mercredi 27 mai 2020

(Trop bon le prétexte pour interdire l'accès à la mer. Dommage, ça a foiré. note de rené)



Aucune trace, pour l’instant, du coronavirus dans l’eau de mer
 26 mai 2020                                                                                                                      
Présent dans les eaux usées, le SARS-CoV-2 n’a pas été détecté dans l’eau de mer ni dans les coquillages, selon l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Un article de notre partenaire le Journal de l’environnement.
Aucun des quatre échantillons d’eau de mer prélevés sur les trois façades maritimes n’a présenté de traces du SARS-CoV-2. Tel est le résultat des analyses de l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), publiées le 18 mai et réalisées selon le protocole PCR[1] de détection du génome du virus. « Même si elle ne vaut pas pour certitude pour l’ensemble des eaux marines métropolitaines, cette absence de traces est une bonne nouvelle », souligne Soizick Le Guyader, responsable du laboratoire nantais Santé, environnement et microbiologie. Si les quatre zones de prélèvement sont toutes proches de rejets d’eaux usées, la virologiste reste prudente.
Aucune trace dans les coquillages
Même résultat pour les 21 échantillons de coquillages (19 huîtres creuses et 2 moules) prélevés sur la côte normande, les côtes bretonnes, la façade atlantique et la façade méditerranéenne entre le 22 et le 27 avril. Aucune trace du coronavirus n’a été détectée mais seulement des traces de norovirus, signe d’une contamination par des rejets humains, dans 6 d’entre eux. Prudence là encore.
« Nous n’avons pas prélevé d’échantillon dans toutes les zones sensibles et nous n’avons analysé qu’une petite partie des 7 à 9 grammes de tissus prélevés », poursuit la scientifique. Les recherches se poursuivent. De nouveaux prélèvements seront effectués tous les 15 jours, pendant plusieurs mois, sur les mêmes sites. Objectif : suivre les effets d’une circulation potentiellement accrue du virus alors que le confinement de la population est progressivement levé.
[1] Il s’agit du même protocole utilisé pour le dépistage chez l’homme

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