(blog à finir et à corriger)
Alors, mes chers cinq lecteurs, si, vous vous demandez à quoi sert la banque mondiale, à part dérégulariser et liquider les services publics des états, voilà une réponse.
Espérons que la nouvelle banque chinoise de développement agira différemment.
(source : Reporterre)
Et, une idée à suivre par les citoyens américains pour "emmerder" leur gouvernement, faire comme les citoyens hollandais, porter plainte contre leur gouvernement pour manque de volonté de lutter contre le changement climatique. Au moins, cela relancerait le débat dans les médias.
(source : climateprogress)
A part cela, mes chers lecteurs, la super centrale nucléaire française, EPR, en construction avec déjà neuf ans de retard a accumulé les mal façons et promet d'être un nouveau fukushima à terme, plutôt court que long, d'ailleurs.
(source : Reporterre)
- Schéma de cuve d’un réacteur de 1300 MW -
Et, si, nous reparlions des vaccins, qu'en dites-vous mes chers lecteurs ?
(source : Freewiseman.Wordpress.com)
Alors, mes chers cinq lecteurs, si, vous vous demandez à quoi sert la banque mondiale, à part dérégulariser et liquider les services publics des états, voilà une réponse.
Espérons que la nouvelle banque chinoise de développement agira différemment.
(source : Reporterre)
3,4 millions de personnes expulsées par la Banque mondiale
17 avril 2015 / par
3,4 millions personnes chassées de chez elles à grand renfort de policiers et de buldozers dans quatorze pays, depuis 2004. Tel est le scandaleux bilan des projets de développement financés par la Banque mondiale, révèle une enquête menée par plus de cinquante journalistes issus du Huffington Post et du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). « On parle même de sept morts en Éthiopie », révèle le quotidien belge Le Soir, associé à l’enquête.
L’annonce fait désordre à la veille des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), du 17 au 19 avril à Washington."
Et, une idée à suivre par les citoyens américains pour "emmerder" leur gouvernement, faire comme les citoyens hollandais, porter plainte contre leur gouvernement pour manque de volonté de lutter contre le changement climatique. Au moins, cela relancerait le débat dans les médias.
(source : climateprogress)
In Landmark Case, Dutch Citizens Sue Their Government Over Failure To Act On Climate Change
"In Landmark Case, Dutch Citizens Sue Their Government Over Failure To Act On Climate Change"
CREDIT: SHUTTERSTOCK
For the first time ever, climate change is being taken to court over human rights.
Public arguments are scheduled to begin Tuesday in the Netherlands, where nearly 900 Dutch citizens have filed a lawsuit against their government for failing to effectively cut greenhouse gas emissions and curb climate change.
Hailed by Dutch press as a “landmark legal case,” it’s the first European example of a group of citizens attempting to hold a government responsible for inefficient climate policies, and the first time that existing human rights laws have been the basis of a case.
“What we are saying is that our government is co-creating a dangerous change in the world,” Roger Cox, a legal adviser for the plaintiffs, told RTCC. “We feel that there’s a shared responsibility for any country to do what is necessary in its own boundaries to mitigate greenhouse gas emissions as much as is needed.”
The plaintiffs will ask the court to force the Dutch government to reduce its greenhouse gas emissions by between 25 and 40 percent relative to their 1990 levels by 2020 — reductions that the IPCC has said developed nations must make if the world wants a 50 percent chance of avoiding a 2 degree Celsius increase in global temperature. Currently, the European Union has committed to reducing its emissions 40 percent by 2030, but the Netherlands has not made any specific commitments, saying instead that it intends to adopt any international agreement that comes from the Paris climate talks later this year.
To the Dutch citizens who are part of the class action, that promise isn’t enough. In 2012, the sustainability-focused Urgenda Foundation sent a letter to the government demanding more immediate action on climate change. When they received no response, Urgenda began looking for citizens to support a court case against the Dutch government. A year later, Urgenda, along with nearly 900 co-plaintiffs, filed a case against the Dutch government.
The plaintiffs represent a wide cross-section of Dutch society, hailing from a diverse set of age groups and professions. One of the more notable plaintiffs, Joos Ockels, is the wife of Wubbo Ockels, the first Dutch citizen in space and a committed climate advocate until his death last year.
Nearly a quarter of the Netherlands is below sea-level, which forced the country to become an early adopter of climate adaptation strategies and renewable energy. But while the adaptation strategies meant to shield the country from rising sea level and more frequent storms are still in place, it has begun to fall behind when it comes to clean energy. According to the International Energy Agency, the Netherlands lags behind much of the European Union in renewable energy sources. In 2013, 4.5 percent of energy consumed in the Netherlands came from renewable sources, far below the country’s goal of getting 14 percent of its energy from renewables by 2020.
According to Dutch News, Urgenda claims that the Dutch government has acknowledged that its actions are “insufficient” to prevent the dangers associated with a warming world.
“The Netherlands is therefore knowingly exposing its own citizens to dangerous situations, in which they and their children will suffer serious hardship,” Urgenda said. “The Dutch Supreme Court has consistently upheld the principle that the government can be held legally accountable for not taking sufficient action to prevent foreseeable harm. Urgenda argues that this is also the case with climate change.”
Earlier this year, the supporters of the Dutch case claimed a significant victory with the launch of the Oslo Principles on Global Climate Change Obligations, which hold that governments have the legal obligation to prevent the harmful effects of climate change, regardless of any preexisting international agreements. Though the agreement is mostly a template for courts, not a hard and fast protocol, it claims Jaap Spier, advocate-general of the Netherlands Supreme Court, as one of its primary supporters. According to the BBC, Spier has been quoted in the Dutch press saying that courts could be used to make countries adopt “effective climate policies.”
Urgenda hopes that this lawsuit will inspire others to use courts to hold countries accountable for failing to act on climate change. In Belgium, over 12,000 people have already pledged their support for a court case holding the government responsible for its actions on climate change. In the United States, the Oregon-based nonprofit Our Children’s Trust has been using similar tactics across the country, launching a suite of youth-led lawsuits against state and federal entities for failing to act on climate change. One such case in Oregon began oral arguments last week after being initially shot down in 2012."
A part cela, mes chers lecteurs, la super centrale nucléaire française, EPR, en construction avec déjà neuf ans de retard a accumulé les mal façons et promet d'être un nouveau fukushima à terme, plutôt court que long, d'ailleurs.
(source : Reporterre)
La cuve de l’EPR a été fabriquée… au Japon
29 janvier 2014 / EPR ni à Penly ni ailleurs">Collectif Stop-EPR ni à Penly ni ailleurs
La technologie nucléaire, fleuron de l’industrie française ? Pas vraiment. Areva ne sait pas fabriquer la cuve du nouveau réacteur EPR, en cours de construction à Flamanville. Cette pièce cruciale d’une centrale nucléaire a été fabriquée… au Japon. Un secret jalousement tu.
Actualisation : Mercredi 15 avril, lors de son audition par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a qualifié de « sérieuse, voire très sérieuse » l’anomalie de la cuve de l’EPR de Flamanville. Le 7 avril dernier, l’ASN avait annoncé « [avoir] été informée par Areva d’une anomalie de la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville ». Cette anomalie ne permettant pas de valider la sûreté du fond de cuve et du couvercle, Areva doit conduire de nouveaux tests.
EDF a enfin posé la cuve du réacteur EPR de Flamanville lundi 27 janvier après une semaine de préparation minutieuse. Ce gros objet de 425 tonnes qui mesure 11 m de haut et plus de 5 m de diamètre a été positionné dans le puits de cuve sous le regard attentif de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Cet événement ponctue un feuilleton qui a commencé en octobre dernier lorsque la fameuse cuve est arrivée dans le Nord Cotentin après un long voyage. On a cru un moment qu’elle ne pourrait jamais être posée. Il faut dire que cet équipement a connu une série d’incidents au cours de l’automne, suffisamment significatifs pour amener l’ASN à demander une suspension des travaux dans le bâtiment réacteur . Le chantier de Flamanville accumule en effet retards et malfaçons .
Mais là n’est pas le plus intéressant. A l’heure où le nucléaire est salué comme un pilier du redressement productif de la France, il convient de s’intéresser de plus près à cette cuve. Si elle a été assemblée en Saône et Loire dans l’usine de Chalon-Saint-Marcel d’Areva , on ne peut pas dire que c’est un équipement made in France. Du reste, Areva ne dit jamais que les 50 000 heures d’études et de fabrication de ce gros morceau de ferrailles ont toutes été réalisées en France .
Lors du débat public sur le projet Penly III, Christophe Quintin, alors inspecteur de l’ASN, avait entériné ce fait : « Je confirme que tout ne se fait pas en France » (verbatim de la séance du débat public Penly III d’Envermeu, p. 10. Car non seulement, l’industrie française ne sait plus assembler un réacteur, mais elle ne parvient même pas à forger des viroles de cuves.
Si le couvercle de cuve a été forgé à Châlon, comme l’atteste un courrier de l’Autorité de sureté (courrier de l’ASN au président d’AREVA NP, Réf : CODEP-DEP-2011-006846), nous ne disposons d’aucune information sur la fabrication de la cuve elle-même, dont les dimensions dépassent largement celles qui ont été réalisées pour les réacteurs actuellement en service.
Ce que nous savons, c’est que la cuve de l’EPR a nécessité des techniques nouvelles, en particulier la réalisation de la virole porte-tubulure et de la bride de cuve en une seule pièce monobloc. Areva n’a jamais été en capacité de mettre en œuvre ces techniques nouvellesmalgré les travaux d’agrandissement réalisés depuis une dizaine d’années. Car il n’est pas simple de forger des lingots de 500 tonnes d’acier pour réaliser des viroles de cuve de réacteur nucléaire. Le fleuron de la métallurgie française, dont le savoir-faire s’est érodé au fil des années, a donc dû sous-traiter la forge de composants essentiels des EPR.
- Schéma de cuve d’un réacteur de 1300 MW -
On comprend mieux dès lors le souci d’Areva de conclure en 2006 un partenariat industriel avec la compagnie japonaise Mitsubishi. Cette alliance a permis la fabrication des cuves qu’Areva ne maîtrise plus. Derrière les déclarations sur le souci d’œuvrer en commun à la promotion du nucléaire en Asie se cache un simple contrat de sous-traitance industrielle. Le conglomérat japonais, Mitsubishi Heavy Industries, a annoncé ainsi dès mars 2004 qu’il fournirait la cuve du réacteur EPR finlandais , travaux menés à Kobé. Quant aux générateurs de vapeur, ils ont été réalisés par Japan Steel Works ! Ainsi les éléments clés du fleuron de la technologie française sont japonais pour la simple raison qu’il n’y a pas en France d’installations pour les fabriquer.
En dépit des affirmations d’Anne Lauvergeon, l’entente entre les deux groupes ne s’est pas arrêtée à Olkiluoto, en Finlande. La filiale de Mitsubishi spécialisée dans la fabrication de grands éléments n’a pas réalisé des investissements colossaux pour une seule commande . Puisque la seule usine capable de forger des lingots de la taille nécessaire appartient à Japan Steel Works... c’est elle qui a fourni les composants pour les EPR finlandais et français . Au total, si l’industrie européenne a conçu l’European pressurized reactor – le nom de l’EPR - à partir du plan Westinghouse , elle n’a jamais été en capacité de réaliser elle-même cette machine. Certes, des opérations industrielles ont été réalisés à Châlon, mais elles ne concernent que l’assemblage des viroles - qui ont été forgées au pays du soleil levant."
Et, si, nous reparlions des vaccins, qu'en dites-vous mes chers lecteurs ?
(source : Freewiseman.Wordpress.com)
CNN révèle la fraude du CDC – L’autisme est bien causé par les vaccins.
CNN révèle la fraude du CDC: ils ont dissimulé au public 340% de risque d’autisme lié aux vaccins !
Le lanceur d’alerte du CDC, le Dr William Thompson a publié une déclaration officielle confirmant que l’étude originale avait montré un lien entre le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) et l’autisme, plus spécialement chez les enfants afro-américains, et que le CDC en avait caché les résultats.
Un éminent chercheur aux Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), le Dr William Thompson admet qu’il a joué un rôle clé en aidant à faire apparaître au grand jour la manipulation des données par le CDC. Cette fraude a consisté à dissimuler une incidence plus élevée de l’autisme due au vaccin ROR chez les garçons afro-américains. Le lanceur d’alerte, le Dr William Thompson a avoué les faits après que le Dr Brian Hooker ait réclamé et obtenu, en vertu de la Loi sur la Liberté de l’Information (Freedom of Information Act ou FOIA), les données originales d’une étude portant sur l’autisme, avec l’aide du député américain Darrell Issa, président de la Chambre de surveillance et de la réforme du gouvernement. Les documents du CDC, ainsi que les discussions avec le lanceur d’alerte révèlent une manipulation généralisée des données scientifiques, ainsi qu’une pression (du haut vers le bas) sur le scientifique du CDC pour supprimer tout lien de causalité entre le vaccin ROR et le diagnostic ultérieur d’autisme, en particulier dans un groupe d’hommes afro-américains qui avaient reçu leur vaccin « à temps » en conformité avec le calendrier recommandé par le CDC.
Les documents reçus du CDC montrent qu’en 2003, on a découvert comme étant lié au vaccin ROR un risque d’autisme chez les garçons afro-américains de 340%. La découverte de ce risque a été cachée sous la pression de hauts fonctionnaires. Les chercheurs du CDC ont alors recalculé leurs résultats en omettant d’inclure une population donnée afin de pouvoir obtenir les résultats désirés. Mais même en recalculant ainsi les données après avoir omis cette population, un risque significatif d’autisme est encore retrouvé en lien avec le vaccin ROR. La mention d’un tel risque se retrouve par ailleurs également dans la présentation de l’étude originale faite par l’Institut de Médecine (IOM) (cf. pages 29 et 31 de cette présentation)
Le Dr William Thompson qui a travaillé pour l’Agence gouvernementale pendant plus d’une décennie a confirmé que :
« Depuis les débuts de 2003, le CDC était au courant de la relation qui existait entre l’incidence de l’autisme et l’âge auquel le premier vaccin ROR était administré chez les garçons Afro-Américains, mais a choisi de dissimuler la chose. »
Il a fait remarquer :
« Nous avons perdu dix années de recherche parce que le CDC est actuellement tellement paralysé par tout ce qui touche à l’autisme. Ils ne font pas ce qu’ils devraient faire parce qu’ils ont peur des conclusions qui pourraient être tirées. »
Il prétend que ses supérieurs ont commis des actes criminels et a exprimé son profond regret quant à son rôle qui a contribué à masquer les données du CDC.
Cette augmentation du taux d’autisme régressif chez les Afro-Américains a bel et bien été trouvée. L’association Autisme Speaks (fondée en 2005 par les grands-parents d’un enfant autiste) signale que « la question du risque d’autisme régressif chez les enfants Afro-Américains a déjà été posée deux reprises ».
Il semble que la chose soit directement liée à la sortie récente des documents du CDC, ainsi qu’aux aveux du chercheur du CDC, le Dr William Thompson.
Les révélations du Dr Thompson remettent en question les neuf autres études citées par le CDC comme preuves permettant de nier un lien entre autisme et vaccins. Ces révélations ont également suscité une pétition (sur change.org) pour que l’étude frauduleuse soit retirée du journalPediatrics qui fut publié en 2004.
Une note de service de 2004 dans laquelle le Dr Thompson exprimait déjà au Dr Gerberding (chef du CDC à l’époque) ses inquiétudes sur cette étude problématique, a été récemment publiée. Cette étude a bouleversé les citoyens. Cela signifierait-il que le Dr Gerberding aurait commis un parjure au cours d’une audition au Congrès? Un examen plus approfondi sera nécessaire pour le savoir.
Quoi qu’il en soit, de nombreux citoyens qui considèrent la chose comme un méfait délibéré, à la charge des contribuables, ont entamé une campagne médiatique (Twitter etc.) pour informer le public de cette histoire et de ses conséquences. Les parents espèrent que l’Agence sera tenue responsable des dissimulations qui ont été effectuées. Ils réclament également une enquête pour que l’on puisse savoir si le Dr Coleen Boyle aurait aussi commis un parjure dans son témoignage devant le Congrès, quand elle avait été publiquement interrogée sur la question des liens possibles entre les vaccins et l’autisme.
Le Département Américain des Ressources de Santé et des Services de l’Administration a déjà reconnu que l’autisme pouvait être une conséquence indirecte de dommages vaccinaux comme ce fut documenté dans la mise à jour du tableau « Dommages vaccinaux » qui a fait suite au rapport de l’Institut de Médecine (IOM) de 2011. Ils ont rejeté l’autisme comme effet secondaire direct et spécifique de la vaccination ROR mais au vu des dernières révélations, les textes pourraient subir des modifications.
Le CDC a répondu à ces allégations en indiquant qu’ils reconnaissaient que cette étude avait montré une augmentation du risque d’autisme avec le ROR :
« Les résultats des recherches ont révélé qu’entre 24 et 36 mois, la vaccination était légèrement plus fréquente chez les enfants atteints d’autisme, et que cette association était la plus forte chez les enfants de 3 à 5 ans. »
Ils ont rejeté la chose en avançant l’hypothèse que les parents dont les enfants sont autistes se sont précipités pour les faire vacciner avant de rentrer à l’école.
« La chose la plus probable est que tout résulte des exigences de vaccinations préscolaires »
Programme spécial d’éducation pour les enfants atteints d’autisme
Cela soulève des questions parce qu’il y a des exigences de vaccination pour tous les enfantsqui fréquentent l’école publique et que les enfants qui disposent d’une exemption pour les vaccins ont déjà été exclus du compte (de l’étude réalisée).
Le CDC indique également que :
« Des études complémentaires, ainsi qu’un examen rigoureux plus récent de l’Institut de Médecine ont établi que le vaccin ROR ne pouvait pas augmenter le risque d’autisme. »
Les études sur lesquelles le CDC se base pour affirmer qu’il n’y a aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme sont au nombre de 4. Le CDC reprend ces études sur son site. Un rapide coup d’œil à ces 4 études soulève plusieurs questions.
* La première étude montre un lien significatif (entre les vaccins et l’autisme)
* La seconde étude a été réalisée par l’infâme Dr Thorsen qui attend son extradition vers les Etats-Unis pour cause de fraude. Il est repris sur la liste du CDC comme l’homme le plus recherché – l’instance ayant remis tout son travail en question- et ceci sans parler des autres problèmes potentiels qui ont été soulevés au sujet de cette étude.
* La troisième étude est de nature préparatoire/préliminaire. Elle se base sur de très faibles échantillons : 28 enfants au total, ce qui est très peu.
* La dernière étude a porté sur 31 enfants pour l’échantillon de contrôle et s’est appuyée sur des entrevues avec les parents pour fournir des renseignements médicaux et comportementaux. Ensuite, ils ont constaté que plus de la moitié (50%) des enfants atteints d’autisme ont régressé peu de temps après la vaccination ROR ((dans un délai de moins de 5 mois après la vaccination), alors même qu’ils ont conclu qu’il n’y avait pas de connexion.
Cela pose la question de savoir pourquoi il n’y a que quatre études qui ont été utilisées pour appuyer les allégations que le ROR est un vaccin sûr. Une recherche rapide sur PubMedpermet de tomber sur un document de recherche de 2012, revu par les pairs et qui a porté sur l’étude de plus de 500.000 enfants. Cette recherche a mis en évidence une augmentation significative des effets secondaires après la vaccination ROR: 22 fois plus de risques de méningite, 500% d’augmentation du risque de convulsions fébriles et autres effets secondaires majeurs, y compris des troubles de la coagulation.
La récente publication d’un autre document, relatif à une enquête du Ministère de la Justice en 2002, a montré que le Dr William Thompson était à ce point préoccupé par ce rapport qu’il a envisagé de retirer son nom du document. A la lumière de ses récentes déclarations et des documents publiés sur cette affaire, ne serait-on pas en droit de se demander si tous les avocats concernés n’auraient pas tenté d’empêcher la divulgation de cette information ?
Source: CNN
Et, dans la rubrique, "OGM, mon amour" :
(source : Journal-Neo.org)
So by the Post’s own admission and by simply looking at what Monsanto and its counterparts have done all over the world already, they themselves couldn’t agree more with the Russian Federation regarding Monsanto’s obvious intentions in Ukraine and for the rest of Europe.
The Post, like many papers across America and Europe, has long-served the interests of the monied elite, with biotech and big-agriculture counted prominently among them. The Post and others will spin and obfuscate Monsanto’s intentions until it is too late to overturn the genetic corruption their crops will inflict on the once well-protected, sovereign fields of Ukraine.
Like many other things in Ukraine, the so-called “Euromaiden” that was allegedly spurred for freedom and self-determination has clearly stripped Ukraine of both its freedom and its ability to determine what is best for itself. From a military set upon its own people, to an economy looted by foreign interests, to a government directed literally by foreigners who chair it, to now fields to be sown with genetically altered poison, the ruination of Ukraine is nearly complete and a lasting testament to what the West truly means when it says “democratization.”
Et quand les accords de zone de libre échange, leur livre la maison, la maison et le compte en banque !
(source : Observatoire des Multinationales)
Et, quand les financiers américains refusent par le biais de leur gouvernement de réformer leurs instruments de domination qui crée la misère partout où ils passent.
(source : Agenceecofin.com)
mmmm
(source : Journal-Neo.org)
Ukraine a Vector for GMO Poison’s Spread Through EU
When the Washington Post chooses to pen an insulting, condescending editorial targeting entire nations speaking up against Western impropriety, one can just as well assume the precise opposite of whatever narrative the Post is trying to push forward is true.
Regarding American biotech companies and their attempts to infest the planet with genetically modified organisms (GMOs), and in particular their attempts to corrupt the whole of Europe with their unwanted poison through a backdoor (Ukraine), has prompted Russia to speak up for their Eastern European neighbor. Up until the armed coup in 2013-2014, also known as the “Euromaidan,” Ukraine had adamantly rejected GMOs.
With an obedient client regime now installed in Kiev, a series of political, economic and military decisions have been made that have more or less extinguished Ukraine as a sovereign nation state. Along with its extinguished sovereignty comes a complete lack of desire for self-preservation, and so, sowing one’s fields with genetically tainted, unsafe, literal poison goes from being adamantly avoided, to being openly embraced.
This brings us back to the Washington Post and a recent editorial it has published. Titled, “Russia says Western investment in Ukraine’s farms is a plot to take over the world,” it first attempts to make Russia’s accusations that Monsanto is now moving in on Ukraine with plans to institute GMOs nationwide sound unfounded. That is until the Post itself admits that is precisely what Monsanto is doing. The pieces claims:
Ukraine has long tried to sell itself to Europe as the once-and-future breadbasket of the continent, promising that Western investment is the key to making its under-exploited black earth bloom.
But official Russia would like you to know that all this agricultural development talk is really just a secret plot to help companies like Monsanto take over the world.
Then the Post openly admits:
Genetically-modified cultivation was long banned in Ukraine – as was the sale of farmland.
Then admits:
But the association agreement signed between the European Union and Ukraine last year may have created new space for the potential introduction of genetically-modified crops in Ukraine.
Finally, the Post mentions Monsanto:
Monsanto – perhaps the most recognizable corporate name in genetically modified products – did express interest in investing in Ukraine last year. (It’s worth noting that the company operates in Russia as well, though not with GMOs, just as it has operated in Ukraine.)
Since Monsanto already operates in Ukraine, what else would it be investing in additionally that it hasn’t had the opportunity to before besides GMOs? Ukraine would serve as the perfect victim to host Monsanto and other biotech corporations’ GMO-infected products in the heart of Europe.
With the EU itself relaxing some of its regulations regarding GMOs, likely without the consent of a population increasingly conscious of the risks and actively seeking organic alternatives, biotech conglomerates hope to make GMO products spread from what will be the completely unregulated fields of Ukraine, into Europe and to become as ubiquitous and unavoidable as they are in America.
Elsewhere around the world, big-agriculture has attempted to use other backdoors to bring their products into regions they are wholly rejected, including Asia where “Golden Rice” has been proposed as the answer to fighting “vitamin A deficiency,” even when simply planting some carrots would accomplish this goal more easily, cheaper and without the threat of tainting Asia’s rice crops with a strain consumers would reject out of hand.
In other instances, conquering Western interests, like in Afghanistan, have used “aid” as a backdoor to bring big-agriculture and GMOs into the region.So by the Post’s own admission and by simply looking at what Monsanto and its counterparts have done all over the world already, they themselves couldn’t agree more with the Russian Federation regarding Monsanto’s obvious intentions in Ukraine and for the rest of Europe.
The Post, like many papers across America and Europe, has long-served the interests of the monied elite, with biotech and big-agriculture counted prominently among them. The Post and others will spin and obfuscate Monsanto’s intentions until it is too late to overturn the genetic corruption their crops will inflict on the once well-protected, sovereign fields of Ukraine.
Like many other things in Ukraine, the so-called “Euromaiden” that was allegedly spurred for freedom and self-determination has clearly stripped Ukraine of both its freedom and its ability to determine what is best for itself. From a military set upon its own people, to an economy looted by foreign interests, to a government directed literally by foreigners who chair it, to now fields to be sown with genetically altered poison, the ruination of Ukraine is nearly complete and a lasting testament to what the West truly means when it says “democratization.”
No One Will Buy GMO-Tainted Crops
Included in Russia’s comments regarding the impending despoilment of Ukraine’s agricultural industry by Monsanto and others, the Post would report:
Russian Security Council Secretary Nikolai Patrushev told a meeting of his counterparts in the Shanghai Cooperation Organization on Tuesday that the West plans to grown “genetically modified crops” in Ukraine. And it’s a fool’s errand too, he suggested, because, “to put it mildly, Europe will not approve of such products.”
The Post, in its role as associate lobbyist for big-agriculture, attempts to downplay this fact. However, reported elsewhere, even within the Western media itself, are reports that the agricultural powerhouse that is the United States is now importing organic corn because consumers refuse to eat tainted GMO products grown within the States.
Bloomberg in its report “U.S. Forced to Import Corn as Shoppers Demand Organic Food” would claim:
A growing demand for organics, and the near-total reliance by U.S. farmers on genetically modified corn and soybeans, is driving a surge in imports from other nations where crops largely are free of bioengineering.
Imports such as corn from Romania and soybeans from India are booming, according to an analysis of U.S. trade data released Wednesday by the Organic Trade Association and Pennsylvania State University.
The humiliation of a nation historically self-reliant agriculturally having to import something as basic as corn because everything grown domestically is poisoned is a lesson any Ukrainian seeking to preserve what is left of not only their dignity, but their sense of self-preservation should take note of. Even as the “miracle” of GMO evaporates amid an increasingly astute market in the United States, US corporations are buying off Ukraine’s infinitely servile regime to place Ukraine’s neck into the same noose.
However, in a way the Post is right. Russia is crazy to think Monsanto is taking over the world. The corporation, despite untold of billions pumped into lobbying, propaganda, bribes and other forms of mass persuasion, is failing miserably to convince people to ingest their poison, even in the nation their headquarters is located in. However, Russia shedding light on what Monsanto is trying to do in Ukraine, against the obvious best interests of Ukraine itself, is yet another illustration of how the “Euromaiden” putsch had nothing to do with freedom, and everything to do with Washington and Wall Street hijacking yet another nation and its resources out from under its own people under the guise of “democracy.”
Ulson Gunnar, a New York-based geopolitical analyst and writer especially for the online magazine “New Eastern Outlook”.
First appeared:http://journal-neo.org/2015/04/17/ukraine-a-vector-for-gmo-poison-s-spread-through-eu/
First appeared:http://journal-neo.org/2015/04/17/ukraine-a-vector-for-gmo-poison-s-spread-through-eu/
Et quand les accords de zone de libre échange, leur livre la maison, la maison et le compte en banque !
(source : Observatoire des Multinationales)
DROIT À L’EAU
Litiges entre États et multinationales : le cas emblématique du conflit entre Suez et l’Argentine
PAR
Un tribunal arbitral international vient de condamner l’Argentine à verser près de 400 millions d’euros à Suez environnement, pour avoir renationalisé le service de l’eau de Buenos Aires en 2006, après des années de conflits. La firme française a eu recours aux mêmes mécanismes de « résolution des disputes entre États et investisseurs », ou ISDS, qui sont aujourd’hui au centre de la contestation du projet d’accord commercial entre Europe et États-Unis. Une décision qui illustre combien, dans leur fonctionnement actuel, les procédures ISDS ne tiennent véritablement compte ni des droits humains ni de la responsabilité des États vis-à-vis de leurs citoyens, en faisant primer la loi d’airain de la protection des investissements.
L’État argentin a été condamné par le CIRDI [1], un tribunal commercial dépendant de la Banque mondiale, à verser une compensation de 405 milliards de dollars US (380 millions d’euros) à Suez environnement, suite à l’annulation en 2006 du contrat de privatisation de l’eau de Buenos Aires. Un arbitrage rendu dans le cadre des procédures dites de « résolution des conflits entre États et investisseurs », ou ISDS, prévues dans le traité bilatéral d’investissement signé entre la France et l’Argentine dans les années 1990 – ces mêmes mécanismes qui font aujourd’hui polémique dans le cadre du débat sur le projet de « Pacte transatlantique de commerce et d’investissement » (communément désigné par les sigles TTIP ou TAFTA). La décision du CIRDI illustre parfaitement les raisons pour lesquelles les mécanismes ISDS se retrouvent aujourd’hui sous le feu des critiques.
Ces tribunaux arbitraux privés, dont le CIRDI est le principal au niveau mondial, sont accusés de fonctionner de manière opaque et d’être structurellement biaisés en faveur des intérêts privés. Surtout, ils prennent généralement leurs décisions en se référant uniquement aux dispositions des traités d’investissements et plus généralement du droit commercial privé, sans réellement tenir compte des autres dimensions du droit international, et notamment du devoir de protection des droits de l’homme. Le litige entre Suez et l’Argentine en constitue un exemple particulièrement emblématique, puisque le gouvernement argentin a tenté, sans succès, d’invoquer « l’état de nécessité » face au « péril grave et imminent » résultant de la dramatique crise financière de 2001-2002, ainsi que son devoir de protection du « droit à l’eau », pour justifier l’annulation du contrat qui le liait à Suez.
Droit à l’eau contre loi du marché
Un chapitre de l’ouvrage collectif que l’Observatoire des multinationales vient de publier, conjointement avec plusieurs partenaires, au sujet de la remunicipalisation de l’eau (lire La vague ascendante de la remunicipalisation de l’eau), est spécifiquement consacré aux mécanismes ISDS et à la menace que ceux-ci font peser sur la tendance actuelle au retour à la gestion publique de l’eau face aux échecs de la privatisation. Pour Satoko Kishimoto, auteure de ce chapitre, « les mécanismes ISDS sont inclus dans de nombreux traités d’investissements bilatéraux et sont utilisés par les multinationales de l’eau pour réclamer des sommes exorbitantes prises sur les deniers publics pour les contrats annulés… Les entreprises privées de l’eau ont généralement gain de cause dans ce type de litiges, car les compensations pour investissements réalisés ne tiennent pas compte des profits réalisés par ailleurs grâce au contrat de privatisation, et que le droit commercial privé, lorsqu’il aborde ces litiges, néglige la question de la qualité du service rendu. »
L’existence d’un traité d’investissement pourvu d’une clause d’ISDS réduit considérablement la marge de manœuvre des pouvoirs publics face à la loi d’airain de la protection des intérêts commerciaux. Il devient extrêmement difficile pour une ville ou un État de faire valoir des objectifs d’intérêt général ou de protection des droits fondamentaux sans se retrouver sous la menace d’une procédure en arbitrage où ils se trouveront jugés, non sur le fond, mais sur la base d’une conception extrêmement étroite et formelle de la protection des droits des « investisseurs », abstraction faite du monde réel.
On le voit encore aujourd’hui avec le cas de Jakarta, où Suez détient depuis 16 ans un contrat de privatisation extrêmement contesté, qui a permis à la firme française de s’assurer des profits confortables tandis que le service de l’eau de la ville restait dans un état déplorable malgré le tarif le plus élevé d’Asie du Sud-est. Saisi par une coalition de citoyens, un tribunal vient de déclarer la privatisation de l’eau non constitutionnelle (lire notre article). En théorie, cette décision ouvre la voie à une annulation unilatérale du contrat, sans compensation. Mais Suez (qui n’a jamais même essayé de défendre son bilan à Jakarta sur le fond) a déjà fait savoir qu’elle était bien décidée à « faire valoir ses droits » jusqu’au bout [2]. Selon une source interne au gouvernement de Jakarta, l’entreprise française a clairement menacé les pouvoirs publics d’un recours à l’arbitrage international.
Le litige entre Suez et l’Argentine à propos de Buenos Aires a été l’une des premières fois où un tribunal arbitral a été amené à se prononcer explicitement sur les liens entre le droit international de l’investissement et la protection des droits humains, en l’occurrence le droit à l’eau. Généralement, selon la chercheuse Tamar Meshel [3],« les tribunaux arbitraux se sont abstenus de reconnaître explicitement le droit à l’eau et de discuter sérieusement de ses implications sur les obligations des États en termes de protection des investissements » C’est précisément ce qu’a demandé Suez au CIRDI à propos du litige sur Buenos Aires, faisant valoir que « le droit international relatif aux droits humains était non pertinent pour la décision » [4] L’instance arbitrale a finalement estimé que le gouvernement argentin devait « respecter à titre égal » ses obligations vis-à-vis des investisseurs et vis-à-vis des droits humains, et qu’il aurait dû trouver un moyen de concilier les deux [5]… Les arguments avancés par l’Argentine pour justifier de la reprise du service de l’eau – non respect des engagements en termes d’investissements, problèmes de qualité de l’eau – se trouvaient ainsi balayés d’un revers de main.
L’Argentine, laboratoire des maux de l’ISDS
Le service de l’eau de Buenos Aires avait été privatisé en 1993 au profit de la multinationale française. C’était à l’époque le plus important contrat de privatisation de l’eau au monde (avant la signature de celui de Jakarta) et il fut abondamment promu comme un contrat pionnier dont le modèle allait bientôt être répliqué dans le monde entier. On sait ce qu’il en est advenu dans les deux capitales, comme dans bien d’autres villes du monde. Après des conflits récurrents avec l’opérateur privé, et suite à la dramatique crise financière de 2001-2002, le gouvernement argentin avait fini par annuler le contrat qui le liait à Suez en 2006 et créer une entreprise publique pour reprendre le service [6]. Dès 2003, à l’époque pour faire pression sur les autorités argentines et obtenir une renégociation avantageuse de son contrat, Suez avait saisi le CIRDI.
Celui-ci a rendu dès 2010 une décision défavorable à l’État argentin ; il aura fallu cinq années supplémentaires pour qu’il finisse par fixer le montant de la compensation. Initialement, Suez réclamait 1,2 milliard de dollars, ce qui a permis au ministre argentin de l’Économie dedéclarer que la sentence finale constituait en réalité une « défaite »pour l’entreprise française. Le texte de la sentence n’est pas encore rendu public, mais selon le responsable argentin, le CIRDI n’a retenu qu’une compensation pour les « investissements » de Suez et a refusé de lui octroyer la compensation supplémentaire pour « préjudice moral » et annulation abusive du contrat qu’elle réclamait. L’Argentine a annoncé son intention de déposer un recours pour faire annuler la décision.
Le pays a massivement privatisé ses services publics dans les années 1990. Cette vague de privatisation s’est accompagnée de la signature de nombreux traités bilatéraux d’investissements, destinés à attirer les capitaux étrangers. Une politique dont l’Argentine paie aujourd’hui le prix, puisque, outre ses litiges avec différentes multinationales, elle se retrouve aujourd’hui aussi la cible de « fonds vautours » [7] Dans le secteur de l’eau, le pays a passé dans les années 1990 pas moins de 18 contrats de privatisation, dont le tiers au moins s’estt soldé par des échecs et des conflits, la plupart donnant lieu à des procédures devant le CIRDI [8]. La SAUR a poursuivi la province de Mendoza, Veolia celle de Tucuman, Enron la province de Buenos Aires et Suez - encore elle - la province de Santa Fe. Tous les arbitrages qui ont été rendus l’ont été en faveur des multinationales. Dans le cas de Santa Fe, Suez réclamerait une compensation de 180 millions de dollars US.
D’emblée, les contrats de privatisation de l’eau en Argentine se sont révélés extrêmement controversés. Dès la première année, les opérateurs réclamaient une renégociation des contrats et une hausse des tarifs. La crise de financière de 2001-2002 et la fin de la parité entre peso argentin et dollar ont fini d’envenimer la situation. Ce sont les décisions prises à l’époque, dans l’urgence, par le gouvernement argentin – notamment celle d’indexer les tarifs des services publics sur le peso dévalué et non plus sur le dollar – qui sont aujourd’hui mises en cause par les tribunaux arbitraux. Les multinationales réclamaient un maintien de l’indexation sur le dollar, ce qui se serait traduit par une explosion du prix de l’eau.
Initialement, le contrat de Buenos Aires s’était pourtant avéré extrêmement profitable pour Suez, qui s’assurait un taux de profit confortable sans pour autant respecter les objectifs d’investissements qui lui étaient fixés [9]. Le fond du problème – totalement ignoré par le CIRDI - est que l’entreprise, au lieu de financer ses maigres investissements sur ses fonds propres, avait contracté des emprunts en dollars, profitant d’un taux de change et d’un taux d’intérêt avantageux. Au moment de la dévaluation du peso, elle s’est donc soudain retrouvée face à une dette colossale. Tels sont les fameux « investissements » que l’Argentine est aujourd’hui censée compenser ! On aurait pu penser que la filiale de Suez en Argentine et la maison mère française devraient plutôt assumer les risques et les conséquences de décisions économiques qu’elles avaient elles-mêmes prises…
Agressivité judiciaire
La revendication par Suez d’une compensation pour « préjudice moral » et annulation abusive de son contrat de Buenos Aires illustre bien la manière dont les recours en arbitrage international, au-delà de la dimension purement économique, ont parfois surtout valeur punitive, ou d’intimidation. Comme le souligne Satoko Kishimoto, « la seule menace d’une procédure ISDS devant des tribunaux internationaux opaques peut suffire à convaincre un gouvernement de continuer avec la gestion privée malgré sa mauvaise performance… La menace de poursuites empêche souvent les gouvernements de passer des lois ou d’adopter de nouvelles régulations destinées à protéger l’intérêt général. » Elle cite à titre d’exemple le cas de Sofia, dont la municipalité a accepté des milliers de coupures d’eau et empêché la tenue d’un référendum anti-privatisation en arguant que le prestataire privé – en l’occurrence Veolia – la menaçait de poursuites en arbitrage international si elle ne lui donnait pas satisfaction. En France même, la ville de Montbéliard, qui avait décidé de remunicipaliser son eau, est revenue sur sa décision suite aux dernières élections municipales, le nouveau maire arguant (apparemment, sans réelle justification) que cela impliquerait de verser une compensation de 95 millions d’euros à Veolia.
Suez apparaît d’ailleurs comme une grande spécialiste de ces démarches judiciaires agressives. Outre ses deux procédures en Argentine et la menace, désormais, d’un recours en ISDS contre l’Indonésie, elle a ciblé notamment la ville de Pecs, en Hongrie, ou encore celle de Puebla au Mexique. Un autre cas emblématique est celui de la ville de Castres, en France, qui a remunicipalisé son eau en 2004. Suez a réussi à obtenir une compensation de 30 millions d’euros pour compenser ses investissements, malgré les profits considérables qu’elle avait réalisé historiquement sur cette concession, et bien que son contrat ait été jugé illégal par un tribunal.
Alors que les intérêts des entreprises privées semblent déjà bien trop protégés, conclut Satoko Kishimoto, « avec de nouveaux traités de commerce et d’investissement comme le TTIP… qui pourraient renforcer encore les mécanismes ISDS, le rapport de force va pencher encore plus en faveur des firmes privées, laissant les pouvoirs publics sans réelle possibilité de contrôle sur les services publics essentiels ».
Olivier Petitjean
—
Photo : Daniel Lobo CC
Photo : Daniel Lobo CC
Et, quand les financiers américains refusent par le biais de leur gouvernement de réformer leurs instruments de domination qui crée la misère partout où ils passent.
(source : Agenceecofin.com)
Les pays émergents dénoncent le refus des Etats-Unis de réformer les quotas et la gouvernance du FMI
(Agence Ecofin) - Les pays émergents réunis au sein du G24 se sont déclarés, le 16 avril, «déçus» par le refus des Etats-Unis de mettre en œuvre la réforme du Fonds monétaire international (FMI) adoptée en 2010.
«Nous réitérons notre profonde déception face au manque de progrès dans l'application de la réforme des quotas et de la gouvernance du FMI, adoptée en 2010, et pressons instamment les Etats-Unis de la ratifier», souligne le communiqué du G24 publié lors des assemblées semi-annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington.
Le processus de ratification de la réforme censée doubler les ressources du Fonds et donner plus de poids aux émergents est actuellement bloqué au Congrès américain.
Créé en 1971 par le groupe des 77 pays en développement pour coordonner leurs positions devant la puissance du G8, le G24 estime en conséquence qu'il faudrait séparer la réforme des quotas de celle du conseil d'administration du Fonds, qui est la partie qui réclame l'assentiment du Congrès américain. «Ce serait l'option préférable dans l'intérim, car elle permettrait d'augmenter les ressources du FMI et de refléter le poids plus important des pays émergents», souligne le G24.
La domination américaine sur la gouvernance du FMI et de la Banque mondiale constitue l’une des raisons du succès rencontré par l'initiative chinoise de créer une banque multilatérale de développement, la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB), parallèle à celle des institutions de Bretton Woods qui ont été mises en place à l'initiative des Etats-Unis après la seconde guerre mondiale.
mmmm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire