Grand salut aux passagers de la pluie, demain, il fera beau.
Alors, il paraît que les économies réalisées avec la suppression des régimes spéciaux des travailleurs des transports publics ne donnera que peu d'économies. En tout cas, certainement pas assez pour redresser la barre du déficit des caisses.
La question qui se pose à un certain nombre d'interlocuteurs est, "A quoi donc cela va-t-il servir ?"
A mon humble avis, comme le gouvernement va être pris à la gorge par son déficit budgétaire, il va être obligé de vendre des bijoux de famille. Même si les bijoux de famille en question lui ont rapporté l'année dernière 8,5 milliards d'euros. Il va être dans l'urgence car sa caisse va en prendre un sale coup.
Et, dans les bijoux de famille, il y a la SNCF et la RATP.
Mais, pour que de potentiels repreneurs s'intéressent au pack, il fallait faire du nettoyage. Car, les investisseurs ne sont pas là pour faire du social et le carcan des régimes spéciaux en auraient découragé plus d'un.
Maintenant, on peut dire que le monde est merveilleux. On peut balancer ces deux services sur le marché, surtout si cette idée ne déplaît pas aux directions spécifiques.
Cependant, il reste une chose à mettre en place, le service minimum en cas de grève. Car, là aussi, aucun repreneur ne prendra de risques sans cette clause considérée comme sine qua non.
Et, malgré tout, le monde reste merveilleux. Bientôt, nous serons au même niveau que l'Angleterre, sans plus aucun service public.
A côté de ça, Sarko nous fait un baratin en affirmant qu'il est pour des syndicats qui puissent être des acteurs représentatifs du monde du travail.
Pour le moment, il a joué la division et il a gagné.
La GGT a proposé un cadre de discussion dans lequel elle va s'engluer. Volontairement ou pas, telle est une autre question.
Quant au pouvoir d'achat des français. Je vous dis, n'y pensez même pas parce que le gouvernement, à part de la poudre aux yeux, n'a pas la solution.
A moins, à moins de taxer les plus values du capital.
Oh, mince, voilà que je commence à parler comme Besancenot. Pourtant, il a raison. Même si l'état s'endette, il s'endette parce qu'il ne veut pas fiscaliser les produits des plus values financières.
Parce qu'il trouve plus facile de piquer à ceux qui en ont le moins et qui sont le moins à même de faire entendre leur voix.
D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que tous les grands journaux d'opinion sont propriétés des grands capitaines d'industries. Si, ce n'est pas pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il ne me reste plus qu'à me faire curé et vivre chichement de mes modestes revenus. C'est vrai que les curés, ils sont comme nous, en bas de l'échelle, ils sont modestes, alors qu'en haut de l'échelle, ils disposent d'un confort moins aléatoire.
Autrement, en Belgique, ils disposent d'une carte d'identité à puce. Ce système proposé par Bill Gates contient toutes les données informatiques vous concernant de votre naissance au jour d'aujourd'hui. Tout ressort, amendes, casier judiciaire, opinion politique, si t'as fait pipi dans ta culotte quand tu étais jeune, j'en passe et des meilleurs.
A partir de là, si tu travailles dans l'administration, tu dois passer trois niveaux :
1) confidentialité,
2) haute confidentialité,
3) très haute confidentialité (un truc comme ça)
De toute façon, ta carte à puce dévoile ta nudité et tes mauvaises pensées. Donc, tu ne peux mentir.
A quand une telle carte en France. Pour bientôt, je vous rassure car Bill Gates a l'intention de la promouvoir pour toute l'Europe.
Mais, à chaque jour suffit sa peine.
Et, sur ces bonnes paroles, dites-vous bien que vous allez bientôt frôler la misère et que la gauche ne va pas vous sauver, déjà qu'elle n'arrive pas à se sauver elle-même. Et, je ne voudrais pas dire, sur ce coup là, Hollande ressemble de plus en plus à un gros blaireau. Mais, il devrait savoir que sur un canot, le plus con, c'est celui qui rame tout seul.
A bientôt.
René.
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