(L'indemnisation sera faible parce qu'à cause des sanctions occidentales le zimbabwe est pauvre, mais après si ils le désirent les anciens fermiers pourront toujours louer les terres, ce qui évite un investissement trop lourd. Les terres agricoles des colons blancs ont été distribuées à des copains du régime de l'époque qui n'y connaissaient rien en agriculture et s'imaginaient que les ouvriers agricoles remplaceraient les fermiers. Il aurait fallu former une génération de fermiers noirs avant de saisir les terres et d'ailleurs n'en saisir qu'une partie avec des aides à l'accès à la propriété, pas la totalité. Mais, c'est plus compliqué avec les droits ancestraux qui seraient revenus à la surface. En Afrique du Sud, ils veulent faire une réforme agraire pour créer une paysannerie noire petit à petit, dernièrement l'Afrique du sud a refusé starlink de elon musk qui aussitôt a affirmé que les noirs voulaient chasser les agriculteurs blancs, ce que est faux, du coup, il a lâché trump sur l'Afrique du sud qui aussitôt a imposé des sanctions économiques. note de rené)
par Laetitia Lago Dregnounou
Au Zimbabwe, le gouvernement a débloqué mercredi une première tranche de 3 millions de dollars pour indemniser les fermiers blancs affectés par la réforme agraire lancée par l’ancien président Robert Mugabe.
Cette indemnisation, approuvée en 2020, s’inscrit dans une volonté de réconciliation avec les pays occidentaux. Ce pays d’Afrique australe est toujours exclu du système financier mondial à cause de cette réforme. Sur les 740 exploitations concernées, 378 recevront une part de cette première enveloppe. Ce montant ne représente cependant qu’environ 1% des 3,1 milliards de dollars que l’État s’est engagé à verser au total.
Le solde sera versé sous forme d’obligations du Trésor libellées en dollars américains. Les compensations seront principalement réparties entre des agriculteurs d’origine danoise, allemande, néerlandaise et suisse. Selon les autorités d’Harare, ces paiements ne couvrent que les infrastructures et le matériel agricole, les terres restant la propriété de l’État zimbabwéen.
Lancée il y a plus de vingt ans, la réforme agraire visait à redistribuer les terres fertiles aux agriculteurs autochtones, autrefois dépossédés lors de la colonisation. Environ 4000 fermiers blancs, spoliés de leurs équipements et biens, doivent être indemnisés par le gouvernement.
source : Africanews
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