mardi 27 juillet 2010

"Même si tu le nourris, le loup regarde toujours dehors". Proverbe Gitan.

Salut aux personnes qui n'ont plus d'espoir d'améliorer leur vie. Il reste uune chose à faire, "changer la vie !"

Alors, alors, la Chine se confronte avec la hausse des matières premières agricoles suite à des interventions étrangères. Pas bon pour les chinois les moins aisés. Mais, n'est-ce pas là, le principe de l'économie de marché à qui elle a ouvert tout grand ses bras ?

(Source: le Quotidien du Peuple en ligne)

"Chine : éventuelle hausse des prix des céréales due à leurs achats par des capitaux étrangers

Les prix d'achat du blé ont grimpé depuis la deuxième décade du mois de juin, ce qui indique une nouvelle hausse générale des prix de céréales en Chine, une hausse qui touche et bouleverse directement le nerf sensible de l'inflation. Un responsable concerné du Bureau d'Etat des Céréales a accordé à cet effet, le 19 juillet courant, une interview exclusive à un correspondant de l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) et il a déclaré que les réserves céréalières chinoises se trouvent actuellement à un niveau relativement élevé et qu'elles sont plus que suffisantes pour assurer l'approvisionnement du marché intérieur.

Des capitaux étrangers se jettent dans la « bataille d'achat de céréales ».

(...) Ce qui mérite toute notre attention, c'est que certaines entreprises à capitaux étrangers se sont introduites dans les rangs des « acheteurs de céréales » et commencent à disputer avec CGRC (China Grain Reserves Corporation). Kerry Yihai Investment Co, Ltd (YHK Groupe), une entreprise qui se charge spécialement d'achats de produits céréalier et oléagineux et qui dépend de Wilmar International, une entreprise agroalimentaire de droit singapourien et l'une des plus importantes agro-entreprises d'Asie, s'est installé officiellement dans la région du grenier de la Plaine centrale (bassin des cours moyen et inférieur) du Fleuve Jaune. Lors des trois grands travaux d'été (moisson, plantation et entretien des champs) de cette année, Kerry Yihai a pour la première fois participé aux achats de céréales au Shandong, à Shijiazhuang et dans plusieurs autres régions et les prix d'achat qu'il propose sont plus élevés que les prix courants du marché et en général 0,05 yuan environ pour un demi-kilo.

Les capitaux secouent et bouleversent les prix de céréales.

(...) La grande bataille ayant pour but d'acheter les céréales provoque directement la hausse des prix d'achat qui deviennent ainsi plus élevés que les prix recommandés par l'Etat (prix de protection minimum fixé par l'Etat) et cela ne s'était jamais produit jusqu'ici. On peut citer la Province du Jiangsu comme exemple. Vu des prix d'achat, pour un jin, ils sont plus élevés de 0,08 yuan environ par rapport aux prix d'achat recommandés par l'Etat pour le marché et une hausse de près de 0,11 yuans par rapport à l'année dernière. Du fait qu'il existe une violente espérance de hausse des prix, les paysans ont de plus en plus du regret et de la répugnance à vendre leurs céréales. En réalité, depuis le commencement des achats du blé, les prix du marché ont été toujours plus élevés que les prix d'achats fixés par l'Etat. Cependant, la répugnance manifestée par les paysans, qui espère toujours une hausse des prix, pour vendre leurs produits céréaliers fait que dans de nombreux endroits, ce sont les acheteurs qui attendent l'apparition de vendeurs.

Un risque inflationniste pas tellement grand.

Certains spécialistes en matière du marché pensent que les prix céréaliers continueront à augmenter durant la deuxième moitié de cette année, mais qu'avec l'apparition sur le marché de nouveaux produits céréaliers et avec la croissance de l'approvisionnement en céréales, les prix des céréales commenceront à se stabiliser petit à petit.

Bon, tout ça, finalement n'annonce par une crise alimentaire en Chine. Cependant, il faut que la Chine fasse attention. La dernière spéculation sur les matières agricoles qui a précédé la crise financière a jeté dans la famine les populations africaines. Et, il ne me semble pas que dans la Chine profonde, les gens y soient plus riches.
Mais, passons.
Car, je vais quand même vous donnez de mes nouvelles puisque vous n'avez pu me lire ces quatre derniers jours. Alors, voilà, j'avais le cou et l'épaule droite bloqués.
Ah, pauvre corps qui nous abandonne plus nous avançons en âge.
Et, nous qui nous étions crus indestructibles adolescent. Lui, pendant ce temps, il s'use doucement, mais, sûrement.
Ah, mes pauvres trois chers lecteurs, si, vous saviez la souffrance qui fut mienne, vous en pleureriez dans mes bras. A moins, naturellement que vous ne me portiez qu'indifférence.
Alors, si tel est le cas, j'arrête de parler de moi et je me remets à disserter.
Donc, une dernière news et rien que pour votre plaisir, nous allons nous intéresser aux papous de la province indonésienne ou plutôt de la colonie indonésienne de Nouvelle Guinée. Pour dire que le monde reste encore vaste, malgré tout.

(source : Les Nouvelles Calédoniennes en ligne)

"Les agents du recensement national indonésien sont allés pour la première fois à la rencontre du peuple Korowaï et ont découvert plusieurs tribus de chasseurs-cueilleurs habitant dans les arbres. Certains membres affirment avoir 130 ans.

Pour la première fois, et grâce aux informations fournies par des missionnaires, les agents du recensement indonésien ont pénétré dans la jungle des hauts plateaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour interroger les 2 868 Korowaïs, une tribu « isolée et primitive », selon Suntono, chef de l’agence des statistiques papoues. Une tribu qui jusqu’à présent a eu très peu de contacts avec la « civilisation » et dont certains membres affirment avoir 130 ans.
« C’est comme s’ils vivaient encore comme à l’Age de Pierre. Ils ne portent aucun vêtement et vivent en haut des arbres de la jungle. Ils utilisent simplement des feuilles de bananiers pour cacher leurs parties intimes. Ils mangent des feuilles et chassent des animaux sauvages pour se nourrir », a-t-il expliqué au quotidien Jakarta globe."

Espérons que ceux-là, l'armée indonésienne n'ira pas les chercher pour en faire des réfugiés. Et, surtout, prions que les Korowais n'habitent pas au dessus d'un gisement de minerais.
En tout cas, bonne chance, peuple des arbres.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte. A demain, si, vous le voulez bien.
René.

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