jeudi 27 mars 2025

 (Ce monde si heureux qu'ils nous promettent. Ils nous font peurs, les urgences vitales d'un côté et de l'autre, ils nous promettent le bonheur total avec la robotique et l'IA pour qu'on se précipite avec bonheur dans le coupe-gorge qu'ils nous ont préparé. Les nazis disaient aux juifs qu'ils allaient prendre une douche et ils avaient rendez-vous avec la mort, ils nous refont la même sur un autre registre. note de rené)

L’euthanasie pour maladie mentale augmente de 60% aux Pays-Bas, y compris chez les adolescents autistes

par Pierre-Alain Depauw

Un nouveau rapport indique une hausse vertigineuse de 60% des cas d’euthanasie pour «souffrance psychologique» aux Pays-Bas. Le rapport indique une hausse globale de 10% du taux d’euthanasie entre 2023 et 2024, avec près de 10 000 décès par euthanasie aux Pays-Bas l’année dernière.

Des euthanasies de personnes de plus en plus jeunes

Comme l’a noté Yuan Yi Zhu dans Unherd, en 2024, les Pays-Bas ont signalé 219 cas d’euthanasie pour «souffrance psychologique», contre seulement deux cas en 2010. «Sur ces 219 cas, 30 concernaient des patients âgés de 18 à 39 ans», a précisé Zhu. «Un nombre non précisé de mineurs ont également été euthanasiés».

Le nombre n’a pas été précisé, mais quelques informations existent. Un garçon âgé de 16 ans a été euthanasié pour autisme. «Les psychiatres ont estimé que son état était incurable, bien qu’ils n’aient pas essayé tous les modèles thérapeutiques disponibles, et ont pensé qu’il pourrait à nouveau tenter de se suicider si sa demande d’euthanasie était refusée», écrit Zhu. «Un médecin a également conclu que son souhait d’euthanasie ne découlait pas de son autisme, mais de la souffrance causée par ses conséquences, ce que certains pourraient considérer comme une distinction sans importance».

Une autre femme atteinte de TOC a été euthanasiée parce qu’une blessure l’empêchait de faire le ménage.

Les Pays-Bas, qui ont légalisé l’euthanasie en 2002, s’orientent dans cette direction depuis un certain temps. Le 7 octobre 2013, la presse rapportait qu’une Néerlandaise avait été tuée par injection létale par des médecins, car elle craignait de ne pas pouvoir supporter de devenir aveugle.

Euthanasie pour dépression

En 2014, la Coalition pour la prévention de l’euthanasie a décrit comment les médias néerlandais avaient rapporté un autre décès :

«Un homme de 63 ans, en bonne santé physique, travaillant pour une institution gouvernementale, est décédé par euthanasie. Il avait été traité pendant longtemps pour dépression, mais le traitement n’avait pas fonctionné. Selon la psychiatre Gerty Casteelen, cet homme avait décidé de mourir. La veille de sa mort, il avait organisé une réception d’adieu pour ses collègues. Le lendemain, Casteelen s’était rendue à son domicile et lui avait administré une injection létale».

En 2015, une femme de 80 ans a été euthanasiée contre la volonté de ses soignants à la maison de retraite Ter Reede, où elle résidait. Sa famille avait saisi un tribunal néerlandais pour obtenir l’autorisation de sa mort, à laquelle elle ne pouvait consentir, car elle souffrait prétendument d’une forme de démence. Sa famille a affirmé qu’elle aurait souhaité mourir et, malgré la forte opposition de la direction de la maison de retraite, des médecins sur place et du médecin traitant, un juge d’Utrecht a donné raison.

En 2015, une clinique d’euthanasie néerlandaise a été réprimandée pour avoir euthanasié une femme en bonne santé de 47 ans qui déclarait qu’un bourdonnement dans ses oreilles – une affection connue sous le nom d’acouphènes – était insupportable.

Malgré ce bilan, le dernier rapport a suscité quelques inquiétudes, et le RTE – le comité régional d’examen de l’euthanasie – a déclaré que les médecins doivent faire preuve d’une «grande prudence» face aux troubles psychiatriques. En effet, «six décès par euthanasie en 2024 ont été jugés par le RTE comme ayant manqué aux soins requis», dont la femme euthanasiée pour les souffrances causées par son TOC, et la presse rapporte que «certains experts sont préoccupés, notamment concernant les jeunes».

«Bien que les chiffres absolus soient encore faibles, on observe récemment une augmentation énorme des demandes et des euthanasies pratiquées sur des patients souffrant de troubles psychologiques, en particulier chez les jeunes de moins de 30 ans», a déclaré Damiaan Denys, professeur de psychiatrie au Centre médical universitaire d’Amsterdam.

«Cela est controversé, car on ignore si les jeunes de cet âge peuvent répondre aux critères de diligence raisonnable. Comment peut-on, à cet âge, déterminer avec certitude qu’un jeune dont le cerveau est encore en développement souhaite absolument mourir, que la vie est vécue comme désespérée et sans perspectives, et que tous les traitements ont déjà été effectués ?»

source : Médias-Presse-Info


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