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mercredi 31 juillet 2013
(blog à finir et à corriger)
Allez, cela continue, l'Europe dont les fonctionnaires sont "TOUS" pourris jusqu'à la moelle sont prêts à nous empoisonner du moment que cela profite aux laboratoire pharmaceutique.
(source : les Moutons Enragés)
Bruxelles impose à la France de remettre Diane 35 sur le marché
Les lobbys agissent, Bruxelles impose, la France doit se
soumettre! Cela se résume cela! La pilule Diane-35 entachée par le
scandale, considérée même comme étant une autre affaire Médiator,
devrait donc de nouveau être autorisée à la vente en France!
Six mois après l’éclatement du scandale lié à Diane 35,
un traitement antiacné prescrit à tort comme pilule, la Commission
européenne a imposé à la France, mardi 30 juillet, de remettre ce
traitement sur le marché.
Tenant compte des inquiétudes françaises, la Commission a toutefois
décidé de restreindre les prescriptions de ce médicament et d’imposer
une meilleure information sur ses contre-indications, pour minimiser le
risque « connu de thrombo-embolie » (formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau irriguant les poumons).
Lire : « Le ‘scandale Diane 35′, antiacnéique détourné en pilule DES PRÉCAUTIONS SUPPLÉMENTAIRESLa décision française
de retrait, prise en janvier et entrée en vigueur le 21 mai, avait été
désavouée en mai par l’organisme regroupant les agences nationales du
médicament des différents Etats membres, le CMDH. Ce dernier s’était
toutefois lui aussi prononcé pour des précautions supplémentaires dans
l’usage du médicament, resté disponible dans tous les pays européens.Il
revenait à la Commission de trancher en dernière instance, une décision
que le groupe Bayer doit désormais examiner avant une reprise de la
commercialisation.
Sur la base des conclusions du Comité pour l’évaluation des risques
en matière de pharmacovigilance (PRAC), la Commission juge que « le rapport bénéfice/risque du médicament est favorable », mais avec une série de réserves.
Pour le traitement de l’acné, la Diane 35 ne doit ainsi être utilisée qu’« après échec d’un traitement topique ou de traitements antibiotiques systémiques ».
Source et suite de l’article sur Le Monde
Le scandale a donc éclaté il y a plusieurs mois, petit rappel des faits avec cet autre article du journal Le Monde:
Les risques d’accidents thromboemboliques sont en
revanche bien documentés. L’acétate de cyprotérone, progestatif de
Diane 35, multiplierait le risque de thrombose veineuse par 6,68 au
cours de la première année d’utilisation, selon des données danoises
publiées en 2009. Un niveau de l’ordre de celui des pilules de 3e génération.
Les signaux d’alerte ont été nombreux, tant en France qu’à l’étranger. La revue Prescrire a alerté dès 1982 sur « les risques de voir ce médicament antiacnéique devenir un contraceptif largement prescrit », indiquait le Journal du dimanche, le 6 janvier. Le généraliste Dominique Dupagne, qui a créé le site Atoute.org, évoquait de son côté le sujet en 2004. MISE EN GARDE EN 2005 AU CANADA
Au Canada, où Diane 35 a été commercialisée en 1998, les autorités sanitaires ont fait une mise en garde en 2005, pour « décourager la promotion ou l’utilisation de ce médicament comme méthode de contraception », du fait d’inquiétudes sur son innocuité. Article complet sur Le Monde
Quand aux victimes de cette pilule, peut-être devraient-elles avoir droit à la parole également dans la décision de la France…
« J’ai fait un accident vasculaire cérébral en février
2003. Je prenais Diane 35 depuis la mi-octobre. J’étais en très bonne
santé. Je fumais juste trois-quatre cigarettes en soirée, mais jamais au
quotidien. J’ai eu des signes avant-coureurs. Cela faisait un mois que
j’avais des maux de tête et la nuque raide et un soir, en rentrant chez
moi, je n’ai pas réussi à ouvrir la porte de mon appartement et je me
suis effondrée. J’ai cru que j’étais fatiguée.
Une semaine après cet incident, je suis partie en vacances au Canada.
Une nuit, je me suis réveillée et je ne pouvais plus me mettre debout. A
l’hôpital, ils ont d’abord cru que j’étais déshydratée. Puis j’ai
commencé à tenir des propos incohérents et j’ai fait deux crises
d’épilepsie. Là, on m’a fait passer une IRM : j’avais un caillot et des
hémorragies dans le cerveau. C’était extrêmement massif. Je suis tombée
dans un semi-coma. Je me réveillais juste quelques minutes par jour.
J’étais entièrement paralysée, tétraplégique. Je ne pouvais plus parler,
mais mes facultés mentales n’étaient pas atteintes. Les médecins ont
prévenu ma famille en France car, selon eux, mon pronostic vital était
en jeu. Crises d’épilepsie
Je n’ai pas été opérée. Le traitement médicamenteux était très
compliqué car il fallait dé-coaguler le caillot sans augmenter les
hémorragies. Au bout d’une semaine, j’ai pu reparler normalement mais je
suis restée tétraplégique plusieurs semaines. C’est revenu très
doucement. Tu bouges un bras, tu soulèves une jambe… J’ai pu remuer mon
pied droit au bout de trois mois. Je suis sortie de l’hôpital fin juin.
J’avais des séances de rééducation régulières que j’ai arrêtées au bout
de sept ans.
J’ai dû complètement réapprendre à marcher. Je suis devenue
épileptique mais je ne fais plus de crises grâce à un traitement.
Aujourd’hui, je marche, en boitant un peu car je n’ai quasiment plus de
sensibilité en dessous de mon genou droit. La plupart de mes mouvements
ne seront plus jamais intuitifs. Mon rétablissement est inespéré. J’ai
pu reprendre mes études au bout d’un an.
Le lien avec la pilule, c’était ma grosse interrogation. Des médecins
m’ont dit que mon AVC était dû à la pilule, d’autres non. Mon
gynécologue me l’a prescrite sans me faire de prise de sang, sans me
communiquer les risques, ni m’expliquer les signes d’une embolie ou d’un
AVC. Si j’avais connu ces signes, j’aurais pu me rendre à l’hôpital
beaucoup plus tôt. Il faudrait qu’il y ait une meilleure information. Je
voulais un contraceptif et comme j’avais un peu d’acné, elle m’a donné
cette pilule. Je ne savais pas que ce n’était pas à proprement parler un
contraceptif. J’ai fait des bilans hématologiques et, contrairement à
Marion Larat, je n’ai rien. Quand je vois ces femmes porter plainte, j’y
réfléchis. Le lien avec Diane 35 me semble aujourd’hui évident. Et j’ai
vécu l’enfer. » Article complet sur tempsreel.nouvelobs.com
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