A vrai dire, aujourd'hui, je n'ai pas trop la pêche. Mal à l'épaule et pas trop envie de vous conter fleurette, mes trois chers lecteurs. Pourtant, ce matin, un évènement aurait pu chauffer mon coeur, une abeille butinant une fleur de citrouille.
Par contre hier, parcourant la campagne de notre belle France, j'ai aperçu un jeune cerf gambadant dans un champ de betteraves. Arrêtant la voiture,je l'ai contemplé.
Même pas peur l'autre, il m'a regardé longuement avant de se décider à se carapater.
Ces deux faits troublants à notre époque de massacres à coup de bombes aurait pu réjouir mon âme au point de me donner cette envie d'écrire.
Mais, niet !
Rien, pas l'once d'un désir.
Alors,quoi ?
Ce manque de désir précéde-t-il la fin du monde ?
Mais, non, je rigole !
En tout cas, qui se prépare un enterrement politique de première, c'est notre ministre du travail, Eric Woerth.
A lui seul, il risque de couler le gouvernement Fillon et notre président national.
A se demander, combien de casseroles traîne-t-il encore derrière lui ?
Dans n'importe quelle république à part africaine, il aurait déjà été viré. En France, avec Sarko, les services rendus priment l'éthique politique et le service de l'état consiste de plus en plus à se rendre service.
Mais, passons !
Voyons plutôt ce qu'il se passe ailleurs dans le monde. (source : Irin News)
"Riche en pétrole, mais pauvre en médecins : La Guinée équatoriale, qui figurait en 2009 parmi les 64 pays ayant les revenus par habitant les plus élevés au monde – et le plus élevé en Afrique subsaharienne, selon la Banque mondiale – a le même nombre de médecins (trois) pour 10 000 habitants que le Bangladesh, la République démocratique populaire Lao, la Namibie, le Togo, le Soudan, le Yémen et les îles Tonga et Samoa, dans le Pacifique".
Nuits blanches au Swaziland : Aucun enfant âgé de moins de cinq ans ne dormait sous une moustiquaire imprégnée, permettant éloigner les moustiques vecteurs du paludisme, au Swaziland, alors qu’à Madagascar, 60 pour cent des enfants le faisaient, selon les enquêtes les plus récentes menées par ces pays depuis 2000.
MALI: Le nord a besoin de plus d'aide
Dans le nord du Mali, environ 40 pour cent du bétail est malade ou moribond.
DAKAR, 16 juillet 2010 (IRIN) - Les organisations humanitaires luttent pour répondre aux besoins alimentaires et en eau des habitants et du bétail au Mali, actuellement frappé par la sécheresse, avec potentiellement des « lacunes catastrophiques » dans la réponse humanitaire, selon Gilles Marion, directeur d'Oxfam au Mali.
Selon le système d'alerte précoce (SAP) gouvernemental, environ 258 000 personnes ont besoin d'aide d'urgence au Mali et 371 000 autres sont vulnérables, à cause de la faiblesse des précipitations dans la région du Sahel.
Selon Oxfam, on enregistre des taux de malnutrition aiguë globale de 19 pour cent dans le nord-est. Selon les analystes en sécurité alimentaire de FEWSNET, 40 pour cent du bétail est malade ou mort dans le nord et 30 pour cent risque de tomber malade ou de mourir.
Dans le nord du Mali, huit personnes sur 10 vivent de l'élevage du bétail.
« Ce sera une catastrophe si davantage de personnes ne réagissent pas », a dit M. Marion aux journalistes lors d'une conférence de presse dans la capitale sénégalaise, Dakar."
Et, voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Décidément,j'ai une flemmingite aigue.
A bientôt.
René.
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