(La fille du fondateur. note de rené)
Affaire Meng Wanzhou : la directrice financière de Huawei bientôt extradée aux États-Unis pour fraude
Meng Wanzhou perd son procès au Canada. Elle sera extradée aux États-Unis afin d’être jugée pour fraude contre HSBC.
Par NickOlaizola
Publié le 29 mai 2020 à 16h09 source : Siècle Digital
Publié le 29 mai 2020 à 16h09 source : Siècle Digital
Image : Darryl Dyck / AP
Pointée du doigt en raison d’une fraude contre le groupe bancaire international HSBC, Meng Wanhzou perd son procès dans un tribunal canadien. Ainsi, elle devra être extradée vers les États-Unis pour répondre de ses crimes. Les avocats de l’accusée maintiennent que tout ceci est une machination des États-Unis et du Canada afin de nuire à l’économie chinoise. Pour l’heure, cette décision de justice met fin à l’assignation à résidence de 18 mois de la directrice financière à Vancouver.
Les grandes lignes de l’affaire Meng Wanzhou
L’accusation de Meng Wanzhou prend racine en 2013, lorsque la cadre chinoise a menti à HSBC sur les relations de Huawei avec SkyCom, une compagnie basée en Iran. Cette stratégie consistait à échapper aux sanctions américaines envers la nation iranienne. En effet, 17 sociétés ont été désignées comme étant dangereuses, car elles investiraient des milliards de dollars pour des activités terroristes.
DANS LA MÊME CATÉGORIE
Meng Wanzhou a fait donc l’objet d’une double incrimination au terme du procès. La sentence a été prononcée par le juge Heather Holmes, de la Cour Suprême de la Colombie-Britannique. Son assignation à résidence de 18 mois à Vancouver devrait donc prendre fin bien que la défense puisse encore faire appel. Rappelons que la prévenue possède deux propriétés au Canada et qu’elle a été libre de circuler dans la ville. Cette dernière devait cependant porter un appareil localisable par GPS et respecter un couvre-feu.
Une polémique fait rage entre l’Amérique du Nord et la Chine
Les avocats de la prévenue ont bien l’intention de faire appel en vue de réexaminer l’affaire en juin. Ces derniers maintiennent que l’ingérence du Canada dans une affaire sino-américaine relève de la mauvaise foi. En outre, la coopération des deux pays nord-américains aurait pour seul but de nuire à l’économie de la RPC.
L’accusation Meng Wanzhou est la seconde affaire qui met Huawei au pied du mur. Avec l’embargo du président Trump contre Huawei qui empêche le groupe chinois d’utiliser les services Google sur ses smartphones, la Chine est plus que jamais mise à l’épreuve sur le plan économique. Pour le moment, il faudra patienter en juin pour avoir un retour sur la suite des événements.
Si Meng Wanzhou perd encore une fois après avoir fait appel, elle devra cette fois-ci répondre de ses actes dans le territoire de Donald Trump. L’on peut s’attendre à un retentissement mondial, peu importe l’issue des événements prochains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire