"Que sert d'avoir une cuvette en or pour y cracher du sang ?" Proverbe grec antique. En ce moment les grecs, c'est du sang qu'ils vont cracher.

Salut à la France de toutes les immigrations qui l'ont enrichi par le fer et le sang.

C'est vrai quoi, si, mon arbre généalogique ne ment pas, ma famille est d'origine franque. Elle est venue en France l'épée à la main et s'est installée dans le département 77 après que Clovis ait écrasé l'armée gallo romaine.
Tout ça pour dire que les immigrations n'ont pas toujours été empreinte de douceur angevine.
Mais, néanmoins, lorsqu'une population est française, il existe toujours des phénomènes de rejets par rapport à sa religion ou à sa manière de vivre. Et, souvent, une immigration, une fois intégréee, reproduit les phénomènes de rejets qu'elle a, elle même, subi.
La stigmatisation se porte alors sur les représentations que l'on véhicule sur celle-ci. Elle est dangereuse pour la cohérence sociale lorsqu'elle est persistance et intégre des calculs politiques visant une catégorie de l'électorat.
Ainsi, donc, les actes antisémites, les comportements vis-à-vis des gitans, ceux vis-à-vis des musulmans, et bientôt vis-à-vis des traders, mais, non, je mens.
Donc, en France, les actes antisémites persistent et lorsqu'ils ne se rattachent pas au vieux fond antisémite européen, ils se réfèrent au conflit israélo-palestinien.
Et, là, nous retrouvons face à face, les musulmans entendu comme faisant partis de l'ouma et les juifs.
Pourtant, en France, chacun peut avoir son opinion et militer. En évitant, naturellement de cacher son antisémitisme derrière la cause palestienne. Israël en fait largement, à elle toute seule, pour que chacun puisse choisir dans quel camp se trouve "Sa justice".
Si, le conflit israelo-palestinien nourrit les ressentiments pour ne pas dire la haine, faisons en sorte que l'antisémitisme primaire de nos chers français demeurre le fait que de quelques individus d'une extrême droite surannée. Et, surtout, faisons en sorte qu'ils n'oublient pas que la France est une et indivisble. Et, qu'ils n'ont d'ailleurs souvent pas des noms d'origine française.
Alors, que moi, j'ai un nom d'origine française, mais, j'ai une gueule de métèque, pour ne pas dire de juif ou de gitan. J'allais dire juif errant par rapport à une chanson, mais, je ne vais quand même pas me commettre dans la facilité.
Mais, reprenons avec cet article du Nouvel Observateur.(source :Nouvelobs.com avec AFP)

"704 faits antisémites recensés en 2009
"Sur les neuf premiers mois de l'année, ce sont 704 faits antisémites qui ont été recensés : 123 actions et 581 menaces, qu'il s'agisse d'agressions verbales, de dégradations de bâtiments ou d'inscriptions", a souligné le ministre de l'Intérieur.
Cela représente plus du double des manifestations d'antisémitisme recensées lors des neuf premiers mois de 2008. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, cela s'élève à "350, dont 99 actions et 251 menaces.
L'augmentation d'une année sur l'autre des manifestations d'antisémitisme, dépassant les 101,14%, est principalement due à celle des menaces, qui elles, s'acheminent au-delà de 131,47%. Les actes marquent, quant à eux, une hausse de 24,24%.
Quant aux manifestations "racistes et xénophobes", autres qu'antisémites, "nous avons recensé, au premier semestre 2009, 127 actions, dont les deux tiers sont des atteintes aux personnes et 467 menaces et actes d'intimidation", a indiqué Brice Hortefeux.

"Liée à la situation internationale"
Depuis 2003, les actes antisémites sont recensés à la fois par la police-gendarmerie et le service de protection de la communauté juive, qui confrontent leurs données, plaintes et déclarations, pour établir en commun les statistiques définitives.
L'augmentation constatée en 2009 est "en partie clairement liée à la situation internationale", notamment l'exacerbation du conflit israélo-palestinien en janvier, selon le ministre".

Bon, passons à autre chose, mais, restons sur une population qui a été martyrisée par l'histoire et stigmatisé par une population "blanche". Là,je parle du peuple maori dont le haka a fait fureur en France l'année dernière. Disons que le gouvernement néo-zélandais, comme le gouvernement australien continue à reconnaître les droits des peuples indigènes.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

"Le mea culpa du gouvernement
Le gouvernement néo-zélandais vient de proposer 7 milliards de francs à une tribu dans le cadre du processus
de réconciliation et de restitution des terres au peuple maori. L’accord doit encore être ratifié par l’ensemble de la tribu.

110 millions de dollars ( environ 6,5 milliards de francs ) et 5 869 hectares de forêts représentant des crédits carbone, ainsi que des biens immobiliers, l’offre de la couronne à la tribu de la côte Est Ngati Porou est une des plus importante jamais faite dans le cadre du processus de restitution de terres baptisé « règlement du traité de Waitangi ».
Le gouvernement néo-zélandais propose également de reconnaître et rétribuer les services militaires rendus par la tribu Ngati Porou qui compte aujourd’hui 70 000 personnes. Apirana Mahuika, le représentant de Ngati Porou chargé de négocier l’accord a déclaré « être satisfait par la proposition du gouvernement mais que celle-ci devait être ratifiée par l’ensemble de la tribu ».
L’accord se décline en cinq éléments : réconciliation, terre et ressources, culture, et réparations commerciales et financières.

L’accord comprend une reconnaissance de la contribution militaire des Maoris

La réconciliation comprend des excuses de la couronne et une enveloppe de 20 millions de dollars ( 1,2 milliard de francs). En outre, la Nouvelle-Zélande cède cinq propriétés, forêts et monts d’une superficie de 5 869 hectares. Elle offre la possibilité à la tribu d’acquérir 21 écoles et cinq commissariats de police que le gouvernement relouera ensuite à Ngati Porou.
Un droit de préemption est également accordé à la tribu pour acquérir 25 000 hectares de forêts et cède les crédits carbones associés à ces terres. De son côté, Ngati Porou devra garantir l’accès public aux parcs nationaux et forêts protégées qui font partie de l’accord et respecter les lois environnementales en vigueur.
La tribu Ngati Porou est située autour de la région de Gisborne et du East cape. Ses membres ont participé activement aux deux conflits mondiaux, au sein du bataillon maori de l’armée néo-zélandaise. L’accord comprend donc également une reconnaissance de cette contribution militaire significative.

Jérôme Gavelle

Waitangi, le traité de la réconciliation
Le traité de Waitangi a été signé le 6 février 1840 à Waitangi, dans la Baie des îles, en Nouvelle-Zélande, entre les représentants de la Couronne britannique et les chefs de la Confédération des Tribus unies de Nouvelle-Zélande ainsi que d'autres chefs tribaux maori. L’accord a fait de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique, et est plus généralement considéré comme l'acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité, et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en maori, occupe encore une place importante dans la politique néo-zélandaise. De fait, la Couronne a récemment reconnu ses fautes et le non-respect du Traité de Waitangi. Le gouvernement, en prenant possession de la Nouvelle-Zélande, s’engageait notamment à garantir aux Maoris l’utilisation de leurs terres et de leurs ressources. Or les Maoris ont été amenés à prendre les armes pour défendre leurs terres des incursions coloniales. Et ils ont fini par être chassés de chez eux. « La Couronne reconnaît donc n’avoir pas su garantir leurs droits, et les Maoris ont perdu leurs terres, leurs ressources et même leur langue » : un mea culpa qui est à l’origine du processus de restitution et de réconciliation.
Ainsi, depuis 1975, les Maoris ont le droit de revendiquer des terres et d’obtenir des réparations pour compenser les injustices dont ils ont été les victimes. Plusieurs accords du même genre ont déjà été signés entre la Couronne et les tribus maori. De grands territoires de l’île du Sud, comme le Mont Cook, la plus haute montagne de Nouvelle-Zélande, ont déjà été restitués à leurs propriétaires originaux.

La côte est de la Nouvelle-Zélande compte la plus forte concentration de population indigène du pays, la plupart des habitants appartenant à la tribu Ngati Porou".

Bravo ! Bravo ! Bravo !
Mais, il n'y a pas que pour les peuples indigènes que les droits doivent être reconnus comme vient de le faire le président Obama en tenant une promesse faite lors de sa campagne présidentielle.
Il faut sauver aussi les éléphants d'Asie. La bio-diversité ! Vous savez cette fameuse bio-diversité sans laquelle, il ne sert à rien de dépolluer la planète. Car, cette bio-diversité signifie par exemple, sauver les abeilles ! Donc, la floraison !
Alors, vive la Chine qui sauve les éléphants et s'arrange pour remplacer les tibétains par des han. Il n'y a pas de rapport, mais, un jour, peut-être, cela va-t-il aussi changer ?
En tout cas, chapeau bas, messieurs, vous qui n'acceptez pas le retour des ours dans les pyrénnées!

"Chine/Laos: création d'une réserve naturelle pour protéger l'éléphant d'Asie

La Chine et le Laos ont signé un accord sur la construction d'une réserve naturelle transfrontalière afin de mieux protéger les éléphants d'Asie et d'autres animaux rares.

Cette réserve s'étendra sur 31 300 hectares de forêts en Chine et 23 400 hectares au Laos, a précisé Tang Zhongming, directeur adjoint de l'administration de la réserve naturelle nationale de Xishuangbanna (province du Yunnan).

La protection des animaux rares, dont l'éléphant d'Asie et le tigre d'Indochine, est de plus en plus difficile en raison du développement socio-économique et du déplacement humain croissant.

"La réserve naturelle est un projet pionnier et nécessaire", a souligné Tang Zhongming.

Dans le cadre de l'accord, les deux pays fourniront une formation technique aux employés de la réserve, sensibiliseront les villageois à la protection des animaux et encourageront les échanges entre les deux peuples.

De plus, les deux parties tenteront de résoudre les conflits qui opposent l'homme à l'éléphant et enquêteront sur la biodiversité de la réserve. Un système de partage d'informations géographiques sera également mis en place.

Environ 250 éléphants d'Asie, le plus grand animal terrestre du continent, vivent à l'état sauvage à l'extrême sud-ouest de la province chinoise du Yunnan. Ils traversent souvent les forêts frontalières.

Selon un recensement du Fonds mondial pour la nature, entre 25 600 et 32 750 éléphants d'Asie vivaient à l'état sauvage de l'Inde au Vietnam en 1995.

"Protéger les animaux sauvages et maintenir l'équilibre écologique dans la région frontalière est notre responsabilité", a fait remarquer Yang Songhai, directeur de l'administration de la réserve de Xishuangbanna.

La future réserve naturelle fait partie des efforts visant à construire un meilleur habitat pour les animaux des forêts tropicales.

La Banque asiatique de Développement financera également la mise en place de corridors de protection reliant la réserve de Xishuangbanna à la province de Luangnamtha, au Laos, a-t-il ajouté.

Source: xinhua"

Et, sur ces bonnes paroles qui vous apportent quelque chose d'autre. En tout cas, la volonté de vous battre contre un gouvernement qui vous rejettent et qui va vous faire payer la dette qui a servi à sauver beaucoup, beaucoup de mecs à pognon, je vous quitte.
A bientôt.
René.