vendredi 19 juillet 2013

Salut à tous ceux qui sont conscients que l'inconscience de la majorité va nous faire perdre ce qui fait la beauté de la terre !

Dire qu'en France, les agriculteurs consomment toujours plus de pesticides. Donc, volontairement, nous empoisonnent encore plus.
Juste avant la dernière élection présidentielle, sarkozy avait doublé la quantité autorisé de pesticides dans l'eau potable pour dissimuler le fait que les agriculteurs utilisaient plus de pesticides alors que son gouvernement en prônait officiellement la diminution.
Pourtant, les pesticides sont mortels pour l'homme.
Alors, rien !
Tant que le consommateur ne se sera pas réveillé ou l'électeur, il ne se passera rien.
Et, pourtant !

(source : Nature to share=

INDE: Colère après l’empoisonnement aux pesticides d‘écoliers


La douleur de ces Indiens s’est transformée en colère. Leurs enfants sont morts, empoisonnés à la cantine scolaire. Et la compensation de plus de 3000 dollars offerte par le gouvernement pour chaque décès, ne ramènera pas leurs petits.

Dans la province de Bihar, l’une des plus pauvres de l’Inde, au moins 22 écoliers ont déjà péri, 47 au total sont tombés malade, après avoir avalé des légumes et du riz semble-t-il contaminés par des insecticides. Ils étaient tous âgés de moins de 12 ans. Selon des villageois, cet empoisonnement n’est pas le premier dans la région.

“Il y a des symptômes d’empoisonnement organophosphoré, dit le médecin de l’hôpital. C’est un composé utilisé comme pesticide pour les cultures. C’est très dangereux. Même une petite quantité serait fatale pour les enfants. Etant donné leur état critique, il semble qu’il y avait de grandes quantités de poison dans la nourriture consommée. “

La nourriture est offerte gratuitement par le Mid-Day Meal, un programme national qui depuis 1925 incite ainsi les plus pauvres à aller à l‘école. 120 millions d’enfants indiens en bénéficient."

Et, de l'insecticide, il y en a partout, mes chers lecteurs :

(source : idem)

Le saumon d'Ecosse carbure aux insecticides


Les parasites de mer ont obligé les éleveurs à augmenter les doses...

Les saumons écossais risquent d’avoir un arrière goût d’insecticide. Ces derniers mois, les éleveurs ont été confrontés à une recrudescence des poux de mer, ces parasites qui s’attaquent aux saumons et se multiplient dans les fermes d’élevage.

Selon l’Agence de protection de l’environnement écossais (Sepa), l’utilisation de produits chimiques a augmenté de 110% depuis quatre ans, tandis que la production de saumon a seulement crû de 22% sur la même période.

Crevettes ou saumon, il faudra choisir

Si les éleveurs sont obligés d’utiliser toujours plus de médicaments, c’est parce que les parasites sont devenus résistants aux traitements. Les associations écologistes craignent des effets désastreux de ces produits sur le reste de la vie marine, tandis que la Sepa estime qu’il n’y a pas encore de preuves de dommages collatéraux.

Selon les associations, les insecticides seraient très nocifs pour les crustacés, notamment les homards, les crabes et les crevettes. Les saumons sauvages sont aussi menacés par les poux, devenus super-résistants, et les résidus de produits chimiques. «Ces nouvelles sont inquiétantes et nous devons rapidement agir, juge pour sa part Richard Dixon, directeur du WWF Ecosse. C’est d’autant plus inquiétant que l’industrie du saumon est toujours en pleine expansion.»

Et, oui, mes chers lecteurs, l'industrie du saumon est toujours en pleine expansion, comme le secteur de l'élevage, secteur où l'on pourrait faire moins de viande pour une meilleure qualité.

(source : l'Express)

Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé

 Par Chloé Hecketsweiler - publié le 09/11/2012 à 10:22, mis à jour à 10:26

Presque la moitié des protéines consommées par les élevages français viennent d'Amérique du Sud. Problème : il s'agit pour l'essentiel de soja transgénique, et son cours a plus que doublé cette année.

Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé
AGRICULTURE - En France, les vaches laitières sont parfois nourries à 25 % de tourteaux, en plus des céréales et du fourrage.
REUTERS/Gonzalo Fuentes
Attention, danger ! "Nous sommes sur un baril de poudre !" s'inquiètent la plupart des experts agricoles français. La France importe quasiment la moitié des protéines végétales consommées par ses animaux. Problème : le soja, qui représente l'essentiel de ces importations, a vu son cours doubler ces derniers mois, à plus de 500 dollars la tonne. Tout aussi inquiétant : les agriculteurs ne peuvent plus se passer des OGM, puisque la quasi-totalité des importations vient du Brésil et d'Argentine, où le soja génétiquement modifié est la norme.
Dépendance étrangère 50%
Comme le souligne Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint à l'Institut national de la recherche agronomique, "aujourd'hui, les agriculteurs prennent conscience que le système les expose beaucoup à la volatilité des prix, et que leur autonomie est toute relative". Comment en est-on arrivé là ? La France peut-elle reconquérir son indépendance ? Quel serait le prix à payer par les éleveurs et les consommateurs ? Décryptage.
Une alimentation conçue pour doper les rendementsA l'origine, il y a la quête sans fin de rendements plus élevés : des poulets prêts à consommer en cinquante jours au lieu de cent cinquante dans les années 50, des vaches qui produisent 8 000 litres de lait par an au lieu de 2 000, des poules qui pondent 250 oeufs par an contre 130 dans les années 20... En un demi-siècle, les animaux de la ferme n'ont cessé de battre des records. Au coeur de cette évolution, les progrès de la génétique, bien sûr, mais aussi une alimentation calibrée, comme celle des athlètes de haut niveau, et dopée en protéines. Pour atteindre les meilleurs rendements, on fait consommer aux boeufs, en plus des céréales et du fourrage, 5 à 15 % de tourteaux, ces résidus solides riches en protéines obtenus après l'extraction de l'huile contenues dans les graines de soja, de tournesol ou de colza. Dans les systèmes intensifs de l'ouest de la France, ce taux atteint 25 % pour les vaches laitières.
La flambée du tourteau de soja Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé Les cours se sont envolés sur les marchés mondiaux, progressant plus vite que ceux du baril de pétrole.
L'Hexagone comptant 19 millions de bovins, l'"addition" pèse lourd. Et, dans le cas des élevages de porcs et de volailles, le recours aux tourteaux est encore plus systématique, car il s'agit d'animaux à croissance rapide. Résultat : les animaux d'élevage engloutissent 3,5 millions de tonnes de protéines par an, alors que la France n'en produit que 2 millions. "Notre dépendance dans ce domaine sera un sujet majeur des décennies à venir", affirme Michel Boucly, directeur général adjoint de Sofiprotéol.
Alors que la planète compte déjà 7 milliards d'habitants, qu'elle en comptera 2 de plus d'ici aux années 2040-2050, et que les habitudes alimentaires changent rapidement dans des pays comme la Chine ou l'Inde, avec un engouement des classes moyennes pour le lait et la viande, "nous risquons de nous retrouver dans une impasse", s'alarme-t-il en agitant une courbe retraçant l'envolée des cours du soja. "Ils augmentent plus vite que ceux du pétrole, c'est dire !"
La France peut miser sur le colza et les pois Les animaux d'élevage français gavés de soja OGM importé
REUTERS/Robert Pratta
En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des terres agricoles. Seule solution pour sortir de la dépendance à l'égard du soja transgénique : développer les cultures alternatives que sont les légumineuses (pois, féverole, luzerne, lupin...) et les oléagineux (colza et tournesol...).
Riches en protéines, ces plantes sont bien adaptées au climat français - contrairement au soja -, et la France est loin d'avoir exploité tout leur potentiel. Seul bémol : pour les agriculteurs, il est plus risqué de cultiver ces graines que d'acheter du soja. Exemple avec le colza. On en produit 2 millions de tonnes par an, près de 700 000 il y a dix ans. Mais ce boom n'a rien à voir avec l'agriculture : il repose sur la volonté de l'Etat de développer les biocarburants.
A l'origine, la vente de tourteaux pour les animaux n'était qu'un à-côté peu lucratif. Si l'utilisation des agrocarburants s'effondrait, la production de tourteaux suivrait, et la France serait encore plus dé-pendante des importations de soja.
Pour les légumineuses, le problème réside dans la concurrence entre alimentation humaine et alimentation animale. En 2011-2012, les agriculteurs français ont consacré 245 000 tonnes de pois à la nourriture de leurs élevages. Dans le même temps, ils en ont exporté bien plus (340 000 tonnes) pour profiter de débouchés, comme l'Inde, où le pois est un aliment traditionnel. Avec la hausse tendancielle des cours du soja, les éleveurs français pourraient bien devenir des clients intéressants. Qui alors nourrira l'Inde et l'Egypte ?
Au-delà de coûts prohibitifs pour les agriculteurs français s'ils veulent maintenir la performance de leurs élevages, se pose la question de l'opinion publique. "Comment vont réagir les consommateurs quand ils découvriront qu'une bonne partie de leur viande, de leur lait et de leurs oeufs a été produite par des animaux dopés aux OGM ?" s'interroge Michel Boucly.
L'Europe pourrait finir par importer ses volaillesC'est toute l'architecture d'une agriculture productiviste qui serait alors remise en cause. Pour l'instant, l'Europe et la France préfèrent fermer les yeux sur cette question explosive. Tout en sachant qu'à court terme le continent européen est pieds et poings liés. Que se passerait-il si l'Europe décidait du jour au lendemain de stopper ses importations de soja OGM ? Dans une récente étude, les experts de la Commission européenne livrent une réponse catastrophiste : le prix de l'alimentation pour les animaux d'élevage bondirait de 600 %. L'année suivant l'arrêt des importations, la production de poulets chuterait de 29 %, et celle de porcs, d'environ 35 %. D'exportatrice, l'Europe deviendrait importatrice de volailles, avec comme conséquence une hausse des prix et une chute de la consommation de 26%. Reste à savoir qui sera prêt à payer ce prix
Et, nous allons finir par Bill Gates.

Le mariage Gates et Monsanto : attention, danger pour la planète

mercredi 17 juillet 2013

La puissante Fondation Bill et Melinda Gates, dédiée officiellement à des projets philanthropiques, vient d’acquérir 500 000 actions de la société Monsanto. Grâce à un large réseau de connivences, c’est l’ouverture de nouveaux marchés pour le géant des semences agricoles génétiquement modifiées, et des menaces sur la sécurité alimentaire balayées par le grand vent des profits et de la spéculation.
Enquête.
Créée en 1994 par le fondateur de Microsoft, la Fondation Bill et Melinda Gates gère un capital de 33,5 milliards de dollars pour financer ses projets “philanthropiques”. Un joli pactole investi à hauteur de 23 millions de dollars dans l’achat de 500 000 actions de Monsanto, comme le révélait la Fondation en août 2010. Acquisition aussitôt dénoncée par le mouvement international Via Campesina1. Gates-Monsanto, union entre deux monopoles des plus cyniques et agressifs : 90 % de la part de marché de l’informatique pour la premier, 90 % du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde pour le second. Négation même du fameux principe du capitalisme de “concurrence de marché”.
Désormais, la Fondation Bill et Melinda Gates utilise son influence sur les politiques mondiales de développement agricole, et incite paysans et agriculteurs à utiliser les semences et produits agrochimiques génétiquement modifiés de Monsanto.
Si doute il y avait, il n’est plus de mise. La Fondation Gates vient de jeter clairement le masque de la “philanthropie”.
Pour mieux conforter son emprise, la Fondation Gates a engagé en 2006 une collaboration avec la Fondation Rockfeller, “fondation caritative” privée dotée elle aussi d’un statut fiscal privilégié et fervent promoteur des OGM à destination des populations pauvres.
Ces deux grands humanistes se sont donc alliés pour mettre en oeuvre l’Alliance for a green revolution in Africa (Agra)2, “Alliance pour la révolution verte en Afrique”, qui est en train d’ouvrir le continent aux semences OGM et aux produits chimiques vendus par Monsanto, DuPont et Dygenta.
Selon La Via Campesina, environ 70 % des bénéficiaires de l’Agra au Kenya travailleraient directement avec Monsanto et près de 80 % des financements de Gates dans le pays seraient dédiés aux biotechnologies, terme délicat auréolé d’esprit scientifique pour signifier les OGM chahutés par de mauvais esprits. Sans état d’âme, Monsanto réserve une part importante de son budget au financement des procès motivés par la toxicité de ses produits.
Son fameux agent orange, faut-il le rappeler, utilisé durant la guerre du Vietnam par les armées US, continue aujourd’hui encore ses effets sur les populations. Et son herbicide, le Roundup, représente un véritable danger maintes fois démontré, pour les humains et les générations futures, les animaux domestiques, la faune et l’environnement.
La Coalition du Kenya pour la biodiversité commentait sans détour : “Agra est un poison pour nos systèmes de production et moyens de subsistance. Sous la bannière philanthropique du développement agricole, l’Agra finira par ronger le peu qui reste de l’agriculture durable en Afrique.”
En Afrique du Sud, pour citer un exemple, le maïs génétiquement modifié a produit peu ou pas de graines en 2009, et des centaines d’agriculteurs ont été touchés, jusqu’à 80 % de leurs récoltes pour certains. Et si Monsanto a compensé les agriculteurs d’une certaine importance qui avaient acheté des produits défectueux, il n’a rien donné aux plus modestes qui avaient reçu gratuitement des sachets de mauvaises graines.
Encore un bel exemple de cynisme et de mépris pour les plus faibles. En 2008, 30 % du fonds de développement agricole de la Fondation Gates a servi à la promotion et au développement des variétés de semences OGM. Ce qui donne une idée des milliards générés et de l’intérêt des nouveaux marchés.
Sous couvert de dévouement humanitaire et grâce notamment à ses liens avec la Fondation Rockfeller, la Fondation Bill et Melinda Gates ouvre donc de nouveaux marchés à Monsanto.
Et comme ce n’était pas encore assez, la Fondation Bill et Melinda Gates s’est adjoint les ministres des Finances des USA, du Canada, d’Espagne et de Corée du Sud. Cette belle brochette a promis 880 millions de dollars pour créer un programme mondial sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, Global agriculture and food security program.
Lequel “programme” serait géré par la Banque mondiale pour prendre en compte le problème de la faim et de la pauvreté dans le monde. Premier “cadeau” annoncé en juin 2010 : 35 millions de dollars à Haïti pour favoriser l’accès des petits paysans aux “intrants agricoles, à la technologie et aux chaînes de productions”.
Le mois précédent, Monsanto faisait part de son intention de donner 475 tonnes de semences à Haïti... distribuées par l’Usaid, Agence américaine pour le développement international qui a soutenu les pires dictatures (Haïti : le cadeau mortifère de la société Monsanto, Golias Hebdo n°136, juin 2010). Petit détail qui en dit long : l’administrateur d’USAID, Rajiv Shah, travaillait auparavant pour la Fondation Gates, avant d’être recruté par le gouvernement américain en 2009. Et si on ajoute que Rob Horsch, ancien vice-président de Monsanto pour le développement international, est actuellement directeur du programme de développement agricole de Gates, on aura une idée des liens qui relient tout ce petit monde.
Ce “cadeau” de Monsanto à Haïti ressemble à s’y méprendre à une action de marketing bien rodée soutenue au plus haut niveau. Généreuse en diable, la Fondation Bill et Melinda Gates octroie également des fonds à Feed the Future, gérée par le gouvernement étasunien, qui pourrait se résumer par la recherche de nouvelles ouvertures pour les entreprises US.
Et s’il était utile de préciser davantage, le vice-président de Monsanto, Gerald Steiner, devait affirmer que “Feed the Future était une entreprise très intéressante, qui tient compte des impératifs du marché dans lequel Monsanto et d’autres compagnies doivent opérer”.
Pour Haïti, déjà victime du séisme du 12 janvier 2010 (Haïti : les arrière-plans d’un séisme annoncé, Golias Hebdo n°122, mars 2010), du déferlement des mercenaires de la foi (Comment la scientologie prospère sur les ruines d’Haïti, Golias Hebdo n° 139, juillet 2010) et d’une épidémie de choléra, l’aide humanitaire a de curieux accents.
Les semences Monsanto ? Seule la première génération est fertile et il est impossible de réensemencer les champs à partir de ces graines. Pour continuer, reste à acheter régulièrement de nouvelles graines à Monsanto.
Déjà, la destruction programmée de l’agriculture et de l’élevage, en faveur des produits étasuniens, avait cumulé d’immenses bénéfices et favorisé la dépendance alimentaire de Haïti. Désormais, Gates, Monsanto et consorts achèvent le travail.
D’après l’Onu, 75 % de la diversité génétique des plantes du monde a disparu à mesure que les paysans abandonnaient leurs semences natives pour utiliser les variétés génétiquement modifiées. La Via Campesina, pour sa part, maintient que la meilleure façon d’assurer une alimentation saine, de revitaliser les économies rurales et de mettre en oeuvre des politiques de souveraineté alimentaire est l’utilisation des semences natives.
L’homogénéité génétique rend les paysans plus vulnérables aux changements climatiques brusques, au contraire des semences natives adaptées aux différents microclimats. Une prise de conscience s’affirme, ponctuée notamment par le documentaire sur les méfaits des produits Monsanto diffusé le 3 juin 2010 dans la salle paroissiale de l’église catholique de Hinche (Haïti), à l’inititative du Mouvement paysan Papaye.
Le blé, base traditionnelle de l’alimentation des deux tiers des habitants de la planète, n’est pas à l’abri. Des chercheurs britanniques viennent de publier cette année une ébauche de son génome, “étape pour améliorer la production de cette céréale clé de l’alimentaiton mondiale”. Les génomes du riz, du soja, du maïs avaient été séquencés, mais pas le blé qui éveille dès à présent de nouveaux appétits. Monsanto se frotte déjà les mains... L’idée était dans l’air, puisqu’en 2008, la Fondation Bill et Melinda Gatesavait attribué la somme de 26,8 millions de dollars à l’université de Cornell (état de New York) pour des recherches sur le blé et 1,6 million de dollars aux chercheurs de l’état de Washington pour développer des variétés de blé OGM résistant à la sécheresse.
La Fondation Rockfeller a investi pour sa part plus de 100 millions de dollars ces trente dernières années dans la recherche génétique. Et comme on n’est jamais assez prévoyant pour amasser encore plus, Monsanto, les fondations Gates, Rockfeller et Syngenta (multinationale basée en Suisse, spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles) participent à coups de millions de dollars dans la construction d’une banque des semences, dans l’archipel norvégien de Svalbard.
Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur”. Ces semences sont pourtant déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans différentes banques de semences qui existent dans le monde. Mais en cas de catastrophe climatique, il suffira de les vendre très cher aux agriculteurs. “Nous voulons faire le bien dans le monde, mais nous voulons aussi satisfaire nos actionnaires”, déclarait dernièrement Gerard Steiner, de Monsanto. On le croit volontiers dans sa volonté de satisfaire les actionnaires. Quoi qu’il en coûte à l’équilibre de la planète et peut-être à sa survie.
Eva Lacoste 29.11.1020
1. Via Campesina : 150 organisations, 70 pays, cinq continents. Mouvement international, il représente les paysans, les travailleurs agricoles sans terre, les pêcheurs, les paysannes, les jeunes et les peuples autochtones. 2. Le conseil de l’Agra est présidé par Kofi A. Annan, ancien secrétaire général des Nations-Unies. Le président est le A. Namanga Ngongi, ancien directeur génénral adjoint du Programme mondial pour l’alimentation des Nations-Unies. L’Agra travaille notamment avec le soutien de la Fondation Rockfeller et de la Fondation Bill et Melinda Gates, du Département pour le Développement International du Royaume-Uni. Se reporter au site www. agra-alliance.org ou tout ce qui n’est pas dit explicitement sur les nouvelles voies pour améliorer les cultures africaines.

A bientôt.
René.

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