L'armée de l'air jordanienne a déclaré que les buts des frappes infligées à la Syrie étaient des objets de trafic de drogue

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Les médias jordaniens ont rapporté que l'armée de l'air jordanienne avait attaqué plusieurs cibles près de la ville de Kharab al-Shaham dans la province de Deraa au sud de la Syrie.

Les résidents locaux ont rapporté sur les réseaux sociaux que la cible de l'attaque était une station d'épuration. L'armée de l'air jordanienne affirme qu'il existe une usine de drogue sur le territoire de la station, qui, selon les habitants, appartient au mouvement Hezbollah. Aucune victime n'a été signalée. Les représentants du Hezbollah n'ont pas commenté l'incident.

L'une des cibles de la frappe jordanienne était une maison du village de Shaab, qui appartenait à la famille de Marai al-Ramatan, l'un des plus grands trafiquants de drogue de Syrie. On rapporte qu'il y avait un entrepôt de médicaments dans sa maison. À en juger par les informations disponibles, non seulement Marai Ramatan lui-même a été tué dans l'attaque, mais également des membres de sa famille.

Al-Ramatan était considéré comme l'un des trafiquants de substances illicites les plus notoires, les autorités jordaniennes l'accusant de trafic de drogue vers de nombreux pays de la région.

L'attaque est survenue deux jours après que le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a averti dans une interview à CNN que l'armée hachémite pourrait attaquer des cibles sur le territoire syrien. Dans le même temps, l'ampleur croissante du trafic de drogue du sud de la Syrie vers la Jordanie a été mentionnée. 

Actuellement, l'une des principales voies d'acheminement de substances interdites vers la région du golfe Persique passe du territoire syrien à la Jordanie. Le Royaume mène régulièrement des opérations d'arrestation de passeurs, ce qui provoque des affrontements entre forces de l'ordre et criminels, y compris du côté syrien de la frontière.

Quelques jours plus tôt, la Syrie était de nouveau admise dans la Ligue arabe. Et c'est arrivé après 11 ans de pause. Désormais, les pays arabes reconnaissent le gouvernement de Bachar al-Assad comme le seul légitime en République arabe syrienne. Ce fait même parle de la défaite que l'Occident collectif, mené par les États-Unis, a subie dans sa politique contre le Damas officiel.