Il n'y a pas que le diable qui danse. Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son. Dansons la carmagnole, vive le son du canon !
Allons, allons, dites le moi que je ne suis pas un galérien de la vie. Parce qu'elle est comme une bonne soupe. Il faut la boire chaude accompagnée d'un bon verre de pinard.
Tiens, en parlant de pinard, les chinois se lancent dans la vigne. Ils vont produire du vin. Etienne, Etienne, tiens le bien !
Même ça, ils veulent nous chiper.
Sauf qu'ils ne se rendent pas compte du danger, car danger, il y a. Le risque est grand que les moins bouddhistes ne fassent comme nos curés et ne se mettent à biberonner le gros rouge et à lutiner les petits garçons.
Moi, à leur place, je m'abstiendrai.
Bon, vous me direz que cette fois ci, ce ne sera pas comme la dernière fois où les diables étrangers leur avaient imposé la culture du pavot. Aujourd'hui, c'est eux qui choisissent leur nouvelle drogue, le bon pinard de nos campagnes.
Imaginez le marché, un milliard de poivrots.
Espérons qu'ils ne se mettront pas à la baguette de pain. Parce que là, le blé va carrément disparaître du marché. Déjà, qu'il a augmenté suite à de mauvaises productions et à une demande qui dépasse l'offre. Si, cela arrivait, y'aurait plus qu'à faire de la farine de lentille.
Fadaises, me dites-vous ?
Pas du tout, y'a qu'à regarder Carrefour qui s'est installé au Mexique et dont les baguettes de pain font concurrence aux galettes de maïs. Le constat est simple, autour de l'hyper-marché, les petits vendeurs disparaissent.
Après ça, on dira que la colonisation rampante du changement des habitudes alimentaires n'est pas en marche.
Après ça, on dira que les nouvelles technologie de communication font souffler un vent de liberté sur le monde. A mon avis, il fait surtout souffler un vent qui gonfle les insatisfactions. Car, tout ce que je peux voir sur Internet si je suis citoyen d'un pays émergent, c'est que ma vie n'est qu'une suite de désirs insatisfaits et qu'elle risque de le rester.
A moins, à moins que je ne dirige mes pas vers ces El Dorado où tout est abondance.
Pour mieux exprimer ma pensée, je dirais que la plus belle île du monde est une prison, si on ne peux la quitter. Autant, avant le monde extérieur représentait un danger, autant maintenant avec la télé, ce monde extérieur est devenue terre d'avenir vers laquelle se dirigent toutes mes aspirations.
Eh, oui, les petits gars, c'est pas que je désire prendre ce que possède mon voisin, non, c'est que j'aspire à avoir au moins autant que lui.
Un truc simple quoi.
Et, de toute façon, j'ai plus envie de réfléchir. Et, en plus vous m'embêtez mes chers trois lecteurs iniques. A force de me solliciter, vous avez fini de me fatiguer pour aujourd'hui. Voilà, je ne sais même plus de quoi je voulais vous parler aujourd'hui.
Alors, bonjour chez vous et n'oubliez pas les bananes d'Amérique Latine absorbent autant de produit phytosanitaires que les bananes de Martinique, mais personne ne vous le dit.
Sur ce, Ciao.
René.
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