un recours à l’arbitrage international, en utilisant ces fameux
« mécanismes de résolution des litiges entre États et investisseurs » (ISDS) qui font aujourd’hui polémique dans le cadre du débat sur le projet d’accord de commerce et d’investissement entre Europe et États-Unis. Ces tribunaux arbitraux privés sont accusés d’être biaisés en faveur des entreprises et de faire primer la logique de profit des multinationales sur l’intérêt public défendu par les gouvernements.
Suez est d’ailleurs déjà coutumière du recours à ces tribunaux commerciaux privés, puisque l’entreprise a engagé, notamment, plusieurs recours en arbitrage international contre l’Argentine suite à son départ forcé de Buenos Aires et de la province de Santa Fe.
Olivier Petitjean
Cet article a été complété le 25 mars à 16 heures pour apporter les précisions sur la mise en place d’une équipe de transition et l’intention de Suez de faire appel du jugement.
Car, il faut se battre mes chers lecteurs, autrement les multinationales, si, on les gène, s'arrangeront pour nous faire crever.

(source : idem)
INDUSTRIES EXTRACTIVES

La bataille pour l’eau d’un petit village chilien contre un géant minier

 PAR OLIVIER PETITJEAN
Les villageois de Caimanes, au Chili, viennent de remporter une victoire judiciaire contre le géant Antofagasta, qui a construit un énorme réservoir de déchets miniers en amont de leur communauté. Cette décision de justice, ordonnant à l’entreprise de restaurer le cours naturel de l’eau, constitue une première dans le pays. Mais sa mise en oeuvre n’est pas assurée au vu des relations étroites entre les intérêts miniers et le pouvoir, dans un contexte où l’accès à l’eau est indispensable à la survie de l’industrie minière.
Leur combat dure depuis dix ans, et la justice chilienne vient de leur accorder une nouvelle victoire. Les villageois de la communauté de Caimanes, au Nord du Chili, dénoncent la construction, par l’entreprise Antofagasta, d’un immense réservoir destiné à accueillir les déchets de la mine de cuivre géante de Los Pelambres, quelques kilomètres en amont de leur village. Depuis la construction de ce barrage, les communautés en aval ne recevaient presque plus d’eau. Le géant minier chilien accusait la sécheresse sévissant dans la région, mais la justice vient de donner raison aux villageois, en ordonnant à Antofagasta de rétablir le cours naturel de l’eau.
Elif Karakartal, pour la Coordination Eau Ile-de-France, rappelle combien la lutte fut difficile pour les citoyens de Caimanes [1] :
La lutte s’est engagée dès le début sur le terrain juridique, avec de grandes difficultés dans les premières années lorsque les avocats trahissent leurs clients en passant un accord avec la mine pour annuler une résolution de la cour d’appel qui mettait fin à la construction du reservoir. Une lutte de titans face à la famille propriétaire de Minera Los Pelambres, Luksic, aussi connue comme « patronne du Chili », tant son pouvoir lui permet d’influencer les partis politiques en place et d’utiliser les institutions pour imposer ses projets. En 2012, non contente d’avoir réussi à imposer un projet dont on savait qu’il condamnait la vallée, l’entreprise réussit le tour de passe-passe de traîner les nouveaux avocats de la communauté sur les bancs des accusés pour vouloir s’enrichir sur le compte de la cause environnementale [2], et ce alors même que la justice chilienne n’avait pas étudié les impacts de ce réservoir, le plus grand d’Amérique Latine.
Si les villageois de Caimanes avaient réussi à s’attirer des soutiens internationaux, la stratégie de division de la communauté choisie par l’entreprise a laissé des traces. Et outre l’assèchement de leurs ressources en eau, les habitants dénoncent aussi la pollution issue des millions de tonnes de déchets miniers accumulés dans le réservoir d’El Mauro. La décharge est située juste au-dessus des nappes phréatiques approvisionnant la région. Des analyses menées par un chercheur de l’université du Chili, confirmées par la police scientifique chilienne, ont démontré une contamination aux métaux lourds (mercure, zinc, cadmium manganèse) rendant l’eau impropre à la consommation humaine ou animale et même pour l’irrigation. Les habitants sont obligés d’acheter leur eau au prix fort à une entreprise privée, par bidon de 20 litres [3]. Sans parler, puisqu’il s’agit du Chili, du risque sismique : un tremblement de terre pourrait entraîner le déversement de millions de tonnes de déchets toxiques dans les vallées en aval.

Restauration sans conditions du cours naturel de l’eau

En octobre dernier, la Cour suprême chilienne avait jugé Antofagasta responsable de la disparition des ressources en eau en aval de son barrage, lui ordonnant d’y remédier en restaurant le cours des eaux. Ce jugement n’avait pas été suivie d’effets. Les riverains ont alors bloqué le site pendant plus de deux mois pour faire bouger l’entreprise et l’État chilien. Entre-temps, les relations entre la famille Luksic et les plus hautes autorités chiliennes ont fait les grands titres des médias, après la révélation d’un prêt de 10 millions d’euros accordé par la Banque du Chili, appartenant au même groupe Luksic, au fils de la présidente Michelle Bachelet, le lendemain de l’élection de celle-ci. Finalement, le 9 mars 2015, le tribunal de commerce a jugé le plan de restauration environnementale présenté par Antofagasta insuffisant, et lui a ordonné de détruire purement et simplement le barrage. Pour Elif Karakartal, il s’agit d’une « sentence sans précédent au Chili, qui exige le retour de la nature à son état initial avant toute intervention humaine et sans aucune compensation artificielle ». L’entreprise a annoncé son intention de faire appel et s’est tournée vers le pouvoir exécutif pour trouver un moyen d’échapper à la sanction judiciaire.
La gestion de l’eau est un enjeu aussi crucial que sous-estimé pour les industries extractives, particulièrement dans cette région sèche du Nord du Chili. La possibilité pour les opérateurs miniers d’accéder à des quantités suffisantes d’eau et de se débarrasser de leurs déchets sans trop de complications est un élément essentiel de leur profitabilité. Les analystes financiers ne s’y trompent pas, puisque lorsque le verdict du 9 mars a été connu, le cours d’Antofogasta a dévissé à la Bourse de Londres. La mine de Los Pelambres a produit plus de 400 000 tonnes de cuivre en 2014, 7% de la production totale chilienne.
Quelques jours plus tard, l’entreprise annonçait d’ailleurs un accord avec les manifestants d’autres communautés de la zone, dont les ressources en eau ont elles aussi été affectées par la mine de Los Pelambres, impliquant la réalisation d’études en vue de la construction d’une unité de dessalement pour approvisionner la mine ainsi que d’un barrage pour sécuriser l’accès à l’eau des communautés. Des manifestations ont également eu lieu dans la ville d’Antofagasta elle-même contre le groupe minier. Et les inondations catastrophiques qui ont récemment frappé la région ont provoqué le débordement d’autres réservoirs de déchets miniers, provoquant un risque de contamination des eaux et des sols. Le devenir du réservoir El Mauro, en amont de Los Caimanes, quant à lui, est toujours en suspens.
Olivier Petitjean
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Photo : Alvaro Badillo (source)

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