vendredi 28 mars 2025

 (La méthode américaine, ce qu'ils ont fait à trump, c'est ce qu'ils lui font. L'actuel président lula est dans la main de la big pharma américaine et sans doute de la CIA qui l'ont sorti de prison et fait élire président du Brésil pas mal quand même. Il faut dire que bolsonaro avait monté une conspiration juridique pour le mettre en prison pour très longtemps, il tient sa revanche, on ne peut pas lui jeter la pierre, j'aurais fait la même. Par contre bolsonaro est la cible de la big pharma américaine pour avoir refuser les vaccins anti-covid alors qu'il est toujours un admirateur de trump. note de rené)

Jair Bolsonaro sera jugé au Brésil pour tentative de coup d’État

par RT France

L’ex-président brésilien devra répondre devant la justice d’accusations graves, parmi lesquelles une tentative de coup d’État et la participation à une organisation criminelle armée. La Cour suprême a validé à l’unanimité l’ouverture de son procès, qui pourrait définitivement briser ses espoirs de retour au pouvoir.

La Cour suprême du Brésil a décidé, le mercredi 26 mars 2025, d’ouvrir un procès contre l’ancien président Jair Bolsonaro, accusé d’avoir orchestré une tentative de coup d’État après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022 face à Luiz Inacio Lula da Silva. La décision, prise à l’unanimité par cinq juges, marque une rupture dans un pays longtemps marqué par l’impunité des élites militaires.

Selon Le Figaro, Bolsonaro est poursuivi pour «tentative d’abolition violente de l’État de droit démocratique», «coup d’État» et «organisation criminelle armée». Le parquet affirme que l’ex-président et ses proches avaient élaboré un plan pour empêcher Lula de prendre ses fonctions, allant jusqu’à projeter son assassinat, ainsi que celui du juge Alexandre de Moraes, membre influent de la Cour suprême.

La presse brésilienne évoque également un plan nommé «Dague verte et jaune», qui incluait l’usage de poison et d’explosifs. Le Monde rapporte que le ministère public accuse Bolsonaro et 33 autres personnes d’avoir voulu conserver le pouvoir «à tout prix» à l’aide de moyens militaires et d’actes violents. Si ce projet n’a pas abouti, c’est notamment en raison du refus de l’état-major de l’armée de le soutenir, selon les déclarations du procureur général Paulo Gonet.

Des faits liés à l’assaut du 8 janvier 2023

L’affaire s’inscrit dans le contexte de l’assaut du 8 janvier 2023, lorsque des milliers de partisans bolsonaristes ont saccagé le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel à Brasilia, une semaine après l’investiture de Lula. Pour le juge Alexandre de Moraes, qui supervise le dossier, ces actes sont la conséquence directe d’un travail de sape de la démocratie mené par Bolsonaro. Reuters indique que Moraes a ouvert l’audience en diffusant les images violentes de ces événements.

Malgré la gravité des faits, Bolsonaro nie toute implication. «Les accusations sont très graves et infondées», a-t-il déclaré devant la presse à Brasilia. Il se dit victime de la «plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil». The Guardian précise qu’il a également accusé la justice brésilienne de faire tout ceci afin de l’empêcher de revenir sur la scène politique.

Déjà déclaré inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques répétées contre le système électoral, Jair Bolsonaro pourrait voir ses ambitions définitivement anéanties si une condamnation venait s’ajouter à son dossier. Il encourt jusqu’à 40 ans de prison selon l’acte d’accusation cité par The New York Times.

Un procès aux conséquences politiques majeures

Aux côtés de Bolsonaro, sept anciens ministres et hauts responsables militaires seront également jugés. Parmi eux, figurent Walter Braga Netto, ancien ministre de la Défense et colistier de Bolsonaro en 2022, ainsi qu’Anderson Torres, ex-ministre de la Justice. Le Figaro souligne que tous sont accusés d’avoir participé activement à une conspiration pour renverser le pouvoir légitimement élu.

La date exacte du procès n’est pas encore fixée, mais les autorités judiciaires souhaitent le tenir avant l’élection présidentielle de 2026 afin d’éviter toute interférence politique. Face à cette menace judiciaire, Jair Bolsonaro garde l’espoir d’une intervention extérieure. Il mise notamment sur le soutien de son «ami» Donald Trump, comme le rapporte Le Figaro, bien que ce dernier semble pour l’instant concentré sur ses propres défis après son retour au pouvoir aux États-Unis.

source : RT France

Aucun commentaire: