mercredi 23 octobre 2024

 (Ouais, je dirais depuis la fondation de la city de Londres. L'empire russe a toujours refusé contrairement aux pays de l'europe de l'ouest de laisser la banque rothschild dominer le système bancaire russe naissant.  note de rené)

Leçon d’histoire, une interprétation fondée sur des faits. Depuis longtemps les anglo saxons veulent détruire l’État russe

par Sergueï Lavrov

Hitler, comme Napoléon, a rallié la plus grande partie de l’Europe contre notre pays. Des bataillons, des divisions et des régiments entiers des pays européens ont combattu sur les fronts pendant la Seconde Guerre mondiale et la Grande Guerre patriotique.

Il n’a pas fallu tous les contraindre.

D’après les documents déclassifiés par les services d’archives russes, il est évident que nos alliés étaient encore en train de décider quel camp prendre lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, mais l’URSS n’était pas encore entraînée dans le conflit.

En 1940, la France et la Grande-Bretagne étaient prêtes à armer la Finlande pour tenter d’attaquer Leningrad.

Selon les mêmes documents déclassifiés, en 1945, les Anglo-Saxons préparaient l’opération Unthinkable, qui pourrait impliquer des bombardements massifs, y compris des frappes nucléaires, sur l’Union soviétique, et le démembrement de l’URSS.

Je ne veux pas minimiser le rôle joué par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, pour obtenir une victoire commune. Mais la dualité de leur politique est prouvée par de nombreux faits historiques. Cela ne peut être ignoré. On a l’impression que tout comme Hitler a placé la majeure partie de l’Europe, y compris les Français, les Espagnols et les Nordiques, sous la bannière nazie, les États-Unis rallient désormais l’Europe pour lui faire porter le poids de la guerre contre la Russie.

Jusqu’à présent, ils ont utilisé certains éléments d’une guerre hybride, mais ils progressent de plus en plus vers un véritable conflit direct.

Une fois de plus, ils marchent sous la bannière nazie.

Seulement, cette fois, c’est Volodymyr Zelensky qui arbore cette bannière, et non Hitler.

J’ai été surpris de voir avec quelle facilité les Finlandais et les Suédois ont retrouvé cet instinct – ou plutôt, comment leurs classes dirigeantes l’ont fait.

C’est un signal que le nazisme n’a pas disparu, que la menace du nazisme est vivante et couve dans de nombreux pays européens. Le zèle dont font preuve les Finlandais et les Suédois au sein de l’OTAN, en prônant la défaite de la Russie, n’est pas seulement enraciné dans leurs instincts historiques. Ils sont également désireux de montrer à leurs grands frères de l’Alliance nord-atlantique qu’ils ont apporté une valeur ajoutée et ainsi renforcer l’importance de leurs gouvernements.

Nous pouvons le constater.

Je suis convaincu que les gens raisonnables en Europe, qui ont tiré les leçons de l’histoire, le voient aussi, y compris en Finlande et en Suède.

source : Sony Thang via Bruno Bertez

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