(Le FMI, voilà des gens sérieux, en bon français, ils veulent dire que malgré la guerre la corruption ne connaît pas la crise. note de rené)
Le FMI salue la résilience économique de la RDC, malgré le conflit armé dans partie orientale

L’économie de la République démocratique du Congo (RDC) a fait preuve de résilience, avec une croissance économique atteignant 6,5 % en 2024, et qui devrait rester supérieure à 5 % en 2025, a déclaré, mardi, une équipe du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue d’une mission effectuée à Kinshasa, du 30 avril au 13 mai 2025.
« L’activité économique est restée résiliente, avec une croissance robuste du PIB de 6,5 % en 2024. La croissance devrait rester supérieure à 5 % en 2025, portée par le dynamisme continu du secteur extractif », a indiqué le chef de mission Calixte Ahokpossi, dans un communiqué publié sur le site du FMI.
Cet expert a relevé que, depuis le dernier trimestre de 2024, la RDC est confrontée à une escalade du conflit armé dans sa partie Est ; et l’intensification des hostilités a coûté la vie à des milliers de personnes et causé de graves répercussions humanitaires, sociales et économiques.
En dépit de cette situation d’insécurité qui a pesé sur le budget de l’Etat, la RDC a réalisé des performances remarquables. Toujours selon Ahokpossi, la stabilité extérieure s’est renforcée, soutenue par l’accumulation continue de réserves internationales et la réduction du déficit du compte courant ; et la stabilité du taux de change qui en a résulté depuis mi-2024, conjuguée au resserrement approprié de la politique monétaire, ont contribué à atténuer les tensions inflationnistes dans le pays.
L’inflation en glissement annuel est revenue à un niveau à un chiffre en avril 2025, pour la première fois depuis juillet 2022, a-t-il noté également. Toutefois, le déficit budgétaire intérieur a dépassé, à fin 2024 son plafond programmé, et pour 2025, la fermeture des bureaux de perception des recettes dans la partie Est occupée du pays, combinée à l’exonération de la TVA et des droits de douane sur les produits alimentaires de base, entraînent un manque à gagner au niveau des recettes budgétaires.
La mission du FMI était intervenue dans le cadre des discussions relatives à la première revue du programme économique et financier soutenu par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
D’après les experts du FMI, le Gouvernement congolais a réaffirmé son engagement vis-à-vis des objectifs du programme soutenu par la FEC, qui a été recalibré pour refléter les nouvelles réalités consécutives à l’intensification du conflit à l’Est de la RDC.
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