L’ECONOMIE AMERICAINE PART EN CACAHUETE : « Les SDF ont augmenté de 48% depuis 2015…Tsunami de LICENCIEMENTS !!! »
Comment quelqu’un peut-il croire que l’économie américaine se porte bien ? Comme vous le verrez ci-dessous, le nombre d’Américains sans abri a atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré et les grandes entreprises de tout le pays continuent de licencier en masse. Comme je l’ai mentionné précédemment, le nombre d’Américains licenciés en 2023 a bondi de 98 % par rapport à l’année précédente, et aujourd’hui, au cours du premier mois de 2024, nous avons l’impression d’être frappés par un tsunami de licenciements. Il semble littéralement que quelqu’un ait allumé une lance à incendie, mais l’administration Biden continue d’insister sur le fait que le chômage est « faible » et que les perspectives de l’économie américaine sont positives.
Honnêtement, je ne comprends pas comment l’administration Biden peut affirmer que les perspectives de l’économie américaine sont positives alors que le nombre d’Américains sans abri augmente au rythme le plus rapide jamais enregistré. Selon un tout nouveau rapport qui vient d’être publié par le « Joint Center for Housing Studies » de Harvard, le nombre de SDF en Amérique a augmenté de 48 % depuis 2015…
Selon un rapport du 25 janvier du « Joint Center for Housing Studies » de Harvard, environ 653 000 personnes ont déclaré avoir été sans abri en janvier 2023, soit une hausse d’environ 12 % par rapport à la même période de l’année précédente et de 48 % par rapport à 2015. Il s’agit de la plus forte augmentation annuelle de la population sans logement jamais enregistrée dans le pays, ont déclaré des chercheurs de Harvard.
Les SDF, un problème de longue date dans des États comme la Californie et Washington, a également augmenté dans les régions des États-Unis historiquement plus abordables. L’Arizona, l’Ohio, le Tennessee et le Texas ont connu les plus fortes croissances de leur population sans abri en raison de la hausse des coûts locaux du logement.
Nous pouvons en voir des preuves tout autour de nous.
Les villes de tentes poussent comme des champignons dans nos grandes villes et d’innombrables Américains vivent dans leurs véhicules et camping-cars.
L’une des principales raisons pour lesquelles les SDF ont augmenté de façon si spectaculaire est que les coûts de location ont atteint des sommets sans précédent…
Aux États-Unis, les loyers n’ont cessé d’augmenter depuis 2001. En analysant les données du recensement et de l’immobilier, les chercheurs de Harvard ont découvert que la moitié de tous les ménages américains, quel que soit leur niveau de revenu, consacraient entre 30 % et 50 % de leur salaire mensuel au logement en 2022, les définissant comme suit : « alourdi par les coûts ». Quelque 12 millions de locataires ont été confrontés à de graves difficultés financières cette année-là, ce qui signifie qu’ils ont dépensé plus de la moitié de leur salaire mensuel en loyer et en services publics, soit une hausse de 14 % par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.
Les personnes qui gagnent entre 45 000 et 74 999 dollars par an ont été les plus durement impactées par la hausse des loyers : en moyenne, 41 % de leur salaire a été consacré au loyer et aux services publics, a déclaré le Centre commun d’études sur le logement.
Les locataires ne devraient généralement pas consacrer plus de 30 % de leurs revenus au loyer, selon le ministère américain du Logement et du Développement urbain.
Mais Joe Biden insiste sur le fait que l’inflation est « faible ».
Vous le croyez, n’est-ce pas ?
Malheureusement, de plus en plus d’Américains descendront bientôt dans la rue car nous assistons à une vague insensée de licenciements dans tout le pays.
À l’heure actuelle, on rapporte que « Salesforce » aurait décidé de procéder à une nouvelle série de licenciements…
« Salesforce » supprime environ 700 employés, a rapporté le « Wall Street Journal ».
Les suppressions d’emplois, qui représentent environ 1 % de la main-d’œuvre mondiale, font suite à une série de réductions d’effectifs l’année dernière.
En 2023, l’entreprise de Marc Benioff a licencié environ 10 % de son effectif total, confrontée à un essaim d’investisseurs activistes qui souhaitaient que les marges augmentent plus rapidement que prévu.
Et on vient d’apprendre que « REI » va supprimer 357 emplois…
« REI » licencie 357 employés, principalement au siège social et dans les centres de distribution du détaillant de produits de plein air. Dans une lettre aux employés, le PDG Eric Artz a noté que « le commerce de détail spécialisé en plein air a connu quatre trimestres de déclin – et cette tendance s’est aggravée ». Bien que « REI » ait réussi à surperformer pendant une grande partie de l’année dernière, a-t-il déclaré, cette tendance a rattrapé l’entreprise au quatrième trimestre et des conditions difficiles sont attendues en 2024.
Des conditions difficiles sont attendues en 2024 ?
Oh vraiment…
Qui aurait pu voir celui-là venir ?
Après l’échec de leur accord avec « Amazon », « iRobot » a annoncé que 31 % de son personnel allait disparaître…
« Amazon » et « iRobot », le fabricant du célèbre aspirateur « Roomba », ont mutuellement annulé lundi leur accord d’acquisition estimé à 1,7 milliard de dollars, invoquant de nombreux obstacles réglementaires.
Immédiatement après l’annulation publique de l’accord, « iRobot » a annoncé qu’il licencierait 31 % de son personnel et que son fondateur Colin Angle quitterait son poste de PDG, expliquant qu’ils avaient l’accent mis sur la rentabilité, la stabilité et la croissance. Glen Weinstein assurera la fonction de PDG par intérim.
Les actions d’iRobot (IRBT) étaient en baisse d’environ 9 % à midi pour donner suite à la nouvelle. « Amazon » (AMZN), en hausse d’environ 0,5 % à midi, paiera à « iRobot » des frais d’annulation de 94 millions de dollars préalablement convenus.
« Google », « Microsoft », « Levi’s », « TikTok », « Riot Games », « eBay », « Wayfair » et » Macy’s » sont quelques-uns des autres grands noms qui ont également annoncé des licenciements jusqu’à présent en 2024.
Mais aucune industrie n’est plus durement impactée que les médias mainstream…
Les journalistes de tout le pays ont été pris de panique cette semaine, alors que de mauvaises nouvelles pour le secteur de l’information ont atteint leur paroxysme et ont éclaté partout en même temps.
Patrick Soon-Shiong, l’éditeur milliardaire du « Los Angeles Times », a licencié 20 % de sa rédaction. Du côté du « magazine Time », ses propriétaires milliardaires, Marc et Lynne Benioff, ont fait de même pour 15 % de leurs rédacteurs syndiqués. Cette dernière conflagration s’était déclenchée chez « Sports Illustrated » la semaine précédente alors que des licenciements catastrophiques étaient dispensés par courrier électronique à la plupart des membres du personnel. « Business Insider » (dont la société mère « Axel Springer » possède également POLITICO) a licencié 8 % de son personnel tandis que les travailleurs de « Condé Nast », « Forbes », du « New York Daily News » et d’ailleurs ont manifesté pour protester contre les restrictions budgétaires à venir dans leurs magasins.
Peut-être que s’ils n’avaient pas pris l’habitude de nous mentir ouvertement, encore et encore au cours des dernières années, ils n’auraient pas perdu toute leur crédibilité et n’auraient pas dû licencier autant de salariés.
Mais même si beaucoup de choses vont mal dans l’économie à l’heure actuelle, de nombreux « experts » continuent de nous dire que des temps plus heureux sont à nos portes.
Par exemple, Ed Yardeni insiste sur le fait que l’on va bientôt revivre les années folles…
Ed Yardeni, un stratège de marché chevronné, pense que l’économie américaine pourrait être sur le point de revivre les « années folles ».
Le président de « Yardeni Research » a déclaré lors de l’épisode de vendredi du podcast « Merryn Talks Money » de « Bloomberg » qu’il s’attend à ce qu’une combinaison de politique monétaire souple postpandémique et de changements technologiques rapides stimule la croissance au cours de la prochaine décennie.
Ne serait-ce pas génial s’il avait réellement raison ?
Bien sûr, la vérité est qu’il fabule complètement.
Les choses vont mal actuellement, et elles vont vraiment s’aggraver au cours du second semestre 2024 et au-delà.
Si vous avez toujours un bon travail et une maison chaleureuse où revenir le soir, vous devriez être très satisfait.
Parce que de plus en plus d’Américains perdent leur emploi et leur maison chaque jour qui passe, et le niveau de souffrance économique auquel nous assistons est déjà hors du commun.
Source: theeconomiccollapseblog
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