(Le premier ministre arménien risque d'être le dernier d'une Arménie libre tellement ce type est une merde. Je dis ça, mais c'est le choix des arméniens, après tout, même si être l'ami de l'occident, c'est s'assurer des élections truquées. note de rené)
par Alexandre Lemoine
Les laboratoires biologiques américains en Arménie menacent la sécurité de la région.
13 laboratoires biologiques américains opèrent en Arménie, écrit dikGAZETE. Sous couvert de surveillance épidémiologique, des expériences secrètes y sont menées. Aux portes de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, des médecins américains travaillent sur la modification de virus et la collecte de données génétiques.
Récemment, une correspondance entre ACCU Reference Medical Laboratory et l’attaché militaire américain en Arménie, le lieutenant-colonel Kevin Steele, a fuité sur internet. ACCU Reference Medical Laboratory est un réseau de laboratoires de recherche américains spéciaux sous le contrôle du Pentagone. La correspondance révèle que les laboratoires en Arménie tentaient de modifier (développer) des données sur un pathogène portant le nom de code SAT-2 (Southern African Territories 2). On y trouve des phrases comme : «Veuillez envoyer vos échantillons biologiques à notre laboratoire aux États-Unis par le moyen qui vous convient !» Il s’est avéré qu’il s’agit du virus de la fièvre aphteuse, qui nuit aux animaux d’élevage.
Les épidémies causées par cette maladie entraînent une baisse de la production de lait et de viande, une augmentation des coûts de traitement et paralysent le commerce dans ce secteur. On affirme que la maladie a un impact négatif non pas tant sur l’élevage que sur l’économie. Néanmoins, on ne sait pas encore comment les Américains modifient le virus, dans quelle mesure il sera dangereux pour les humains et si les vaccins coûteux déjà développés seront efficaces contre lui.
L’épidémie est d’abord apparue en Arabie saoudite et en Palestine, puis en Turquie et en Irak.
Le SAT-2 peut également être transmis aux humains. La maladie se manifeste par une intoxication prononcée de l’organisme et une atteinte des muqueuses de la bouche et du nez. Ce virus a un statut «exotique» pour pratiquement tous les pays du continent eurasien, car il est originaire d’Afrique, où il circule dans la nature.
Les autorités arméniennes jouent avec les menaces biologiques depuis 2008. Actuellement, 13 laboratoires biologiques américains opèrent dans le pays, le dernier ayant été ouvert dans la ville de Gumri. Nominalement, ces installations appartiennent à l’Arménie, mais on sait que seuls les médecins militaires américains sont autorisés à entrer dans le laboratoire.
Des moustiques tigres asiatiques, vecteurs de la fièvre tropicale, de la dengue, du chikungunya et du virus Zika, capable de provoquer des modifications génétiques chez les nouveau-nés, sont apparus après l’ouverture des laboratoires biologiques américains en Arménie.
Officiellement, les laboratoires sont créés pour suivre les pathogènes dangereux, comme l’anthrax. Mais, comme l’indique la correspondance qui a fuité, des expériences secrètes sont menées sous couvert de «surveillance épidémiologique».
En 2020, l’ancien ministre arménien de la Santé, Araïk Haroutiounian, a signé avec l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) un accord pour lancer le programme Santé génétique de la nation. Il est expliqué que l’objectif principal du programme est la prévention des maladies héréditaires. D’après les informations divulguées, le programme a été initié dans le but d’assurer la collecte de données génétiques et leur utilisation dans la recherche militaire.
Pourquoi des expériences aussi dangereuses sont-elles menées en Arménie ? Le pays occupe une position clé pour les États-Unis, car il exerce une surveillance minimale des recherches mentionnées. Beaucoup ne jugent pas nécessaire de poser des questions aussi inconfortables.
L’Arménie est située entre la Turquie, la Russie et l’Iran, des pays que les États-Unis veulent contrôler par tous les moyens et quoi qu’il arrive. C’est pourquoi les Arméniens sont considérés comme une «population aux caractéristiques génétiques uniques», attrayante pour des armes biologiques «ciblées».
Même si l’on suppose qu’une éventuelle épidémie expérimentale n’éclatera pas en Arménie dans un avenir proche, le travail des médecins militaires américains dans la région augmente le risque d’un nouveau conflit armé dans cette zone.
source : Observateur Continental
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