mardi 1 octobre 2024

 (Là, il faut se poser la question, "quelle type d'enseignements professent-ils dans les universités anglaises pour créer de tels abrutis ?" Le vrai souci est qu'en réalité ce type de questionnement concerne toutes les universités occidentales qui sont transformées en fabrique de crétins surtout pour les enfants des classes dirigeantes. note de rené)

Le raid pour récupérer des doses de vaccins covid aux Pays-Bas : les folles révélations de Boris Johnson

par Francesca de Villasmundo

Boris Johnson a envisagé un raid militaire sur une usine néerlandaise pour récupérer des doses de vaccins contre le Covid en mars 2021. L’ancien Premier ministre raconte l’épisode dans son autobiographie «Unleashed».

Johnson voulait envoyer les forces spéciales britanniques «envahir» les Pays-Bas afin de «libérer» les réserves de vaccins contre le Covid AstraZeneca

Dans son prochain livre à paraître, «Unleashed», l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson révèle avoir envisagé une proposition visant à envoyer des forces spéciales britanniques aux Pays-Bas pour récupérer de 5 millions de doses de vaccins contre le Covid lors d’un conflit sur l’exportation de vaccins avec Bruxelles.

La publication prochaine de «Unleashed», publié en série dans le Daily Mail et le Mail on Sunday, du fantasque Boris Johnson, connu pour ses sorties extravagantes, pourrait avoir plus de trois ans après les faits, des répercussions diplomatiques. Dans son livre, Johnson affirme qu’il a réfléchi, au moment du covid, à un plan spectaculaire pour que les forces spéciales britanniques «envahissent» les Pays-Bas afin de «libérer» les réserves de vaccins contre le covid AstraZeneca.

L’ancien Premier ministre écrit dans ses mémoires «Unleashed» qu’il a convoqué les hauts gradés de l’armée pour exiger une action après deux mois de négociations avec Bruxelles pour récupérer cinq millions de doses du vaccin AstraZeneca conservées dans un entrepôt. Il était en colère parce que les réserves de vaccins avaient été «kidnappées» par l’Union européenne.

Le risque de «répercussions diplomatiques»

Selon l’ancien l’ancien locataire du 10 Downing Street , le chef adjoint de l’état-major de la défense britannique de l’époque, le lieutenant-général Doug Chalmers, lui avait dit que les forces pourraient traverser la Manche sur des petites embarcations, remonter les canaux néerlandais et récupérer les vaccins, mais avec le risque de «répercussions diplomatiques», puisque, toujours selon Doug Chalmers raconte Boris Johnson, il n’aurait pas été possible de mener à bien la mission sans être détecté.

Le plan était ainsi conçu : serait envoyée «une équipe à Amsterdam par un vol commercial, tandis qu’une autre équipe profiterait de l’obscurité pour traverser la Manche dans des bateaux pneumatiques semi-rigides et remonter les canaux». «Je dois vous avertir, Premier ministre… qu’il ne sera pas possible de le faire sans être détecté», écrit Johnson en se référant aux paroles du lieutenant-général Doug Chalmers : «Si nous sommes découverts, nous devrons expliquer pourquoi nous envahissons un allié de longue date de l’OTAN». «J’étais secrètement d’accord avec ce qu’ils pensaient tous, mais je ne voulais pas le dire à haute voix : que tout cela était insensé», avoue l’ancien Premier ministre.

Derrière cette lubie de l’excentrique Boris Johnson, se jouait une guerre commerciale, née du Brexit, autour des «vaccins» covid mis au point par l’Université d’Oxford et AstraZeneca, les doses étant fabriquées par des sous-traitants aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Après avoir pris beaucoup de retard sur le Royaume-Uni dans le déploiement de son vaccin, Bruxelles avait envisagé d’interdire les exportations de ces doses vers la Grande-Bretagne.

Une guerre commerciale autour du vaccin AstraZeneca entre le Royaume-Uni et l’Union européenne

Or, AstraZeneca avait déclaré à l’Union européenne que la Grande-Bretagne utilisait une clause de son contrat qui arrêtait les exportations de vaccins jusqu’à ce que la demande sur le marché britannique soit satisfaite. Bruxelles avait donc lancé une procédure de règlement des différends avec l’entreprise à qui il était demandé de détourner les doses prévues pour la Grande-Bretagne pour combler un manque d’approvisionnement dans l’UE. Une action en justice a été évitée lorsqu’AstraZeneca a accepté de livrer en mars 2022 200 millions de doses promises dans le cadre d’un contrat avec l’Union européenne.

Le raid nocturne et secret vers les Pays-Bas n’eut pas lieu finalement, Boris Johnson ayant accepté l’avis des conseillers qui avaient prévenu que l’organisation d’une invasion d’un allié de l’OTAN serait «insensée».

L’histoire fait sourire aujourd’hui. Pourtant elle éclaire la fatuité du personnage ! Si le fantasque Premier ministre britannique fut raisonnable en cette occasion, on peut regretter qu’il ne le fût pas tant au moment de la pseudo-pandémie covid pendant laquelle il imposa ce «vaccin» AstraZeneca si controversé et fit appliquer des mesures liberticides que lui-même ne respectaient pas, ce qui le fit tomber de son poste au 10 Downing Street ; et lors de l’accord secret entre la Russie et l’Ukraine en avril 2022, qu’il sabota en se rendant à Kiev et faisant pression sur Zelensky, pour le plus grand malheur avant tout des Ukrainiens.

«Unleashed» couvre les années de Johnson en politique, y compris la période précédant le référendum sur le Brexit et les négociations avec l’UE sur l’accord de divorce du Royaume-Uni.

source : Médias-Presse-Info


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